Le moudjahid Hadj Mohamed Benalla, ancien président de l'Assemblée nationale, décédé samedi dernier à Alger, à l'âge de 84 ans, a été inhumé, dimanche au cimetière d'El Alia en présence de tout un aréopage de hautes personnalités politiques et de compagnons d'armes. Le moudjahid Hadj Mohamed Benalla, ancien président de l'Assemblée nationale, décédé samedi dernier à Alger, à l'âge de 84 ans, a été inhumé, dimanche au cimetière d'El Alia en présence de tout un aréopage de hautes personnalités politiques et de compagnons d'armes. Le défunt a fait ses premiers pas en politique dès son plus jeune âge en intégrant le Parti du peuple algérien (PPA) en 1937 et l'Organisation secrète (OS) en 1948, s'est engagé dans la lutte de libération nationale en novembre 1954 et devient membre de la direction de la Wilaya V du FLN en 1955, il est arrêté le 16 novembre 1956 avant d'être libéré quatre années plus tard. En 1960, il rejoint l'Armée de libération nationale (ALN). Il est promu au grade de commandant en 1961 et devient membre du Conseil national de la révolution algérienne (CNRA) en 1962. Siégeant au bureau politique du FLN, il est désigné responsable du parti le 9 mai 1963. Il assure l'intérim de la présidence de l'Assemblée nationale constituante, après la démission de Ferhat Abbas en août 1963, jusqu'à son élection à la tête de l'Assemblée le 1er octobre de cette même année. Il est réélu à la présidence de l'Assemblée le 7 octobre 1964 à l'issue des législatives. Né en 1923 à Ouadane (Oran) dans une très modeste famille, le défunt sous-officier dans l'armée française après le débarquement allié de 1943 à 1945, il adhère à l'OS (Organisation secrète), et est arrêté et condamné après le démantèlement, en 1950, de cette organisation. Après sa libération, il s'engage dans la préparation et le déclenchement de la lutte de Libération aux côtés de Larbi Ben M'hidi dont il a été l'adjoint pour la Zone V. A son enterrement, beaucoup d'émotion du côté de ses compagnons à l'évocation de ce grand militant. Beaucoup d'émotion donc et de souvenirs remémorés, à sa mémoire, par ces mêmes compagnons qui ont tenu à rendre un dernier hommage à ce symbole de la lutte armée qui n'a pas voulu ou pu témoigner de l'histoire de la Libération nationale. A l'instar de ses pairs qui sont allés bien discrètement, le défunt a emporté avec lui des pans entiers et des épisodes du Mouvement national dont il fut l'un des acteurs actifs. Le président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah, a rappelé le parcours du moudjahid Hadj Benalla qui, «dès son jeune âge, a fait preuve d'un haut sens de patriotisme, et n'a pas hésité à répondre à l'appel du devoir au sein du mouvement national avec dévouement et détermination», écrit M. Bensalah dans un message de condoléances, mettant en exergue la loyauté et la sincérité du défunt moudjahid dans l'accomplissement de ses missions politiques et parlementaires. Le défunt a fait ses premiers pas en politique dès son plus jeune âge en intégrant le Parti du peuple algérien (PPA) en 1937 et l'Organisation secrète (OS) en 1948, s'est engagé dans la lutte de libération nationale en novembre 1954 et devient membre de la direction de la Wilaya V du FLN en 1955, il est arrêté le 16 novembre 1956 avant d'être libéré quatre années plus tard. En 1960, il rejoint l'Armée de libération nationale (ALN). Il est promu au grade de commandant en 1961 et devient membre du Conseil national de la révolution algérienne (CNRA) en 1962. Siégeant au bureau politique du FLN, il est désigné responsable du parti le 9 mai 1963. Il assure l'intérim de la présidence de l'Assemblée nationale constituante, après la démission de Ferhat Abbas en août 1963, jusqu'à son élection à la tête de l'Assemblée le 1er octobre de cette même année. Il est réélu à la présidence de l'Assemblée le 7 octobre 1964 à l'issue des législatives. Né en 1923 à Ouadane (Oran) dans une très modeste famille, le défunt sous-officier dans l'armée française après le débarquement allié de 1943 à 1945, il adhère à l'OS (Organisation secrète), et est arrêté et condamné après le démantèlement, en 1950, de cette organisation. Après sa libération, il s'engage dans la préparation et le déclenchement de la lutte de Libération aux côtés de Larbi Ben M'hidi dont il a été l'adjoint pour la Zone V. A son enterrement, beaucoup d'émotion du côté de ses compagnons à l'évocation de ce grand militant. Beaucoup d'émotion donc et de souvenirs remémorés, à sa mémoire, par ces mêmes compagnons qui ont tenu à rendre un dernier hommage à ce symbole de la lutte armée qui n'a pas voulu ou pu témoigner de l'histoire de la Libération nationale. A l'instar de ses pairs qui sont allés bien discrètement, le défunt a emporté avec lui des pans entiers et des épisodes du Mouvement national dont il fut l'un des acteurs actifs. Le président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah, a rappelé le parcours du moudjahid Hadj Benalla qui, «dès son jeune âge, a fait preuve d'un haut sens de patriotisme, et n'a pas hésité à répondre à l'appel du devoir au sein du mouvement national avec dévouement et détermination», écrit M. Bensalah dans un message de condoléances, mettant en exergue la loyauté et la sincérité du défunt moudjahid dans l'accomplissement de ses missions politiques et parlementaires.