«Regard et regard» est le titre générique de l'exposition plastique des œuvres des artistes peintres Safia Zoulid et Salah Hioun, qui égayent l'espace de la galerie Dar el Kenz. Deux tendances picturales que le visiteur est invité à découvrir et ce, jusqu'au 28 du mois en cours. «Regard et regard» est le titre générique de l'exposition plastique des œuvres des artistes peintres Safia Zoulid et Salah Hioun, qui égayent l'espace de la galerie Dar el Kenz. Deux tendances picturales que le visiteur est invité à découvrir et ce, jusqu'au 28 du mois en cours. Optant pour la technique mixte du marouflage, Safia Zoulid orne les cimaises de l'espace avec ses réalisations qu'elle baigne dans un univers à forte charge chromatique. Des tons pastels présentés dans la technique de l'aquarelle dévoilent la sensibilité artistique de la plasticienne, dont la recherche de l'équilibre du trait silencieux et du flot de lumière invite à la rêverie. «Hammam du dey», «Décryptage», «Tinhinane, reine du désert», «Côté rêve, côté jardin» ou «la Cité de nos ancêtres» sont entre autres compositions dont la thématique puise de l'empreinte et de l'histoire qu'elle tient à personnaliser avec des couleurs prononcées, à l'image de la Casbah. «Dans cette collection, je ramène de la texture dans mes aquarelles. La couleur suffit à elle-même pour traduire mes émotions», explique Safia Zoulid qui a rompu avec le motif voluptueux et l'émouvante beauté de ses sujets pour se tourner résolument vers une architecture plastique à consonance contemporaine. Des motifs, des signes, des graffitis et des formes humaines diaphanes tapissent harmonieusement ses subjectiles. Dans une autre aile de la galerie, les œuvres de l'artiste Salah Hioun convient le spectateur à défiler du regard des compositions qui mettent en valeur un langage graphique et une expression de formes révélant les doux tumultes de l'enfant de Collo. Utilisant la technique de la monogravure, l'artiste nous transporte dans le dédale de la peinture expressionniste, discrète et non moins chargée de mystères. Singulièrement charpentée, la silhouette de la femme est omniprésente dans ses tableaux. Son visage est balayé par une aura monacale, au même titre que d'autres compositions dont le trait sobre laisse émerger une atmosphère de solennité. ‘'Mémoire du temps'', ‘'Mona Lisa'', ‘'Femmes estampillées, ‘'Fenêtre sur le monde'', ‘' la Faille du crépuscule et ‘'Cascade aux nymphes'' sont autant de réalisations dont l'image métaphorique invite à une halte. Une halte qui décrypte les strates d'un temps difficilement saisissable. On y décèle dans son travail quelque esquisse de dévotion, à travers un récit pictural qu'il tient à ranger dans ‘'l'entre deux-mondes''. Il engonce ses silhouettes dans une matière pénétrée d'une triple propension : esthétique, poétique et philosophique. En clair, la peinture de Hioun, dont la vigueur de la touche se veut au service de l'intensité expressive, se résume dans la quête de traces d'un temps nourri aux sources de la mémoire. Optant pour la technique mixte du marouflage, Safia Zoulid orne les cimaises de l'espace avec ses réalisations qu'elle baigne dans un univers à forte charge chromatique. Des tons pastels présentés dans la technique de l'aquarelle dévoilent la sensibilité artistique de la plasticienne, dont la recherche de l'équilibre du trait silencieux et du flot de lumière invite à la rêverie. «Hammam du dey», «Décryptage», «Tinhinane, reine du désert», «Côté rêve, côté jardin» ou «la Cité de nos ancêtres» sont entre autres compositions dont la thématique puise de l'empreinte et de l'histoire qu'elle tient à personnaliser avec des couleurs prononcées, à l'image de la Casbah. «Dans cette collection, je ramène de la texture dans mes aquarelles. La couleur suffit à elle-même pour traduire mes émotions», explique Safia Zoulid qui a rompu avec le motif voluptueux et l'émouvante beauté de ses sujets pour se tourner résolument vers une architecture plastique à consonance contemporaine. Des motifs, des signes, des graffitis et des formes humaines diaphanes tapissent harmonieusement ses subjectiles. Dans une autre aile de la galerie, les œuvres de l'artiste Salah Hioun convient le spectateur à défiler du regard des compositions qui mettent en valeur un langage graphique et une expression de formes révélant les doux tumultes de l'enfant de Collo. Utilisant la technique de la monogravure, l'artiste nous transporte dans le dédale de la peinture expressionniste, discrète et non moins chargée de mystères. Singulièrement charpentée, la silhouette de la femme est omniprésente dans ses tableaux. Son visage est balayé par une aura monacale, au même titre que d'autres compositions dont le trait sobre laisse émerger une atmosphère de solennité. ‘'Mémoire du temps'', ‘'Mona Lisa'', ‘'Femmes estampillées, ‘'Fenêtre sur le monde'', ‘' la Faille du crépuscule et ‘'Cascade aux nymphes'' sont autant de réalisations dont l'image métaphorique invite à une halte. Une halte qui décrypte les strates d'un temps difficilement saisissable. On y décèle dans son travail quelque esquisse de dévotion, à travers un récit pictural qu'il tient à ranger dans ‘'l'entre deux-mondes''. Il engonce ses silhouettes dans une matière pénétrée d'une triple propension : esthétique, poétique et philosophique. En clair, la peinture de Hioun, dont la vigueur de la touche se veut au service de l'intensité expressive, se résume dans la quête de traces d'un temps nourri aux sources de la mémoire.