Le groupe de réfractaires, dont l'âge varie entre 25 et 27 ans, envisageait de traverser la mer à bord de deux embarcations «zodiac», à partir de la plage de Cap Falcon dans la daïra d'Ain Turck. Le groupe de réfractaires, dont l'âge varie entre 25 et 27 ans, envisageait de traverser la mer à bord de deux embarcations «zodiac», à partir de la plage de Cap Falcon dans la daïra d'Ain Turck. Cinquante-neuf migrants clandestins ont été interceptés lundi au large d'Oran et de Ghazaouet (Tlemcen), ont annoncé les gardes-côtes dans un communiqué rendu public. L'arrestation d'un premier groupe de 45 migrants clandestins a été opérée vers 5 heures du matin au large d'Oran par l'unité «Saher 347» des gardes-côtes. Le groupe de réfractaires, dont l'âge varie entre 25 et 27 ans, envisageait de traverser la mer à bord de deux embarcations «zodiac», à partir de la plage de Cap Falcon dans la daïra d'Ain Turck. Reconduits vers le port d'Oran, trois d'entre eux étaient dans un état de santé jugé très grave. Deux ambulances ont été mobilisées pour les premiers soins, a précisé la même source. La deuxième opération s'est déroulée la matinée de la même journée au large de Ghazaouet dans la wilaya de Tlemcen, et s'est soldée par l'arrestation de quatorze personnes à bord d'une embarcation de pêche, selon la même source. Ce phénomène des «harragas» a, rappelons-le, fait son apparition dans notre pays durant l'année 2006 dans l'ouest algérien, plus proche des côtes espagnoles, et ne cesse d'augmenter, depuis, pour finir par s'ériger en un véritable fléau social. Selon les chiffres officiels, notre pays a enregistré plus de 3.600 cas de harragas depuis 2006, mais qui ne sont évidement pas tous des Algériens dans la mesure où notre pays est aussi convoité par des ressortissant africains qui y voit une porte de sortie vers l'autre rive de la Méditerranée. De janvier à octobre 2008, les Forces navales algériennes ont intercepté, dans le cadre de la lutte contre l'émigration clandestine, 1.533 émigrants clandestins. Durant l'année 2007, 1.530 harragas ont été interceptés, dont 1.485 algériens. En 2006, pas moins de 1.016 personnes ont été arrêtées et 29 corps repêchés en 2005. Ces statistiques, malheureusement, sont claires, le nombre des harragas prend de l'ampleur. Ni le risque de périr en mer ni le nouveau code pénal algérien, adopté le 31 août, qui prévoit des peines de prison pour les harragas ne semblent dissuader nos jeunes de traverser le large dans des embarcations de fortune mettant en péril leurs vies. Dans leur tête l'objectif est tout tracé. Ils veulent aller à la recherche d'une «soi- disant» vie meilleure. Mais la désillusion arrive vite. Cet acte, combien périlleux, presque suicidaire, s'achève souvent par une tragédie. Les statistique du nombre de corps inertes rejetés par la mer sont d'ailleurs là pour en témoigner. Cinquante-neuf migrants clandestins ont été interceptés lundi au large d'Oran et de Ghazaouet (Tlemcen), ont annoncé les gardes-côtes dans un communiqué rendu public. L'arrestation d'un premier groupe de 45 migrants clandestins a été opérée vers 5 heures du matin au large d'Oran par l'unité «Saher 347» des gardes-côtes. Le groupe de réfractaires, dont l'âge varie entre 25 et 27 ans, envisageait de traverser la mer à bord de deux embarcations «zodiac», à partir de la plage de Cap Falcon dans la daïra d'Ain Turck. Reconduits vers le port d'Oran, trois d'entre eux étaient dans un état de santé jugé très grave. Deux ambulances ont été mobilisées pour les premiers soins, a précisé la même source. La deuxième opération s'est déroulée la matinée de la même journée au large de Ghazaouet dans la wilaya de Tlemcen, et s'est soldée par l'arrestation de quatorze personnes à bord d'une embarcation de pêche, selon la même source. Ce phénomène des «harragas» a, rappelons-le, fait son apparition dans notre pays durant l'année 2006 dans l'ouest algérien, plus proche des côtes espagnoles, et ne cesse d'augmenter, depuis, pour finir par s'ériger en un véritable fléau social. Selon les chiffres officiels, notre pays a enregistré plus de 3.600 cas de harragas depuis 2006, mais qui ne sont évidement pas tous des Algériens dans la mesure où notre pays est aussi convoité par des ressortissant africains qui y voit une porte de sortie vers l'autre rive de la Méditerranée. De janvier à octobre 2008, les Forces navales algériennes ont intercepté, dans le cadre de la lutte contre l'émigration clandestine, 1.533 émigrants clandestins. Durant l'année 2007, 1.530 harragas ont été interceptés, dont 1.485 algériens. En 2006, pas moins de 1.016 personnes ont été arrêtées et 29 corps repêchés en 2005. Ces statistiques, malheureusement, sont claires, le nombre des harragas prend de l'ampleur. Ni le risque de périr en mer ni le nouveau code pénal algérien, adopté le 31 août, qui prévoit des peines de prison pour les harragas ne semblent dissuader nos jeunes de traverser le large dans des embarcations de fortune mettant en péril leurs vies. Dans leur tête l'objectif est tout tracé. Ils veulent aller à la recherche d'une «soi- disant» vie meilleure. Mais la désillusion arrive vite. Cet acte, combien périlleux, presque suicidaire, s'achève souvent par une tragédie. Les statistique du nombre de corps inertes rejetés par la mer sont d'ailleurs là pour en témoigner.