La galerie d'art Mohamed-Racim abrite, actuellement, une exposition des toiles de l'artiste-peintre Mustapha Nedjaï. Cette floraison de couleurs qui inondent l'espace culturel traduit les bouleversements "émotifs" de leur auteur. La galerie d'art Mohamed-Racim abrite, actuellement, une exposition des toiles de l'artiste-peintre Mustapha Nedjaï. Cette floraison de couleurs qui inondent l'espace culturel traduit les bouleversements "émotifs" de leur auteur. En donnant une priorité à l'absence d'affirmation de la personne, Mustapha Nedjaï illustre toute une conduite artistique : celle des équilibres affectifs, celles des rencontres inachevées, celles des douleurs cauchemardesques. Les toiles sont imprégnées de couleurs vives, où le rouge, le bleu, le noir impriment à l'œuvre d'art toute une désarticulation émotionnelle. La majorité des productions plastiques exposées ne comportent aucune indication, à l'exception de la mention "Sans titre". Cette absence de précision relative aux contours esthétiques de la toile est révélatrice d'une approche dénuée de contraintes. C'est donc un espace d'appréciation libre que Mustapha Nedjaï propose aux visiteurs, car les indications façonnées sur la toile renvoient à une obstruction difficile à éviter, c'est l'enfermement dans les esquisses façonnées par les ruptures affectives de l'homme. Souvent les traits géométriques interviennent comme pour mesurer la rationalité de l'artiste-peintre ; parfois les déformations des corps humains rappellent les "distorsions" de l'âme humaine. Mustapha Nedjaï travaille les couleurs dans une optique d'aération spirituelle. Malgré les limites imposées par le thème dominant du "mur", l'artiste-peintre ne veut point arrêter son impiration créative devant les obstacles de la vie. Au-delà des inquiétudes passagères, les convictions de l'artiste-peintre demeurent rivées à un espace de bien-être. Cette présence de l'espace blanchâtre dans la toile n'est-il pas un lien sécurisant, comme une volonté de ne point sombrer dans les dédales sclérosants des incertitudes sociales. L'harmonie des couleurs renforce les liens évanescents des courbes distorsionnées. Les règles sociales de conduite communautaire vont intervenir dans la composition artistique, comme pour oublier "cette Foule-mur", un tableau qui côtoie "Sombre-mur", où le regard du peintre "élève" l'anonymat social dans une esquisse sombre, voire obscure. L'éclatement des pulsions internes de Mustapha Nedjaï illustre toute la densité d'un travail artistique marqué par une quête ininterrompue d'un "art mûr", comme une démarche aérée de composition artistique. L'exposition dure du 21 mai au 11 juin 2009. Intitulée "Suite ar mûre / coups de barres", elle exprime toute l'ardeur culturelle de Mustapha Nedjaï, dans une optique de libération des sens pluriels de l'âme humaine. Détruire l'écueil des incompréhensions n'est-il pas cette démarche mûrie d'une absence de mur sclérosant ? En donnant une priorité à l'absence d'affirmation de la personne, Mustapha Nedjaï illustre toute une conduite artistique : celle des équilibres affectifs, celles des rencontres inachevées, celles des douleurs cauchemardesques. Les toiles sont imprégnées de couleurs vives, où le rouge, le bleu, le noir impriment à l'œuvre d'art toute une désarticulation émotionnelle. La majorité des productions plastiques exposées ne comportent aucune indication, à l'exception de la mention "Sans titre". Cette absence de précision relative aux contours esthétiques de la toile est révélatrice d'une approche dénuée de contraintes. C'est donc un espace d'appréciation libre que Mustapha Nedjaï propose aux visiteurs, car les indications façonnées sur la toile renvoient à une obstruction difficile à éviter, c'est l'enfermement dans les esquisses façonnées par les ruptures affectives de l'homme. Souvent les traits géométriques interviennent comme pour mesurer la rationalité de l'artiste-peintre ; parfois les déformations des corps humains rappellent les "distorsions" de l'âme humaine. Mustapha Nedjaï travaille les couleurs dans une optique d'aération spirituelle. Malgré les limites imposées par le thème dominant du "mur", l'artiste-peintre ne veut point arrêter son impiration créative devant les obstacles de la vie. Au-delà des inquiétudes passagères, les convictions de l'artiste-peintre demeurent rivées à un espace de bien-être. Cette présence de l'espace blanchâtre dans la toile n'est-il pas un lien sécurisant, comme une volonté de ne point sombrer dans les dédales sclérosants des incertitudes sociales. L'harmonie des couleurs renforce les liens évanescents des courbes distorsionnées. Les règles sociales de conduite communautaire vont intervenir dans la composition artistique, comme pour oublier "cette Foule-mur", un tableau qui côtoie "Sombre-mur", où le regard du peintre "élève" l'anonymat social dans une esquisse sombre, voire obscure. L'éclatement des pulsions internes de Mustapha Nedjaï illustre toute la densité d'un travail artistique marqué par une quête ininterrompue d'un "art mûr", comme une démarche aérée de composition artistique. L'exposition dure du 21 mai au 11 juin 2009. Intitulée "Suite ar mûre / coups de barres", elle exprime toute l'ardeur culturelle de Mustapha Nedjaï, dans une optique de libération des sens pluriels de l'âme humaine. Détruire l'écueil des incompréhensions n'est-il pas cette démarche mûrie d'une absence de mur sclérosant ?