Les conscrits du service national, qui ont été victimes du terrorisme durant la décennie noire, sont en colère. Ils n'ont pas hésité, comme ils le font périodiquement depuis quelques temps déjà, à manifester publiquement leur fronde. Ainsi, hier, ils étaient plusieurs dizaines à avoir tenu un sit-in devant le siège du ministère de la Défense nationale (MDN). Venus de différentes régions du pays, même des plus éloignées, ces jeunes et moins jeunes sont porteurs d'une plateforme de revendications qu'ils ont, à vrai dire, déjà soumis aux responsables du MDN. Selon un représentant de ces victimes du terrorisme, dont une délégation a été reçue hier au siège du ministère, les revendications sont légitimes. Ainsi, ils demandent «la réhabilitation de cette catégorie qui a participé activement à la sauvegarde de la République, confrontée alors au terrorisme». Ils demandent aussi, et c'est là leur principale revendication, à bénéficier d'une retraite militaire. Ils revendiquent en troisième lieu une indemnisation, alors que le quatrième point sur lequel ils ont particulièrement insisté également, porte sur le relèvement de leur pension d'invalidité, fixée actuellement à 1.700 DA pour une invalidité à 60%, et 2.800 DA pour une invalidité à 100%. «Nous sommes déjà en grève de la faim et nous ne quitterons pas ce lieu avant d'avoir obtenu satisfaction. Nous lançons un appel au président de la République car nous sommes les oubliés de la Réconciliation nationale», nous ont-ils indiqué à l'unisson, hier . Les conscrits du service national, qui ont été victimes du terrorisme durant la décennie noire, sont en colère. Ils n'ont pas hésité, comme ils le font périodiquement depuis quelques temps déjà, à manifester publiquement leur fronde. Ainsi, hier, ils étaient plusieurs dizaines à avoir tenu un sit-in devant le siège du ministère de la Défense nationale (MDN). Venus de différentes régions du pays, même des plus éloignées, ces jeunes et moins jeunes sont porteurs d'une plateforme de revendications qu'ils ont, à vrai dire, déjà soumis aux responsables du MDN. Selon un représentant de ces victimes du terrorisme, dont une délégation a été reçue hier au siège du ministère, les revendications sont légitimes. Ainsi, ils demandent «la réhabilitation de cette catégorie qui a participé activement à la sauvegarde de la République, confrontée alors au terrorisme». Ils demandent aussi, et c'est là leur principale revendication, à bénéficier d'une retraite militaire. Ils revendiquent en troisième lieu une indemnisation, alors que le quatrième point sur lequel ils ont particulièrement insisté également, porte sur le relèvement de leur pension d'invalidité, fixée actuellement à 1.700 DA pour une invalidité à 60%, et 2.800 DA pour une invalidité à 100%. «Nous sommes déjà en grève de la faim et nous ne quitterons pas ce lieu avant d'avoir obtenu satisfaction. Nous lançons un appel au président de la République car nous sommes les oubliés de la Réconciliation nationale», nous ont-ils indiqué à l'unisson, hier .