«Au secours, donnez-nous de l'oxygène», c'étaient les plaintes des bambins jouant dans les quartiers de la cité Berral-Salah, et qui, soudainement, asphyxiés par une fumée épaisse, ont vite fait de courir en direction de leurs fofers se pinçant le nez entre leurs petits doigts. En effet, à 22 h 30 la nuit du jeudi à vendredi, une épaisse couche de fumée nauséabonde et asphyxiante a couvert cette cité surpeuplée. En dépit de la chaleur, les femmes ont fermé les fenêtres de leurs maisons et ont fait rentrer leurs enfants, les automobilistes ont levé les vitres de leurs véhicules et les commerçants ont baissé rideaux. Cette fumée provient de l'incinération des déchets de la décharge publique limitrophe. Une heure après, la densité de la fumée a baissé mais la colère des habitants est montée d'un cran. En quelques minutes, ce drame est devenu un sujet de discussions où les élus locaux ont été pointés du doigt, puisque ce sénario se répète chaque été sans l'ombre d'une solution à l'horizon. Vers minuit cette fumée s'est étendue aux cités Hamma- Loulou, Grand Bordj et Diar Azzarga causant les mêmes désagréments. Pour les habitants de Berral-Salah, les nuisances liées à cette décharge, que le hasard ou la malchance a placé à quelques dizaines de mètres des habitations, ne se limitent pas à la fumée, il y a aussi le bruit des camions qui passent, les odeurs insupportables qu'ils dégagent, la poussière qui s'élève à chaque passage de véhicule, vu l'état lamentable des routes, les essaims de mouches et de moustiques et les maladies qui en résultent dont l'asthme est la plus répandue. Le centre d'enfouissement étant à ce jour au point mort, les citoyens, et plus particulièrement les enfants en bas-âge, continuent de souffrir dans une indifférence totale. «Au secours, donnez-nous de l'oxygène», c'étaient les plaintes des bambins jouant dans les quartiers de la cité Berral-Salah, et qui, soudainement, asphyxiés par une fumée épaisse, ont vite fait de courir en direction de leurs fofers se pinçant le nez entre leurs petits doigts. En effet, à 22 h 30 la nuit du jeudi à vendredi, une épaisse couche de fumée nauséabonde et asphyxiante a couvert cette cité surpeuplée. En dépit de la chaleur, les femmes ont fermé les fenêtres de leurs maisons et ont fait rentrer leurs enfants, les automobilistes ont levé les vitres de leurs véhicules et les commerçants ont baissé rideaux. Cette fumée provient de l'incinération des déchets de la décharge publique limitrophe. Une heure après, la densité de la fumée a baissé mais la colère des habitants est montée d'un cran. En quelques minutes, ce drame est devenu un sujet de discussions où les élus locaux ont été pointés du doigt, puisque ce sénario se répète chaque été sans l'ombre d'une solution à l'horizon. Vers minuit cette fumée s'est étendue aux cités Hamma- Loulou, Grand Bordj et Diar Azzarga causant les mêmes désagréments. Pour les habitants de Berral-Salah, les nuisances liées à cette décharge, que le hasard ou la malchance a placé à quelques dizaines de mètres des habitations, ne se limitent pas à la fumée, il y a aussi le bruit des camions qui passent, les odeurs insupportables qu'ils dégagent, la poussière qui s'élève à chaque passage de véhicule, vu l'état lamentable des routes, les essaims de mouches et de moustiques et les maladies qui en résultent dont l'asthme est la plus répandue. Le centre d'enfouissement étant à ce jour au point mort, les citoyens, et plus particulièrement les enfants en bas-âge, continuent de souffrir dans une indifférence totale.