Les membres de la Coordination nationale des sections du Conseil national des enseignants du supérieur (CNES) ont lancé, à l'issue d'une réunion ce week-end, une pétition pour «dénoncer l'autoritarisme et l'arbitraire qui sévissent au sein de l'Université algérienne et aussi exiger la réhabilitation de M. Rouadjia et des autres enseignants indûment sanctionnés dans leurs fonctions et leurs droits». La coordination regrette également que «les enseignants hospitalo-universitaires se battent seuls alors que d'autres secteurs de l'éducation sont eux aussi concernés par leurs revendications». La pétition évoque l'affaire de l'enseignant Rouadjia contre lequel le recteur de l'université de M'sila, Slimane Barhoumi, a décidé de porter plainte, au motif de diffamation et le suspendit de ses fonctions en date du 22 juin 2008 avec blocage de son salaire. La coordination trouve la sanction infligée «inadmissible car elle ne relève pas de la prétendue diffamation arguée par le recteur de M'sila, mais d'un délit d'opinion.» «Notre corporation vit maintenant dans la crainte et la terreur d'une administration dirigée par des recteurs, doyens, directeurs qui, le moins qu'on puisse dire, règnent en potentats dans des établissements où les enseignants sont devenus des sujets», regrettent les syndicalistes Les membres de la Coordination nationale des sections du Conseil national des enseignants du supérieur (CNES) ont lancé, à l'issue d'une réunion ce week-end, une pétition pour «dénoncer l'autoritarisme et l'arbitraire qui sévissent au sein de l'Université algérienne et aussi exiger la réhabilitation de M. Rouadjia et des autres enseignants indûment sanctionnés dans leurs fonctions et leurs droits». La coordination regrette également que «les enseignants hospitalo-universitaires se battent seuls alors que d'autres secteurs de l'éducation sont eux aussi concernés par leurs revendications». La pétition évoque l'affaire de l'enseignant Rouadjia contre lequel le recteur de l'université de M'sila, Slimane Barhoumi, a décidé de porter plainte, au motif de diffamation et le suspendit de ses fonctions en date du 22 juin 2008 avec blocage de son salaire. La coordination trouve la sanction infligée «inadmissible car elle ne relève pas de la prétendue diffamation arguée par le recteur de M'sila, mais d'un délit d'opinion.» «Notre corporation vit maintenant dans la crainte et la terreur d'une administration dirigée par des recteurs, doyens, directeurs qui, le moins qu'on puisse dire, règnent en potentats dans des établissements où les enseignants sont devenus des sujets», regrettent les syndicalistes