Les menaces exprimées par les agents de la protection civile de la wilaya de Constantine, lors de leur assemblée générale, tenue la semaine dernière, étaient loin d'être des paroles en l'air. Les pompiers sont passés à l'acte. En effet, hier, lundi, ils étaient plus d'une centaine à observer un sit-in devant le siège de la direction générale de la protection civile. De 8h à 12h, les protestataires ont attendu, vainement, l'arrivée du directeur général pour le «chasser» par la force. «On ne veut plus de lui. Il nous a fait endurer bien de misères. On en a ras-le-bol. Jusque-là, on a fait preuve de beaucoup de patience, qu'il assume toutes ses responsabilités», s'insurgent-ils. Les pompiers voient rouge et ne comptent plus faire marche arrière ! La décision qu'ils viennent de prendre est irréversible : «on ne travaillera plus avec lui», réitèrent-ils. Voilà qui est clair ! Ils revendiquent le départ pur et simple de leur supérieur. Ce dernier n'a pas «osé» s'aventurer sur les lieux préférant éviter la confrontation et attendre que ses subalternes reviennent à de « meilleurs sentiments ». Ainsi, pour avoir plus de détails sur les raisons exactes qui ont empêché le directeur en question à rejoindre son poste de travail ce jour là, nous avons pris attache avec un de ses proches collaborateur, qui nous a indiqué que « le directeur a été pris par des engagements. Il ne s'est pas absenté, il est en mission sur terrain». Une explication fabriquée de toute pièce, de l'avis des protestataires. «Il n'a pas l'habitude d'assurer des missions sur le terrain, c'est une première ! », ironisent-ils. Pour rappel, les protestataires ont tenté de trancher cette affaire à l'amiable. Lors de leur assemblée générale, tenue dernièrement, ils ont fixé un ultimatum de cinq jours au directeur pour qu'il plie bagages. Ce délai n'a pas été respecté et les pompiers ne veulent pas lâcher prise. «Les dépassements commis par ce responsable sont très graves. Il nous traite comme des esclaves. C'est au péril de nos vies que nous accomplissons nos missions », clament-ils. De sources sûres, on apprend qu'une commission d'enquête dépêchée d'Alger est sur place pour établir un constat réel et fiable sur ce conflit qui perdure. Hier, les protestataires se sont dispersés dans le calme jusqu'à nouvel ordre… Affaire à suivre. Les menaces exprimées par les agents de la protection civile de la wilaya de Constantine, lors de leur assemblée générale, tenue la semaine dernière, étaient loin d'être des paroles en l'air. Les pompiers sont passés à l'acte. En effet, hier, lundi, ils étaient plus d'une centaine à observer un sit-in devant le siège de la direction générale de la protection civile. De 8h à 12h, les protestataires ont attendu, vainement, l'arrivée du directeur général pour le «chasser» par la force. «On ne veut plus de lui. Il nous a fait endurer bien de misères. On en a ras-le-bol. Jusque-là, on a fait preuve de beaucoup de patience, qu'il assume toutes ses responsabilités», s'insurgent-ils. Les pompiers voient rouge et ne comptent plus faire marche arrière ! La décision qu'ils viennent de prendre est irréversible : «on ne travaillera plus avec lui», réitèrent-ils. Voilà qui est clair ! Ils revendiquent le départ pur et simple de leur supérieur. Ce dernier n'a pas «osé» s'aventurer sur les lieux préférant éviter la confrontation et attendre que ses subalternes reviennent à de « meilleurs sentiments ». Ainsi, pour avoir plus de détails sur les raisons exactes qui ont empêché le directeur en question à rejoindre son poste de travail ce jour là, nous avons pris attache avec un de ses proches collaborateur, qui nous a indiqué que « le directeur a été pris par des engagements. Il ne s'est pas absenté, il est en mission sur terrain». Une explication fabriquée de toute pièce, de l'avis des protestataires. «Il n'a pas l'habitude d'assurer des missions sur le terrain, c'est une première ! », ironisent-ils. Pour rappel, les protestataires ont tenté de trancher cette affaire à l'amiable. Lors de leur assemblée générale, tenue dernièrement, ils ont fixé un ultimatum de cinq jours au directeur pour qu'il plie bagages. Ce délai n'a pas été respecté et les pompiers ne veulent pas lâcher prise. «Les dépassements commis par ce responsable sont très graves. Il nous traite comme des esclaves. C'est au péril de nos vies que nous accomplissons nos missions », clament-ils. De sources sûres, on apprend qu'une commission d'enquête dépêchée d'Alger est sur place pour établir un constat réel et fiable sur ce conflit qui perdure. Hier, les protestataires se sont dispersés dans le calme jusqu'à nouvel ordre… Affaire à suivre.