Pour tourner définitivement cette «page noire de l'histoire», Abdelaziz Bouteflika recommande aux deux pays de trouver ensemble «la voie originale qui permettra de surmonter les traumatismes causés au peuple algérien par l'Etat colonial français». Pour tourner définitivement cette «page noire de l'histoire», Abdelaziz Bouteflika recommande aux deux pays de trouver ensemble «la voie originale qui permettra de surmonter les traumatismes causés au peuple algérien par l'Etat colonial français». A quelques semaines seulement de sa visite officielle en France, devant intervenir au mois de juin prochain, le président de la République relance, une nouvelle fois, le débat autour du devoir fait à l'ancien colonisateur d'assumer les bavures commises dans notre pays. Une étape à laquelle est tributaire, à son sens, toute démarche visant à enclencher de «véritables relations d'amitié». C'est ce qui ressort, en substance, du message du chef de l'Etat, lu en son nom par le conseiller à la présidence de la République, Mohamed Ali Boughazi, lors d'une conférence historique intitulée «Lecture juridique et historique des massacres du 8 Mai 1945», tenue jeudi, à Sétif, qui a abrité les festivités officielles de la commémoration de ces carnages, il y a 64 ans. Pour tourner définitivement cette «page noire de l'histoire», Abdelaziz Bouteflika recommande aux deux pays de trouver ensemble «la voie originale qui permettra de surmonter les traumatismes causés au peuple algérien par l'Etat colonial français». Lesquels traumatismes «continuent, souvent inconsciemment, à modeler nos consciences et nos manières d'agir». La voie originale pour laquelle plaide le président Bouteflika permettra, explique-t-il, d'établir entre nos deux pays «des rapports authentiques d'amitié, sincères et véritables, dans une coopération où chacun trouvera son intérêt et des raisons d'espérer en l'avenir». Regrettant le contenu des récents discours sur le caractère prétendument positif du colonialisme français en Algérie, M. Bouteflika affirme qu'ils sont «loin de contribuer à rétablir la vérité et rendre justice à l'Algérie pour le mal qu'elle a subi». Il en est de même pour les initiatives visant à «laisser le soin aux historiens et aux sociétés civiles de reconstituer cette période de violence et d'atteinte aux droits et à la dignité du peuple algérien», que réfute catégoriquement le président de la République. Il tient, tout de même, à relever que «nous ne pouvons pas faire porter au peuple français tout entier la responsabilité des malheurs et des souffrances, qu'en son nom, le colonialisme français nous a causés». Evoquant l'importance historique que revêt la date du 8 mai 1945, le président Bouteflika relève qu'elle «porte un témoignage accablant sur la nature du colonialisme, sa brutalité, son inhumanité et sa barbarie». Elle marque également «une étape cruciale dans le renforcement et l'unification du mouvement national, préparant ainsi la lutte armée lancée à partir du 1er novembre 1954». Les milliers de victimes tombées durant ces évènements ne sont pas mortes vainement puisque dira-t-il, «elles ont contribué à faire connaître au monde entier l'aspiration du peuple algérien à sa liberté, à son indépendance et à sa dignité». Elles démontrent, poursuit le président de la République que «le peuple algérien n'a jamais accepté la domination coloniale et que, par sa lutte inégale et sans merci, il a su préserver sa personnalité et témoigner de son amour de la liberté». A quelques semaines seulement de sa visite officielle en France, devant intervenir au mois de juin prochain, le président de la République relance, une nouvelle fois, le débat autour du devoir fait à l'ancien colonisateur d'assumer les bavures commises dans notre pays. Une étape à laquelle est tributaire, à son sens, toute démarche visant à enclencher de «véritables relations d'amitié». C'est ce qui ressort, en substance, du message du chef de l'Etat, lu en son nom par le conseiller à la présidence de la République, Mohamed Ali Boughazi, lors d'une conférence historique intitulée «Lecture juridique et historique des massacres du 8 Mai 1945», tenue jeudi, à Sétif, qui a abrité les festivités officielles de la commémoration de ces carnages, il y a 64 ans. Pour tourner définitivement cette «page noire de l'histoire», Abdelaziz Bouteflika recommande aux deux pays de trouver ensemble «la voie originale qui permettra de surmonter les traumatismes causés au peuple algérien par l'Etat colonial français». Lesquels traumatismes «continuent, souvent inconsciemment, à modeler nos consciences et nos manières d'agir». La voie originale pour laquelle plaide le président Bouteflika permettra, explique-t-il, d'établir entre nos deux pays «des rapports authentiques d'amitié, sincères et véritables, dans une coopération où chacun trouvera son intérêt et des raisons d'espérer en l'avenir». Regrettant le contenu des récents discours sur le caractère prétendument positif du colonialisme français en Algérie, M. Bouteflika affirme qu'ils sont «loin de contribuer à rétablir la vérité et rendre justice à l'Algérie pour le mal qu'elle a subi». Il en est de même pour les initiatives visant à «laisser le soin aux historiens et aux sociétés civiles de reconstituer cette période de violence et d'atteinte aux droits et à la dignité du peuple algérien», que réfute catégoriquement le président de la République. Il tient, tout de même, à relever que «nous ne pouvons pas faire porter au peuple français tout entier la responsabilité des malheurs et des souffrances, qu'en son nom, le colonialisme français nous a causés». Evoquant l'importance historique que revêt la date du 8 mai 1945, le président Bouteflika relève qu'elle «porte un témoignage accablant sur la nature du colonialisme, sa brutalité, son inhumanité et sa barbarie». Elle marque également «une étape cruciale dans le renforcement et l'unification du mouvement national, préparant ainsi la lutte armée lancée à partir du 1er novembre 1954». Les milliers de victimes tombées durant ces évènements ne sont pas mortes vainement puisque dira-t-il, «elles ont contribué à faire connaître au monde entier l'aspiration du peuple algérien à sa liberté, à son indépendance et à sa dignité». Elles démontrent, poursuit le président de la République que «le peuple algérien n'a jamais accepté la domination coloniale et que, par sa lutte inégale et sans merci, il a su préserver sa personnalité et témoigner de son amour de la liberté».