Suite à ses prévisions en janvier de la pire croissance économique négative depuis la fin de la guerre, la banque centrale du Japon a révisé ses perspectives à la baisse alors que la crise économique s‘aggrave, et la deuxième plus grande économie mondiale devrait plonger dans une pire récession. A la rencontre pour définir la politique jeudi, la Banque du Japon (BoJ) a revu à la baisse ses prévisions sur l‘économie nationale, en annonçant une contraction annuelle de 3,1% de son PIB réel au cours de l‘année fiscale 2009, contre les projections initiales qui parlaient d‘une régression de 2,0%. Les projections surviennent trois jours après la révision à la baisse des prévisions économiques par les services du cabinet d‘une croissance de 0% initialement annoncée à -3,3% pour l‘année fiscale 2009, étiquetant l‘économie japonaise comme "se détériorant à un rythme sans précédent" en pleine crise financière. Dans son rapport économique biannuel intitulé "Perspectives pour l‘activité économique et les prix," la BoJ a déclaré que "les conditions économiques au Japon se sont détériorées de manière considérable." Selon les statistiques publiées jeudi par l‘Association des constructeurs automobiles, la production et les exportations automobiles du pays ont baissé pour la première fois depuis sept ans pendant l‘année fiscale 2008 en raison du plongeon qu‘ont connu les ventes des véhicules dans le monde provoqué par la crise financière mondiale. Au cours de l‘année budgétaire 2008 qui s‘est achevée le 31 mars, la production japonaise automobile a dégringolé de 15,2% annuellement à 9.993.756 véhicules pendant que les exportations ont chuté de 17,2% à 5.602.813 voitures, d‘après l‘Association industrielle. Les voitures à passagers ont connu le plus important déclin tant dans le domaine de la production que dans celui des exportations, soit une baisse de 15,5% et 18.0% respectivement, à 8.542.405 unités et 4.911.099 unités. En mars seul, la fabrication d‘automobiles a chuté pour le sixième mois consécutif, enregistrant une baisse de moitié à 552.071 unités alors que les exportations ont subi la plus importante chute depuis l‘établissement des statistiques, en 1972, un plongeon de 64,3% à 228.201 unités. Au cours de l‘année budgétaire 2009 qui s‘achèvera le 31 mars 2010, le bureau du cabinet a projeté une chute des exportations de 27,6% annuellement. "Les conditions économiques pourraient continuer de se dégrader dans les mois à venir mais se redresser graduellement par la suite, et le taux de croissance devrait, à partir de la seconde moitié de l‘année 2009, connaître une relance à un rythme modéré," d‘après le rapport de la BoJ. La relance, selon le gouverneur de la BoJ Masaaki Shirakawa, dépend largement de l‘évolution dans les économies étrangères et les marchés financiers internationaux. "Il est encore extrêmement incertain de savoir comment pourrait procéder à la restructuration des systèmes financiers européen et américain et la rapidité avec laquelle la demande à travers le monde, précisément dans les économies émergentes, pourrait être relancée," a déclaré Shirakawa lors de la conférence de presse à l‘issue de la réunion de définition de la politique générale. A la lumière de la grave situation économique, le bureau d‘élaboration de la politique de la BoJ constitué de huit membres a voté à l‘unanimité le maintien à 0,1% du taux directeur. Suite à ses prévisions en janvier de la pire croissance économique négative depuis la fin de la guerre, la banque centrale du Japon a révisé ses perspectives à la baisse alors que la crise économique s‘aggrave, et la deuxième plus grande économie mondiale devrait plonger dans une pire récession. A la rencontre pour définir la politique jeudi, la Banque du Japon (BoJ) a revu à la baisse ses prévisions sur l‘économie nationale, en annonçant une contraction annuelle de 3,1% de son PIB réel au cours de l‘année fiscale 2009, contre les projections initiales qui parlaient d‘une régression de 2,0%. Les projections surviennent trois jours après la révision à la baisse des prévisions économiques par les services du cabinet d‘une croissance de 0% initialement annoncée à -3,3% pour l‘année fiscale 2009, étiquetant l‘économie japonaise comme "se détériorant à un rythme sans précédent" en pleine crise financière. Dans son rapport économique biannuel intitulé "Perspectives pour l‘activité économique et les prix," la BoJ a déclaré que "les conditions économiques au Japon se sont détériorées de manière considérable." Selon les statistiques publiées jeudi par l‘Association des constructeurs automobiles, la production et les exportations automobiles du pays ont baissé pour la première fois depuis sept ans pendant l‘année fiscale 2008 en raison du plongeon qu‘ont connu les ventes des véhicules dans le monde provoqué par la crise financière mondiale. Au cours de l‘année budgétaire 2008 qui s‘est achevée le 31 mars, la production japonaise automobile a dégringolé de 15,2% annuellement à 9.993.756 véhicules pendant que les exportations ont chuté de 17,2% à 5.602.813 voitures, d‘après l‘Association industrielle. Les voitures à passagers ont connu le plus important déclin tant dans le domaine de la production que dans celui des exportations, soit une baisse de 15,5% et 18.0% respectivement, à 8.542.405 unités et 4.911.099 unités. En mars seul, la fabrication d‘automobiles a chuté pour le sixième mois consécutif, enregistrant une baisse de moitié à 552.071 unités alors que les exportations ont subi la plus importante chute depuis l‘établissement des statistiques, en 1972, un plongeon de 64,3% à 228.201 unités. Au cours de l‘année budgétaire 2009 qui s‘achèvera le 31 mars 2010, le bureau du cabinet a projeté une chute des exportations de 27,6% annuellement. "Les conditions économiques pourraient continuer de se dégrader dans les mois à venir mais se redresser graduellement par la suite, et le taux de croissance devrait, à partir de la seconde moitié de l‘année 2009, connaître une relance à un rythme modéré," d‘après le rapport de la BoJ. La relance, selon le gouverneur de la BoJ Masaaki Shirakawa, dépend largement de l‘évolution dans les économies étrangères et les marchés financiers internationaux. "Il est encore extrêmement incertain de savoir comment pourrait procéder à la restructuration des systèmes financiers européen et américain et la rapidité avec laquelle la demande à travers le monde, précisément dans les économies émergentes, pourrait être relancée," a déclaré Shirakawa lors de la conférence de presse à l‘issue de la réunion de définition de la politique générale. A la lumière de la grave situation économique, le bureau d‘élaboration de la politique de la BoJ constitué de huit membres a voté à l‘unanimité le maintien à 0,1% du taux directeur.