Le Pakistan a été frappé mercredi par un nouvel attentat à l'explosif qui a visé un immeuble de la police dans la ville de Lahore (est) faisant 23 morts et 250 blessés au moment où l'armée pakistanaise est engagée dans une vaste offensive contre les rebelles talibans dans le nord-ouest du pays. Le Pakistan a été frappé mercredi par un nouvel attentat à l'explosif qui a visé un immeuble de la police dans la ville de Lahore (est) faisant 23 morts et 250 blessés au moment où l'armée pakistanaise est engagée dans une vaste offensive contre les rebelles talibans dans le nord-ouest du pays. L'attentat de Lahore a eu lieu lorsqu'un individu a essayé de forcer un barrage pour approcher au maximum sa voiture bourrée d'explosifs du bâtiment, selon le chef de l'administration de la municipalité de la ville, Sajjad Bhutta. Le véhicule a explosé avant de pouvoir pénétrer dans l'immeuble et a complètement détruit le bâtiment qui abrite les services de police-secours et endommagé plusieurs immeubles adjacents, selon la même source. Le complexe visé comprend aussi un important commissariat et les locaux du principal service de renseignement militaire du pays, Inter-Services Intelligence (ISI). Cette nouvelle attaque, la troisième du genre en moins de trois mois dans cette grande ville de l'est du Pakistan, a coûté la vie à 23 personnes dont 11 policiers et blessé environ 250 blessées, selon un bilan donné par le chef de l'administration de la municipalité de cette ville. Le 30 mars, sept élèves-policiers et un civil avaient été tués à Lahore dans l'attaque d'une école de police par un commando armé de fusils d'assaut, grenades et vestes bourrées d'explosifs. L'attaque avait été revendiquée par les talibans pakistanais, qui est ont multiplié ces derniers mois ce genre d'attentats à travers le pays. Cette attaque a été précédée par une autre survenue le 3 mars lorsque des hommes armés avaient tendu une embuscade au bus transportant l'équipe nationale sri-lankaise de cricket en tournée à Lahore, tuant huit Pakistanais, des policiers pour la plupart, et blessant plusieurs joueurs. La vague d'attentats qui secoue le Pakistan intervient au moment où l'armée est engagée, depuis un mois, dans une offensive d'envergure dans les zones tribales du nord-ouest du pays destinée à chasser les Talibans notamment de la ville de Swat aux mains de ces rebelles depuis deux ans. L'opération militaire vise également à chasser les rebelles liés au réseau terroriste d'Al-Qaïda actifs dans la vallée de Swat et ses environs, à une centaine de km au nord-ouest de la capitale Islamabad, selon l'armée. Lors de cette offensive militaire, lancée le 26 avril, l'armée pakistanaise a assuré avoir repris une grande partie de la vallée et tué jusqu'ici près de 1.200 talibans. Elle a également annoncé avoir perdu 75 hommes dans ses rangs. Dans le cadre de son opération, l'armée a lancé mardi l'assaut contre le chef-lieu du district de Swat, Mingora, vidée d'une grande partie de ses 300.000 habitants et toujours partiellement aux mains des talibans. Par ailleurs, l'offensive militaire a contraint des dizaines de milliers de personnes de fuir leurs foyers dans les zones tribales, bastion des rebelles talibans pakistanais. Dans ce contexte, le Haut commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR), a indiqué mardi qu'environ 126.000 personnes fuyaient chaque jour les zones de combats entre les forces gouvernementales et les talibans estimant qu'il s'agit de l'un des mouvements de population "les plus rapides des dernières années". Selon le HCR, quelque 18.000 familles, en moyenne, sont enregistrées chaque jour comme déplacés dans les districts de Mardan, Charsadda, Swabi et Nowshera districts de la province de la Frontière du nord-ouest. L'agence humanitaire a précisé que le nombre de déplacés depuis le 2 mai en provenance des districts de Swat, Lower Dir et Buner avait atteint le chiffre de plus de 2,38 millions de personnes. L'attentat de Lahore a eu lieu lorsqu'un individu a essayé de forcer un barrage pour approcher au maximum sa voiture bourrée d'explosifs du bâtiment, selon le chef de l'administration de la municipalité de la ville, Sajjad Bhutta. Le véhicule a explosé avant de pouvoir pénétrer dans l'immeuble et a complètement détruit le bâtiment qui abrite les services de police-secours et endommagé plusieurs immeubles adjacents, selon la même source. Le complexe visé comprend aussi un important commissariat et les locaux du principal service de renseignement militaire du pays, Inter-Services Intelligence (ISI). Cette nouvelle attaque, la troisième du genre en moins de trois mois dans cette grande ville de l'est du Pakistan, a coûté la vie à 23 personnes dont 11 policiers et blessé environ 250 blessées, selon un bilan donné par le chef de l'administration de la municipalité de cette ville. Le 30 mars, sept élèves-policiers et un civil avaient été tués à Lahore dans l'attaque d'une école de police par un commando armé de fusils d'assaut, grenades et vestes bourrées d'explosifs. L'attaque avait été revendiquée par les talibans pakistanais, qui est ont multiplié ces derniers mois ce genre d'attentats à travers le pays. Cette attaque a été précédée par une autre survenue le 3 mars lorsque des hommes armés avaient tendu une embuscade au bus transportant l'équipe nationale sri-lankaise de cricket en tournée à Lahore, tuant huit Pakistanais, des policiers pour la plupart, et blessant plusieurs joueurs. La vague d'attentats qui secoue le Pakistan intervient au moment où l'armée est engagée, depuis un mois, dans une offensive d'envergure dans les zones tribales du nord-ouest du pays destinée à chasser les Talibans notamment de la ville de Swat aux mains de ces rebelles depuis deux ans. L'opération militaire vise également à chasser les rebelles liés au réseau terroriste d'Al-Qaïda actifs dans la vallée de Swat et ses environs, à une centaine de km au nord-ouest de la capitale Islamabad, selon l'armée. Lors de cette offensive militaire, lancée le 26 avril, l'armée pakistanaise a assuré avoir repris une grande partie de la vallée et tué jusqu'ici près de 1.200 talibans. Elle a également annoncé avoir perdu 75 hommes dans ses rangs. Dans le cadre de son opération, l'armée a lancé mardi l'assaut contre le chef-lieu du district de Swat, Mingora, vidée d'une grande partie de ses 300.000 habitants et toujours partiellement aux mains des talibans. Par ailleurs, l'offensive militaire a contraint des dizaines de milliers de personnes de fuir leurs foyers dans les zones tribales, bastion des rebelles talibans pakistanais. Dans ce contexte, le Haut commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR), a indiqué mardi qu'environ 126.000 personnes fuyaient chaque jour les zones de combats entre les forces gouvernementales et les talibans estimant qu'il s'agit de l'un des mouvements de population "les plus rapides des dernières années". Selon le HCR, quelque 18.000 familles, en moyenne, sont enregistrées chaque jour comme déplacés dans les districts de Mardan, Charsadda, Swabi et Nowshera districts de la province de la Frontière du nord-ouest. L'agence humanitaire a précisé que le nombre de déplacés depuis le 2 mai en provenance des districts de Swat, Lower Dir et Buner avait atteint le chiffre de plus de 2,38 millions de personnes.