L'intégration de programmes de prévention des traumatismes crâniens et de la colonne vertébrale dans le système éducatif a été souligné lundi à Alger à la clôture du 59ème congrès de la Société de neurochirurgie de langue française (SNCLF). L'intégration de programmes de prévention des traumatismes crâniens et de la colonne vertébrale dans le système éducatif a été souligné lundi à Alger à la clôture du 59ème congrès de la Société de neurochirurgie de langue française (SNCLF). L'école pourra jouer un rôle important dans la sensibilisation des enfants aux dommages physiques notamment crâniens causés lors d'accidents, a indiqué Mme Gail Rosseau, neurochirurgienne et chef de service chirurgie à l'hôpital neurologique et orthopédique de Chicago (Etat-Unis d'Amérique). Affirmant que les traumatismes crâniens et de la colonne vertébrale demeurent un problème mondial, Mme Rosseau a relevé qu'au cours de l'année 2000 les traumatismes ont causé dans le monde, 5 millions de décès (3.000 par jour), 18 millions de traumatismes graves (50.000 par jour) et 10 millions d'handicapés à vie. Elle a noté que la mortalité par traumatisme est deux fois plus importante chez les hommes que chez les femmes. L'intervenante a estimé que 50 millions de traumatismes, dont 90% enregistrés dans les pays en voie de développement, sont dus aux accidents de la route, prévoyant, dans 20 ans, une augmentation mondiale de 65% dans ces pays, et une baisse de 30% dans les pays industrialisés. Estimant le coût mondial à 518 milliards de dollars par an, Mme Rosseau a indiqué qu'en Afrique, 58% des lits des services de chirurgie sont occupés, au moins 20 jours, par des cas de traumatisme crânien. Par ailleurs, la chirurgienne a révélé le lancement au sein d'une école à Alger (école du 5 Juillet 1962 à Staoueli) d'un programme scolaire élaboré par la Fondation américaine "Penser d'abord" (Think First) sur la prévention des traumatismes dus à des accidents, au profit des élèves. Ce programme initie les jeunes, par des jeux et des vidéos, notamment à la sécurité routière, dans les aires de jeux et dans la piscine et propose une vidéo de 45 minutes sur l'anatomie humaine. L'école pourra jouer un rôle important dans la sensibilisation des enfants aux dommages physiques notamment crâniens causés lors d'accidents, a indiqué Mme Gail Rosseau, neurochirurgienne et chef de service chirurgie à l'hôpital neurologique et orthopédique de Chicago (Etat-Unis d'Amérique). Affirmant que les traumatismes crâniens et de la colonne vertébrale demeurent un problème mondial, Mme Rosseau a relevé qu'au cours de l'année 2000 les traumatismes ont causé dans le monde, 5 millions de décès (3.000 par jour), 18 millions de traumatismes graves (50.000 par jour) et 10 millions d'handicapés à vie. Elle a noté que la mortalité par traumatisme est deux fois plus importante chez les hommes que chez les femmes. L'intervenante a estimé que 50 millions de traumatismes, dont 90% enregistrés dans les pays en voie de développement, sont dus aux accidents de la route, prévoyant, dans 20 ans, une augmentation mondiale de 65% dans ces pays, et une baisse de 30% dans les pays industrialisés. Estimant le coût mondial à 518 milliards de dollars par an, Mme Rosseau a indiqué qu'en Afrique, 58% des lits des services de chirurgie sont occupés, au moins 20 jours, par des cas de traumatisme crânien. Par ailleurs, la chirurgienne a révélé le lancement au sein d'une école à Alger (école du 5 Juillet 1962 à Staoueli) d'un programme scolaire élaboré par la Fondation américaine "Penser d'abord" (Think First) sur la prévention des traumatismes dus à des accidents, au profit des élèves. Ce programme initie les jeunes, par des jeux et des vidéos, notamment à la sécurité routière, dans les aires de jeux et dans la piscine et propose une vidéo de 45 minutes sur l'anatomie humaine.