A l'instar d'autres régions encore enclavées dans la commune de Hennancha, celle des mechtas gabel Essafia, Essarsouf et El Gourbj sont complètement privées du minimum de commodités auxquelles le citoyen aspire, comme l'électricité, l'eau potable, l'école, l'accés aux soins et le transport. Dans cette région, tout cela demeure un rêve. Pas de bitume, seule une piste existe; nous avons dû y garer notre véhicule pour rejoindre ces mechtas, distantes d'une dizaine de kilomètres, à bord d'un tracteur. Sur place, les plaintes des habitants se sont révélées fondées : ni électrification, ni réseau d'alimentation en eau potable, sans parler du gaz de ville puisque toute la commune est privée de cette source d'énergie indispensable. A l'évocation des études et des soins, les citoyens ont tenu à exprimer leur total désarroi en voyant leur progéniture faire quotidiennement une dizaine de kilomètres pour rejoindre les bancs d'école, au chef lieu de commune (Btiha), puisque la seule école de la région demeure toujours fermée pour des motifs qu'ils disent ignorer. Pour se soigner, c'est aussi la même distance qu'ils parcourent. Ceci est le fruit d'un blocage qui perdure; deux années de conflit entre des membres de l'APC, dont le maire, et 6 élus qui refusent toujours l'installation du conseil et, par conséquent, les délibérations demeurent au point zéro. L'actuel maire, plébiscité au milieu du mandat précédent, est accusé par ces membres, que nous avons contactés, de mauvaise gestion. Le P/APC, quant à lui, considère que la balle est dans le camp de ces derniers, s'ils veulent le développement de leur commune. Ainsi, l'électeur est pris en otage par les intérêts personnels des uns et des autres. A l'instar d'autres régions encore enclavées dans la commune de Hennancha, celle des mechtas gabel Essafia, Essarsouf et El Gourbj sont complètement privées du minimum de commodités auxquelles le citoyen aspire, comme l'électricité, l'eau potable, l'école, l'accés aux soins et le transport. Dans cette région, tout cela demeure un rêve. Pas de bitume, seule une piste existe; nous avons dû y garer notre véhicule pour rejoindre ces mechtas, distantes d'une dizaine de kilomètres, à bord d'un tracteur. Sur place, les plaintes des habitants se sont révélées fondées : ni électrification, ni réseau d'alimentation en eau potable, sans parler du gaz de ville puisque toute la commune est privée de cette source d'énergie indispensable. A l'évocation des études et des soins, les citoyens ont tenu à exprimer leur total désarroi en voyant leur progéniture faire quotidiennement une dizaine de kilomètres pour rejoindre les bancs d'école, au chef lieu de commune (Btiha), puisque la seule école de la région demeure toujours fermée pour des motifs qu'ils disent ignorer. Pour se soigner, c'est aussi la même distance qu'ils parcourent. Ceci est le fruit d'un blocage qui perdure; deux années de conflit entre des membres de l'APC, dont le maire, et 6 élus qui refusent toujours l'installation du conseil et, par conséquent, les délibérations demeurent au point zéro. L'actuel maire, plébiscité au milieu du mandat précédent, est accusé par ces membres, que nous avons contactés, de mauvaise gestion. Le P/APC, quant à lui, considère que la balle est dans le camp de ces derniers, s'ils veulent le développement de leur commune. Ainsi, l'électeur est pris en otage par les intérêts personnels des uns et des autres.