Deux maisons de l'artisanat et des métiers seront réceptionnées avant la fin du premier semestre 2009 à M'sila et Bou-Saâda. D'un coût total de plus de 50 millions de DA, ces deux infrastructures ont atteint des taux respectifs d'avancement des travaux de 98 % et de 92 %. Ces projets ont été inscrits dans le cadre du programme de protection et de relance de l'artisanat traditionnel qui constitue, à la fois, un pan du patrimoine culturel et un générateur de postes d'emploi. A la Chambre locale de l'artisanat et des métiers (CAM), on relève l'importance de ces deux équipements pour la survie de l'artisanat traditionnel qui emploie directement 2.000 artisans et, indirectement, le double de ce chiffre. Les deux infrastructures offriront, à terme, selon les responsables de la CAM, un "espace vital" pour la vente des produits artisanaux, notamment les produits en laine à la valeur inestimable et combleront le vide laissé par la fermeture, durant les années 1990, de la coopérative de tissage traditionnel. Elles contribueront en outre à la sauvegarde de nombre de métiers "menacés d'extinction" dont le tissage de tapis et de couvertures (henbel, hawli) et la sparterie (façonnage de l'alfa). La DPMEA œuvre, en outre, selon ses responsables, à lutter contre l'artisanat informel par la création d'une banque de données sur l'artisanat traditionnel et le suivi des aides accordées par le Fonds national de soutien à l'artisanat traditionnel. Deux maisons de l'artisanat et des métiers seront réceptionnées avant la fin du premier semestre 2009 à M'sila et Bou-Saâda. D'un coût total de plus de 50 millions de DA, ces deux infrastructures ont atteint des taux respectifs d'avancement des travaux de 98 % et de 92 %. Ces projets ont été inscrits dans le cadre du programme de protection et de relance de l'artisanat traditionnel qui constitue, à la fois, un pan du patrimoine culturel et un générateur de postes d'emploi. A la Chambre locale de l'artisanat et des métiers (CAM), on relève l'importance de ces deux équipements pour la survie de l'artisanat traditionnel qui emploie directement 2.000 artisans et, indirectement, le double de ce chiffre. Les deux infrastructures offriront, à terme, selon les responsables de la CAM, un "espace vital" pour la vente des produits artisanaux, notamment les produits en laine à la valeur inestimable et combleront le vide laissé par la fermeture, durant les années 1990, de la coopérative de tissage traditionnel. Elles contribueront en outre à la sauvegarde de nombre de métiers "menacés d'extinction" dont le tissage de tapis et de couvertures (henbel, hawli) et la sparterie (façonnage de l'alfa). La DPMEA œuvre, en outre, selon ses responsables, à lutter contre l'artisanat informel par la création d'une banque de données sur l'artisanat traditionnel et le suivi des aides accordées par le Fonds national de soutien à l'artisanat traditionnel.