Le Premier ministre Ahmed Ouyahia s'est présenté de nouveau hier devant les membres de l'Assemblée populaire nationale (APN) pour, cette fois-ci, répondre et apporter certains éclaircissements aux préoccupations des élus du peuple. Le Premier ministre Ahmed Ouyahia s'est présenté de nouveau hier devant les membres de l'Assemblée populaire nationale (APN) pour, cette fois-ci, répondre et apporter certains éclaircissements aux préoccupations des élus du peuple. Tout au long de son exposé, Ahmed Ouyahia, balaiera d‘un revers de main les doutes émis par de nombreux députés quant à la capacité de son gouvernement à réaliser tous les projets inscrit dans l‘agenda de ce programme. Il soulignera la volonté du gouvernement de veiller à la mise en oeuvre du programme du président de la République, pour prouver au peuple que la confiance qu‘il a placée, le 9 avril dernier, en le président Bouteflika était un «bon choix». Il a rassuré les septiques sur les capacités de l‘Algérie à concrétiser, du point de vue économique, le plan d‘action du gouvernement qui vise à mettre oeuvre le programme du Président de la République. Pour convaincre les plus septiques, Ahmed Ouyahia, a rappelé que les mêmes doutes se sont exprimés concernant le programme 2004/2009 qui tablait sur la réalisation d‘un (1) million de logements et la création de deux millions de postes de travail. Sur un million de logements, a relevé Ouyahia, et au 31 mars 2009, 900.000 ont été attribués tandis que 500.000 sont en cours de réalisation. Pour le prochain quinquennat, un million de nouvelles habitations sont inscrites au programme et seront attribuées avant mars 2014. «Le défi est à la portée de l‘Algérie», a-t-il observé. Je ne réponds pas aux «procès politiques» Sur l‘emploi, il est prévu la création de deux millions d‘emploi, et en parallèle, le premier ministre souligne qu‘au 31 décembre 2008 toujours, 4,270 millions d‘emplois ont été créés dont 2,120 millions dans l‘administration et l‘agriculture, notamment, à travers l‘octroi de micro-crédits et autres dispositifs de soutien à l‘emploi. Toujours dans le même registre, il relève que sur les 100.000 PME que le Président de la République s‘était engagé à créer en 2004, 120.000 se sont concrétisé sur le terrain. Là aussi, le premier ministre souligne que «le défi est à la portée de l‘Algérie». Auparavant, le Premier ministre dira que l‘objectif est de concrétiser les résultats de ce programme sur le terrain et par la même resserrer les rangs des Algériens et Algériennes et réconforter le pluralisme démocratique en Algérie, qui est selon lui, une confrontation d‘idées et de programme, déplorant les interventions de certains parlementaires les qualifiant de «procès politiques». Continuant sur sa lancée, il soulignera que le peuple algérien est «fatigué de la surenchère et des obstacles», saluant dans ce cadre les wilaya de Tizi-Ouzou et Béjaia pour leur participation à la dernière élection présidentielle. Il a aussi rendu hommage à la «majorité silencieuse» du peuple algérien qu‘il a qualifiée «de principal soutien militant » à la réconciliation nationale. Mais, il a souligné la nécessaire participation de toutes les catégories de la société à la promotion de la réconciliation nationale pour qu‘elle soit «globale» en respectant les droits des citoyens, évitant de semer l‘anarchie et en appliquant la loi. Pour lui «l‘Etat assume son rôle», dans l‘élargissement de la réconciliation nationale, réitérant son appel à la mobilisation pour éliminer le terrorisme, tout en laissant «la porte ouverte à tous ceux qui désirent se repentir et qui veulent retrouver leur place au sein de la société». Dans ce cadre et après avoir présenté «les excuses du gouvernement pour manquement à leur égard» aux éléments du service national, blessés durant la décennie noire, le Premier ministre promet de régler leur problème les mois prochains. Il en est de même pour les autres oubliés de la réconciliation nationale, les patriotes. Il promet que l‘Etat les prendra en charge en leur prêtant assistance et en assurant leur avenir. Pour les familles des terroristes, il souligne que le gouvernement veillait sur ce dossier qu‘il a qualifié de «lourd», relevant qu‘il s‘agit de «30.000 familles dont 80% de dossiers ont été traités», dans le respect des lois et procédures et l‘administration a reçu les consignes, selon lui «d‘alléger les procédures». L‘économie de marché est irréversible Sur le plan économique, le Premier ministre assure que l‘économie de marché est «une option irréversible». Il n‘y aura pas de retour en arrière de l‘Algérie sur ses engagements avec l‘UE (Union Européenne), ni avec l‘AZAL (Zone Arabe de Libre échange), ni sur l‘adhésion à l‘Organisation mondiale du commerce (OMC), a-t-il souligné affirmant que les entreprises publiques viables continueront de bénéficier du soutien de l‘Etat. Il défend la mesure prise récemment, obligeant les sociétés étrangères qui veulent activer dans le domaine du commerce en Algérie, à ouvrir à hauteur de 30% leurs capitaux. «Nous voulons voir ce qui se passe dans ce secteur», a-t-il avancé, assurant qu‘ «il est attendu de cette mesure la baisse probable du volume des importations de l‘Algérie» qui ont atteint en 2008, la barre des 40 milliards de dollars, contre seulement 13 milliards de dollars en 2003. Mais il n‘a pas oublié de recommander aux citoyens le patriotisme économique et la préférence nationale qui sont à même de ralentir le rythme des importations. Concernant l‘absence de définition des priorités dans le plan d‘action du gouvernement, Ahmed Ouyahia que «toutes les réformes sont prioritaires », notant que le développement économique est «un tout et est complémentaire», appelant «tous les acteurs y compris les citoyens pour une mobilisation collective ». Le budget pour les cinq années à venir, estimé à 150 milliards de dollars, sera évoqué en détail après concertation avec les secteurs, a souligné Ouyahia qui assure que ce budget sera réparti selon les besoins exprimés par chaque secteur et l‘arbitrage du chef de l‘Etat. Le plan d'action du gouvernement voté à la majorité Il est à noter que le plan d'action du gouvernement a été adopté à la majorité écrasante des membre de l'APN. Les élus de l'alliance présidentielle ( FLN, RND et MSP), et les Indépendants ont, sans surprise voté pour, tandis que ceux du PT (Parti des Travailleurs) et En Nahda se sont abstenus. Seul le RCD s'est prononcé contre. A propos des Algériens détenus en Libye Au sortir des travées de l'hémicycle de l'APN, le Premier ministre Ahmed Ouyahia s'est montré peu loquace et à répondu brièvement aux questions des journalistes. L'exercice auquel il s'est astreint pendant plus de deux heures, réponses aux députés, a quelque peu émoussé son esprit. Toujours est-il que concernant la question des prisonniers algériens détenus en Libye, Ahmed Ouyahia a avancé que le «dossier est entre les mains du ministre de la Justice», lequel, selon le Premier ministre, donnera des éclaircissements quand il sera interpellé sur cet épineux problème. Concernant son refus de répondre aux critiques de l'opposition, il dira qu'en toute démocratie, il peut ne pas répondre. Enfin, sur la mesure qu'il a prise récemment sur le commerce extérieur concernant les 30% au moins pour le capital des sociétés étrangères pour des sociétés algériennes, il assure que «cette mesure est destinée à protéger les intérêts du pays». Tout au long de son exposé, Ahmed Ouyahia, balaiera d‘un revers de main les doutes émis par de nombreux députés quant à la capacité de son gouvernement à réaliser tous les projets inscrit dans l‘agenda de ce programme. Il soulignera la volonté du gouvernement de veiller à la mise en oeuvre du programme du président de la République, pour prouver au peuple que la confiance qu‘il a placée, le 9 avril dernier, en le président Bouteflika était un «bon choix». Il a rassuré les septiques sur les capacités de l‘Algérie à concrétiser, du point de vue économique, le plan d‘action du gouvernement qui vise à mettre oeuvre le programme du Président de la République. Pour convaincre les plus septiques, Ahmed Ouyahia, a rappelé que les mêmes doutes se sont exprimés concernant le programme 2004/2009 qui tablait sur la réalisation d‘un (1) million de logements et la création de deux millions de postes de travail. Sur un million de logements, a relevé Ouyahia, et au 31 mars 2009, 900.000 ont été attribués tandis que 500.000 sont en cours de réalisation. Pour le prochain quinquennat, un million de nouvelles habitations sont inscrites au programme et seront attribuées avant mars 2014. «Le défi est à la portée de l‘Algérie», a-t-il observé. Je ne réponds pas aux «procès politiques» Sur l‘emploi, il est prévu la création de deux millions d‘emploi, et en parallèle, le premier ministre souligne qu‘au 31 décembre 2008 toujours, 4,270 millions d‘emplois ont été créés dont 2,120 millions dans l‘administration et l‘agriculture, notamment, à travers l‘octroi de micro-crédits et autres dispositifs de soutien à l‘emploi. Toujours dans le même registre, il relève que sur les 100.000 PME que le Président de la République s‘était engagé à créer en 2004, 120.000 se sont concrétisé sur le terrain. Là aussi, le premier ministre souligne que «le défi est à la portée de l‘Algérie». Auparavant, le Premier ministre dira que l‘objectif est de concrétiser les résultats de ce programme sur le terrain et par la même resserrer les rangs des Algériens et Algériennes et réconforter le pluralisme démocratique en Algérie, qui est selon lui, une confrontation d‘idées et de programme, déplorant les interventions de certains parlementaires les qualifiant de «procès politiques». Continuant sur sa lancée, il soulignera que le peuple algérien est «fatigué de la surenchère et des obstacles», saluant dans ce cadre les wilaya de Tizi-Ouzou et Béjaia pour leur participation à la dernière élection présidentielle. Il a aussi rendu hommage à la «majorité silencieuse» du peuple algérien qu‘il a qualifiée «de principal soutien militant » à la réconciliation nationale. Mais, il a souligné la nécessaire participation de toutes les catégories de la société à la promotion de la réconciliation nationale pour qu‘elle soit «globale» en respectant les droits des citoyens, évitant de semer l‘anarchie et en appliquant la loi. Pour lui «l‘Etat assume son rôle», dans l‘élargissement de la réconciliation nationale, réitérant son appel à la mobilisation pour éliminer le terrorisme, tout en laissant «la porte ouverte à tous ceux qui désirent se repentir et qui veulent retrouver leur place au sein de la société». Dans ce cadre et après avoir présenté «les excuses du gouvernement pour manquement à leur égard» aux éléments du service national, blessés durant la décennie noire, le Premier ministre promet de régler leur problème les mois prochains. Il en est de même pour les autres oubliés de la réconciliation nationale, les patriotes. Il promet que l‘Etat les prendra en charge en leur prêtant assistance et en assurant leur avenir. Pour les familles des terroristes, il souligne que le gouvernement veillait sur ce dossier qu‘il a qualifié de «lourd», relevant qu‘il s‘agit de «30.000 familles dont 80% de dossiers ont été traités», dans le respect des lois et procédures et l‘administration a reçu les consignes, selon lui «d‘alléger les procédures». L‘économie de marché est irréversible Sur le plan économique, le Premier ministre assure que l‘économie de marché est «une option irréversible». Il n‘y aura pas de retour en arrière de l‘Algérie sur ses engagements avec l‘UE (Union Européenne), ni avec l‘AZAL (Zone Arabe de Libre échange), ni sur l‘adhésion à l‘Organisation mondiale du commerce (OMC), a-t-il souligné affirmant que les entreprises publiques viables continueront de bénéficier du soutien de l‘Etat. Il défend la mesure prise récemment, obligeant les sociétés étrangères qui veulent activer dans le domaine du commerce en Algérie, à ouvrir à hauteur de 30% leurs capitaux. «Nous voulons voir ce qui se passe dans ce secteur», a-t-il avancé, assurant qu‘ «il est attendu de cette mesure la baisse probable du volume des importations de l‘Algérie» qui ont atteint en 2008, la barre des 40 milliards de dollars, contre seulement 13 milliards de dollars en 2003. Mais il n‘a pas oublié de recommander aux citoyens le patriotisme économique et la préférence nationale qui sont à même de ralentir le rythme des importations. Concernant l‘absence de définition des priorités dans le plan d‘action du gouvernement, Ahmed Ouyahia que «toutes les réformes sont prioritaires », notant que le développement économique est «un tout et est complémentaire», appelant «tous les acteurs y compris les citoyens pour une mobilisation collective ». Le budget pour les cinq années à venir, estimé à 150 milliards de dollars, sera évoqué en détail après concertation avec les secteurs, a souligné Ouyahia qui assure que ce budget sera réparti selon les besoins exprimés par chaque secteur et l‘arbitrage du chef de l‘Etat. Le plan d'action du gouvernement voté à la majorité Il est à noter que le plan d'action du gouvernement a été adopté à la majorité écrasante des membre de l'APN. Les élus de l'alliance présidentielle ( FLN, RND et MSP), et les Indépendants ont, sans surprise voté pour, tandis que ceux du PT (Parti des Travailleurs) et En Nahda se sont abstenus. Seul le RCD s'est prononcé contre. A propos des Algériens détenus en Libye Au sortir des travées de l'hémicycle de l'APN, le Premier ministre Ahmed Ouyahia s'est montré peu loquace et à répondu brièvement aux questions des journalistes. L'exercice auquel il s'est astreint pendant plus de deux heures, réponses aux députés, a quelque peu émoussé son esprit. Toujours est-il que concernant la question des prisonniers algériens détenus en Libye, Ahmed Ouyahia a avancé que le «dossier est entre les mains du ministre de la Justice», lequel, selon le Premier ministre, donnera des éclaircissements quand il sera interpellé sur cet épineux problème. Concernant son refus de répondre aux critiques de l'opposition, il dira qu'en toute démocratie, il peut ne pas répondre. Enfin, sur la mesure qu'il a prise récemment sur le commerce extérieur concernant les 30% au moins pour le capital des sociétés étrangères pour des sociétés algériennes, il assure que «cette mesure est destinée à protéger les intérêts du pays».