La production de laine devrait atteindre, cette année dans la wilaya de M'sila, environ 20.000 quintaux, selon les prévisions des services agricoles et de la chambre de l'agriculture. Lancée depuis près d'un mois pour se poursuivre jusqu'à l'automne prochain, la campagne de tonte de laine sera "relativement meilleure" (plus de 11,1% par rapport à l'année passée qui avait vu la récolte de 18.000 quintaux). Avec un cheptel d'un million ovins, M'sila figure parmi les cinq premières wilayas productrices de laine du pays, selon les responsables qui relèvent que seulement 5 % du fruit de la tonte sont transformés, le reste étant traditionnellement utilisé à l'état brut par les ménages de la région pour la fabrication de matelas traditionnels. La fermeture de la coopérative locale de filature traditionnelle et le recul de la tapisserie et du tissage traditionnels avec toutes leurs activités en amont que furent notamment le filage et la teinturerie, expliquent, d'après les mêmes cadres, la faible proportion de laine transformée. Avant les années 1980, ce segment de l'artisanat employait quelque 5.000 personnes dont 80 % étaient des femmes. Aujourd'hui, celles qui continuent à pérenniser ces métiers se comptent sur les doigts d'une seule main. L'invasion du marché local par les produits textiles d'importation bon marché a également contribué à l'accélération de la perte de ce savoir-faire séculaire. La production de laine devrait atteindre, cette année dans la wilaya de M'sila, environ 20.000 quintaux, selon les prévisions des services agricoles et de la chambre de l'agriculture. Lancée depuis près d'un mois pour se poursuivre jusqu'à l'automne prochain, la campagne de tonte de laine sera "relativement meilleure" (plus de 11,1% par rapport à l'année passée qui avait vu la récolte de 18.000 quintaux). Avec un cheptel d'un million ovins, M'sila figure parmi les cinq premières wilayas productrices de laine du pays, selon les responsables qui relèvent que seulement 5 % du fruit de la tonte sont transformés, le reste étant traditionnellement utilisé à l'état brut par les ménages de la région pour la fabrication de matelas traditionnels. La fermeture de la coopérative locale de filature traditionnelle et le recul de la tapisserie et du tissage traditionnels avec toutes leurs activités en amont que furent notamment le filage et la teinturerie, expliquent, d'après les mêmes cadres, la faible proportion de laine transformée. Avant les années 1980, ce segment de l'artisanat employait quelque 5.000 personnes dont 80 % étaient des femmes. Aujourd'hui, celles qui continuent à pérenniser ces métiers se comptent sur les doigts d'une seule main. L'invasion du marché local par les produits textiles d'importation bon marché a également contribué à l'accélération de la perte de ce savoir-faire séculaire.