Un composant du thé vert pourrait se révéler efficace pour éviter une contamination par le virus du sida au cours de relations sexuelles, affirme une étude allemande publiée mardi dans l'édition en ligne des Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS). Cette étude de l'université d'Heibelberg et de l'Institut de virologie expérimentale de Hambourg a montré que le gallate d'Epigallocatechin (EGCG), un polyphénol ou tanin végétal du thé vert, a la capacité d'inhiber une protéïne du sperme qui a tendance à servir de vecteur et de propagateur du virus du sida. "Une fraction de peptide contenue dans le sperme humain renforce de façon constante une infection par le VIH. Des fibrilles, baptisées propagateurs d'infection du virus par le sperme (SEVI, Semen-derived enhancer of virus infection), (...) captent des éléments viraux et les accrochent à leur cellule cible, propageant la fusion du virus dans ces cellules", expliquent les chercheurs du Heinrich-Pette-Institute de Hambourg. "Pour ces raisons, nous avons supposé que l'inclusion d'un inhibiteur de SEVI en tant que microbicide pourrait améliorer la prévention de la transmission du sida par les relations sexuelles", expliquent les chercheurs. Ils ont démontré que l'application locale, chez les femmes, d'une solution à basse dose de polyphénol de thé vert (EGCG) peut "anihiler de façon efficace les propriétés de développement de l'infection". Alors que la vaste majorité des 33 millions de séroposifs dans le monde ont été infectées par le VIH au cours de relations hétérosexuelles et que 96% des nouvelles contaminations interviennent dans les pays pauvres, les chercheurs estiment que la découverte des propriétés inhibitrices du composant du thé vert est "prometteuse". "Cela peut apporter une méthode simple et peu coûteuse de prévention, particulièrement dans les milieux défavorisés", ajoutent les chercheurs. "L'EGCG apparaît comme un supplément prometteur aux microbicides antirétroviraux afin de réduire la transmission du sida par les relations sexuelles", conclut l'étude. L'EGCG du thé vert a déjà été reconnu pour ses propriétés antitumorales, antioxidantes, antibactériennes et antivirales. Un composant du thé vert pourrait se révéler efficace pour éviter une contamination par le virus du sida au cours de relations sexuelles, affirme une étude allemande publiée mardi dans l'édition en ligne des Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS). Cette étude de l'université d'Heibelberg et de l'Institut de virologie expérimentale de Hambourg a montré que le gallate d'Epigallocatechin (EGCG), un polyphénol ou tanin végétal du thé vert, a la capacité d'inhiber une protéïne du sperme qui a tendance à servir de vecteur et de propagateur du virus du sida. "Une fraction de peptide contenue dans le sperme humain renforce de façon constante une infection par le VIH. Des fibrilles, baptisées propagateurs d'infection du virus par le sperme (SEVI, Semen-derived enhancer of virus infection), (...) captent des éléments viraux et les accrochent à leur cellule cible, propageant la fusion du virus dans ces cellules", expliquent les chercheurs du Heinrich-Pette-Institute de Hambourg. "Pour ces raisons, nous avons supposé que l'inclusion d'un inhibiteur de SEVI en tant que microbicide pourrait améliorer la prévention de la transmission du sida par les relations sexuelles", expliquent les chercheurs. Ils ont démontré que l'application locale, chez les femmes, d'une solution à basse dose de polyphénol de thé vert (EGCG) peut "anihiler de façon efficace les propriétés de développement de l'infection". Alors que la vaste majorité des 33 millions de séroposifs dans le monde ont été infectées par le VIH au cours de relations hétérosexuelles et que 96% des nouvelles contaminations interviennent dans les pays pauvres, les chercheurs estiment que la découverte des propriétés inhibitrices du composant du thé vert est "prometteuse". "Cela peut apporter une méthode simple et peu coûteuse de prévention, particulièrement dans les milieux défavorisés", ajoutent les chercheurs. "L'EGCG apparaît comme un supplément prometteur aux microbicides antirétroviraux afin de réduire la transmission du sida par les relations sexuelles", conclut l'étude. L'EGCG du thé vert a déjà été reconnu pour ses propriétés antitumorales, antioxidantes, antibactériennes et antivirales.