Hier, les membres du Conseil de la nation ont eu à débattre du plan d'action du gouvernement portant mise en œuvre du programme quinquennal du président de la République. Ils étaient tout au plus une quarantaine de sénateurs, sur les 146 que compte la chambre haute du Parlement, Àà s'être déplacés au Sénat. Une dizaine d'entre-eux seulement est intervenue sur les voies et moyens qui seront mis en action pour concrétiser le programme du chef de l'Etat que plusieurs ont qualifié «d'ambitieux», mais qui prêcherait, selon eux, par quelques «insuffisances», qu'il faudrait combler. Le renforcement et la consolidation de la réconciliation nationale ont été au centre de leurs préoccupations. «C'est la pierre angulaire sur laquelle repose tout développement économique et social», ont-ils souligné, appelant le gouvernement à prendre de nouvelles mesures à même de permettre de tourner cette page douloureuse de la nation et se consacrer aux tâches de l'édification du pays. Après ce fut autour des chefs de groupes parlementaires d'occuper le pupitre. Les représentants du tiers présidentiel, du FLN, du RND et du MSP ont accordé leurs violons, développant quasiment les mêmes thèmes. Pour le chef de groupe du MSP, «il ne saurait y avoir de développement dans tous les domaines, sans paix et stabilité». Une condition et un objectif que seuls, selon lui, le renforcement et la consolidation de la réconciliation nationale permettent d'atteindre. Dans le même sillage, il estime qu'il faut engager «un dialogue» à tous les niveaux avec les jeunes en proie à des «déviations et victimes de fléaux» qui minent cette frange vulnérable de la population. Il estime également qu'il y a urgence dans la promulgation des statuts et des régimes indemnitaires des fonctionnaires de la Fonction publique, comme il y a urgence à promulguer, aussi, la révision des codes communal et de wilaya pour clarifier les «relations entre l'élu et l'administration», et offrir «de meilleures conditions socioprofessionnelles à l'édile communal». Sur le plan économique, il rappelle le choc pétrolier de 1986 et estime qu'il faudrait tirer des leçons de cette expérience et s'armer «de vigilance» et préconise «une bonne gouvernance», à même de nous prémunir des effets néfastes de la crise financière et économique qui secoue le monde, souhaitant, dans ce contexte, «la création de banques islamiques». Quant à celui du RND, il s'interroge «s'il faut rester les bras croisés devant le phénomène de l'import/import» et se félicite des dernières mesures prises par le gouvernement en faveur des médicaments fabriqués localement malgré «la pression des lobbys» qui gérent ce secteur et se félicite également des investissements publics qui créent des postes d'emploi et génèrent une croissance, estimant urgent de moderniser l'administration et la poursuite des réformes. Il souhaite que le secteur agricole retienne davantage l'attention des pouvoirs publics, partant du fait que «le travail de la terre nous permet de sortir de la dépendance alimentaire de l'étranger». Le chef de groupe du vieux parti, le FLN, lui, rejoint son partenaire de l'Alliance présidentielle sur le sujet de la réconciliation nationale et signale également l'«urgence de la promulgation des codes communal et de wilaya». Il réclame davantage d'efforts dans tous les domaines et tous les niveaux pour le développement du secteur de l'agriculture pour «nous assurer une autosuffisance alimentaire», estimant nécessaire d'accroître les facilités pour les agriculteurs et les éleveurs et salue l'effacement des dettes dont ont bénéficié les fellahs. Enfin, le représentant du tiers présidentiel est du même avis que ses pairs de l'Alliance présidentielle sur la question de la réconciliation nationale, exprimant ses craintes sur l'avenir de la jeunesse si elle n'est pas prise en charge sérieusement. Ses craintes, ils les expriment aussi sur les questions de la lutte contre le chômage et la corruption, appelant le gouvernement à promouvoir une industrie productive, à protéger la production nationale et à exercer un contrôle sur les projets de développement contenus dans le programme du président de la République et estimés à 150 milliards de dollars. Le Premier ministre répondra aujourd'hui aux membres du Conseil de la nation. Hier, les membres du Conseil de la nation ont eu à débattre du plan d'action du gouvernement portant mise en œuvre du programme quinquennal du président de la République. Ils étaient tout au plus une quarantaine de sénateurs, sur les 146 que compte la chambre haute du Parlement, Àà s'être déplacés au Sénat. Une dizaine d'entre-eux seulement est intervenue sur les voies et moyens qui seront mis en action pour concrétiser le programme du chef de l'Etat que plusieurs ont qualifié «d'ambitieux», mais qui prêcherait, selon eux, par quelques «insuffisances», qu'il faudrait combler. Le renforcement et la consolidation de la réconciliation nationale ont été au centre de leurs préoccupations. «C'est la pierre angulaire sur laquelle repose tout développement économique et social», ont-ils souligné, appelant le gouvernement à prendre de nouvelles mesures à même de permettre de tourner cette page douloureuse de la nation et se consacrer aux tâches de l'édification du pays. Après ce fut autour des chefs de groupes parlementaires d'occuper le pupitre. Les représentants du tiers présidentiel, du FLN, du RND et du MSP ont accordé leurs violons, développant quasiment les mêmes thèmes. Pour le chef de groupe du MSP, «il ne saurait y avoir de développement dans tous les domaines, sans paix et stabilité». Une condition et un objectif que seuls, selon lui, le renforcement et la consolidation de la réconciliation nationale permettent d'atteindre. Dans le même sillage, il estime qu'il faut engager «un dialogue» à tous les niveaux avec les jeunes en proie à des «déviations et victimes de fléaux» qui minent cette frange vulnérable de la population. Il estime également qu'il y a urgence dans la promulgation des statuts et des régimes indemnitaires des fonctionnaires de la Fonction publique, comme il y a urgence à promulguer, aussi, la révision des codes communal et de wilaya pour clarifier les «relations entre l'élu et l'administration», et offrir «de meilleures conditions socioprofessionnelles à l'édile communal». Sur le plan économique, il rappelle le choc pétrolier de 1986 et estime qu'il faudrait tirer des leçons de cette expérience et s'armer «de vigilance» et préconise «une bonne gouvernance», à même de nous prémunir des effets néfastes de la crise financière et économique qui secoue le monde, souhaitant, dans ce contexte, «la création de banques islamiques». Quant à celui du RND, il s'interroge «s'il faut rester les bras croisés devant le phénomène de l'import/import» et se félicite des dernières mesures prises par le gouvernement en faveur des médicaments fabriqués localement malgré «la pression des lobbys» qui gérent ce secteur et se félicite également des investissements publics qui créent des postes d'emploi et génèrent une croissance, estimant urgent de moderniser l'administration et la poursuite des réformes. Il souhaite que le secteur agricole retienne davantage l'attention des pouvoirs publics, partant du fait que «le travail de la terre nous permet de sortir de la dépendance alimentaire de l'étranger». Le chef de groupe du vieux parti, le FLN, lui, rejoint son partenaire de l'Alliance présidentielle sur le sujet de la réconciliation nationale et signale également l'«urgence de la promulgation des codes communal et de wilaya». Il réclame davantage d'efforts dans tous les domaines et tous les niveaux pour le développement du secteur de l'agriculture pour «nous assurer une autosuffisance alimentaire», estimant nécessaire d'accroître les facilités pour les agriculteurs et les éleveurs et salue l'effacement des dettes dont ont bénéficié les fellahs. Enfin, le représentant du tiers présidentiel est du même avis que ses pairs de l'Alliance présidentielle sur la question de la réconciliation nationale, exprimant ses craintes sur l'avenir de la jeunesse si elle n'est pas prise en charge sérieusement. Ses craintes, ils les expriment aussi sur les questions de la lutte contre le chômage et la corruption, appelant le gouvernement à promouvoir une industrie productive, à protéger la production nationale et à exercer un contrôle sur les projets de développement contenus dans le programme du président de la République et estimés à 150 milliards de dollars. Le Premier ministre répondra aujourd'hui aux membres du Conseil de la nation.