La «voie originale» pour laquelle plaide le Président Bouteflika permettra d'établir entre les deux pays «des rapports authentiques d'amitié sincère et véritable dans une coopération où chacun trouvera son intérêt et des raisons d'espérer dans l'avenir». La «voie originale» pour laquelle plaide le Président Bouteflika permettra d'établir entre les deux pays «des rapports authentiques d'amitié sincère et véritable dans une coopération où chacun trouvera son intérêt et des raisons d'espérer dans l'avenir». Les deux Etats algérien et Français s'attèlent, actuellement, en usant des canaux diplomatiques, à rechercher des moyens de surmonter le contentieux historique entre les deux pays ayant carrément émoussé la fougue de la refondation des relations bilatérales, a appris, hier, Midi Libre de source diplomatique. «Les deux parties sont à la recherche de moyens de concrétisation de l'idée de la voie originale prônée par le Président Bouteflika», précise-t-on. D'ailleurs, notre interlocuteur n'hésite pas à affirmer que la programmation de la visite du chef de l'Etat à Paris pourrait «éventuellement être tributaire de l'évolution de cette nouvelle étape». «Cette visite n'est nullement compromise et il n'est pas à écarter que ce déplacement puisse intervenir en juin, tel qu'annoncé, tout dépend des résultats sur lesquels déboucheront ces discussions en cours», insiste notre source en rappelant que le chef de l'Etat avait «donné son accord de principe qu'il compte honorer correctement». Toutefois, confie en substance notre interlocuteur, le Président Bouteflika tient à «rehausser cette visite en lui accordant un caractère mémorable». «Il est clair que le chef de l'Etat souhaiterait que des efforts soient consentis des deux côtés pour que cette visite ne soit pas limitée à la signature de conventions anodines», affirme notre source sans pour autant donner davantage de détails sur le nature de la «voie» recherchée. Saisissant l'occasion de la commémoration des évènements des massacres du 8 mai 45, il y a 64 ans, le président de la République avait, rappelons-le, relancé le débat autour du devoir fait à l'ancien colonisateur d'assumer les bavures commises dans notre pays. Une étape de laquelle est, à son sens, tributaire, toute démarche visant à enclencher de «véritables relations d'amitié». Pour tourner définitivement cette «page noire de l'histoire», M. Abdelaziz Bouteflika avait recommandé aux deux pays de trouver ensemble «la voie originale qui permettra de surmonter les traumatismes causés au peuple algérien par l'Etat colonial français». Lesquels traumatismes «continuent, souvent inconsciemment, à modeler nos consciences et nos manières d'agir». La «voie originale» pour laquelle plaide le Président Bouteflika permettra, explique-t-il, d'établir entre nos deux pays «des rapports authentiques d'amitié sincère et véritable dans une coopération où chacun trouvera son intérêt et des raisons d'espérer dans l'avenir». Regrettant le contenu des récents discours sur le caractère prétendument positif du colonialisme français en Algérie, M. Bouteflika commentait qu'ils sont «loin de contribuer à rétablir la vérité et rendre justice à l'Algérie pour le mal qu'elle a subi». Dans une récente visite à Alger, le secrétaire d'Etat français à la défense et aux anciens combattants, affirmait à propos de la visite d'Abdelaziz Bouteflika qu'«Il reste du travail à faire et des sujets à approfondir dans tous les domaines, notamment économiques et ceux de la mémoire et de la défense». Les deux Etats algérien et Français s'attèlent, actuellement, en usant des canaux diplomatiques, à rechercher des moyens de surmonter le contentieux historique entre les deux pays ayant carrément émoussé la fougue de la refondation des relations bilatérales, a appris, hier, Midi Libre de source diplomatique. «Les deux parties sont à la recherche de moyens de concrétisation de l'idée de la voie originale prônée par le Président Bouteflika», précise-t-on. D'ailleurs, notre interlocuteur n'hésite pas à affirmer que la programmation de la visite du chef de l'Etat à Paris pourrait «éventuellement être tributaire de l'évolution de cette nouvelle étape». «Cette visite n'est nullement compromise et il n'est pas à écarter que ce déplacement puisse intervenir en juin, tel qu'annoncé, tout dépend des résultats sur lesquels déboucheront ces discussions en cours», insiste notre source en rappelant que le chef de l'Etat avait «donné son accord de principe qu'il compte honorer correctement». Toutefois, confie en substance notre interlocuteur, le Président Bouteflika tient à «rehausser cette visite en lui accordant un caractère mémorable». «Il est clair que le chef de l'Etat souhaiterait que des efforts soient consentis des deux côtés pour que cette visite ne soit pas limitée à la signature de conventions anodines», affirme notre source sans pour autant donner davantage de détails sur le nature de la «voie» recherchée. Saisissant l'occasion de la commémoration des évènements des massacres du 8 mai 45, il y a 64 ans, le président de la République avait, rappelons-le, relancé le débat autour du devoir fait à l'ancien colonisateur d'assumer les bavures commises dans notre pays. Une étape de laquelle est, à son sens, tributaire, toute démarche visant à enclencher de «véritables relations d'amitié». Pour tourner définitivement cette «page noire de l'histoire», M. Abdelaziz Bouteflika avait recommandé aux deux pays de trouver ensemble «la voie originale qui permettra de surmonter les traumatismes causés au peuple algérien par l'Etat colonial français». Lesquels traumatismes «continuent, souvent inconsciemment, à modeler nos consciences et nos manières d'agir». La «voie originale» pour laquelle plaide le Président Bouteflika permettra, explique-t-il, d'établir entre nos deux pays «des rapports authentiques d'amitié sincère et véritable dans une coopération où chacun trouvera son intérêt et des raisons d'espérer dans l'avenir». Regrettant le contenu des récents discours sur le caractère prétendument positif du colonialisme français en Algérie, M. Bouteflika commentait qu'ils sont «loin de contribuer à rétablir la vérité et rendre justice à l'Algérie pour le mal qu'elle a subi». Dans une récente visite à Alger, le secrétaire d'Etat français à la défense et aux anciens combattants, affirmait à propos de la visite d'Abdelaziz Bouteflika qu'«Il reste du travail à faire et des sujets à approfondir dans tous les domaines, notamment économiques et ceux de la mémoire et de la défense».