Les lauréats du prix du président de la République «Ali Maachi pour les jeunes créateurs» ont été honorés avant-hier, soir au cours d'une cérémonie organisée au Théâtre National Algérien Mahieddine Bachtarzi (TNA). Les lauréats du prix du président de la République «Ali Maachi pour les jeunes créateurs» ont été honorés avant-hier, soir au cours d'une cérémonie organisée au Théâtre National Algérien Mahieddine Bachtarzi (TNA). Ce prix décerné annuellement à l'occasion de la célébration de la journée nationale de l'artiste, concerne huit disciplines, à savoir le roman littéraire, la poésie, l'œuvre écrite du théâtre, les arts lyriques et chorégraphiques, les arts cinématographiques et audiovisuelles, l'œuvre dramatique (théâtre) et les arts plastiques. Plus de 700 artistes en herbe de l'ensemble du territoire national ont présenté des travaux, notamment en poésie et arts plastiques à cette édition dont le jury est présidé par le cinéaste Lamine Merbah. L'orchestre symphonique national sous la direction du maestro Rachid Saouli a agrémenté le public présent de morceaux de son riche répertoire et accompagné les chanteurs Mohamed Lamari et Akli Yahiaten et rendu hommage à titre posthume aux défunts Ahmed Wahby et El Hachemi Guerouabi et Ali Maachi. Dans une allocution en prélude à la cérémonie, Mme Khalida Toumi, ministre de la culture a mis en relief le rôle des artistes algériens durant la révolution pour porter haut la cause nationale à travers le monde. Artiste de renom, Ali Maâchi s'est illustré par sa célèbre chanson «Angham El-Djazaïr» (mélodies d'Algérie) et par son apport dans l'enrichissement de l'art musical. Il est né le 12 août 1927 dans le quartier populaire «Rass Essouk» au nord de la ville de Tiaret. En 1949, il est mobilisé pour accomplir son service militaire à la base maritime de Bizerte en Tunisie. Ses déplacements lui ont permis de visiter plusieurs capitales arabes. Il acquit ainsi une grande connaissance en matière de musique arabe à la faveur de ses rencontres avec les maîtres illustres comme le compositeur tunisien Kaddour Serrarfi. Il enrichit également son expérience en fréquentant l'association «El Andaloussia», née du mouvement national en 1928. Il rejoint, par la suite, la section art du mouvement des Scouts Musulmans Algériens (SMA) où il contribue à la création d'un environnement artistique qui a permis l'émergence en 1953, d'une troupe musicale nommée «Safir Etarab» (ambassadeur de la chanson). L'artiste a eu le grand mérite de faire de cette troupe une tribune pour la mobilisation et la sensibilisation du peuple, afin de le préparer au déclenchement de la révolution. En dépit de son penchant pour la musique orientale, l'artiste donne à ses chansons un cachet local, notamment celui wahrani comme dans les chansons «Ziarat Sidi Khaled» (la visite de Sidi Khaled) et «Hadak El-Youm Fil Achia». Ali Maâchi est parmi les premiers militants mus par les grandes idées nationalistes et convaincus de la justesse de la cause algérienne. C'est ainsi qu'est née sa célèbre chanson «Mélodies de l'Algérie», enregistrée à la Radio en 1956 et qui exprime l'unité du pays et du peuple. L'artiste a à son actif quelque 16 chansons, dont «El-Babour» (le bateau) qui est sa première chanson et d'autres relatant la joie, la vie, la maman et l'amour de la patrie telles «Tarik Ouahran» (le chemin d'Oran), «Ennajma Oua El Hilal» (l'étoile et le croissant), «Mazal Alik Enkhamam» (je pense toujours à toi) et «Tahta Sama El-Djazaïr» (sous le ciel de l'Algérie). Arrêté par les forces coloniales, il fut abattu, ensuite exposé avec ses compagnons le 8 juin 1958, pendu par les pieds à un arbre à la place Carnot, actuellement place des Martyrs, sise dans le centre ville de Tiaret. Les lauréats du prix Ali Maachi pour les jeunes créateurs récompensés au TNA : Le roman littéraire : - 1er prix : Abdelkader Bouderba - 2e prix: Mederegu Narou Sabah - 3e prix: Abdelkader Barghouth La poésie : -1er prix :Khaldia Djaballah -2e prix: Nourredine Bakria -3e: prix Wassila Boussis L'œuvre écrite de théâtre : -1er prix: Samir Meftah -2e prix: Samia Abd Rabbou -3e prix Abderrazak Boukeba L'ouvre dramatique : -1er prix: Rabhi Toufik -2e: prix Ahmed El Aggoune -3e: prix non décerné Les arts lyriques et chorégraphiques : 1er prix: Mokrani Salah eddine 2e prix: Agrane Hassan 3e prix: Kadem Tarek Les arts cinématographiques et audiovisuelles : -Le 1er et le 2e prix n'ont pas été décernés Meliani Sellami et Amar Si Sodhil ont reçu des prix d'encouragement Les arts plastiques : Le 1er et le 2e n'ont pas été décernés et le 3e d'encouragement est revenu à Kheira Hbibes. Ce prix décerné annuellement à l'occasion de la célébration de la journée nationale de l'artiste, concerne huit disciplines, à savoir le roman littéraire, la poésie, l'œuvre écrite du théâtre, les arts lyriques et chorégraphiques, les arts cinématographiques et audiovisuelles, l'œuvre dramatique (théâtre) et les arts plastiques. Plus de 700 artistes en herbe de l'ensemble du territoire national ont présenté des travaux, notamment en poésie et arts plastiques à cette édition dont le jury est présidé par le cinéaste Lamine Merbah. L'orchestre symphonique national sous la direction du maestro Rachid Saouli a agrémenté le public présent de morceaux de son riche répertoire et accompagné les chanteurs Mohamed Lamari et Akli Yahiaten et rendu hommage à titre posthume aux défunts Ahmed Wahby et El Hachemi Guerouabi et Ali Maachi. Dans une allocution en prélude à la cérémonie, Mme Khalida Toumi, ministre de la culture a mis en relief le rôle des artistes algériens durant la révolution pour porter haut la cause nationale à travers le monde. Artiste de renom, Ali Maâchi s'est illustré par sa célèbre chanson «Angham El-Djazaïr» (mélodies d'Algérie) et par son apport dans l'enrichissement de l'art musical. Il est né le 12 août 1927 dans le quartier populaire «Rass Essouk» au nord de la ville de Tiaret. En 1949, il est mobilisé pour accomplir son service militaire à la base maritime de Bizerte en Tunisie. Ses déplacements lui ont permis de visiter plusieurs capitales arabes. Il acquit ainsi une grande connaissance en matière de musique arabe à la faveur de ses rencontres avec les maîtres illustres comme le compositeur tunisien Kaddour Serrarfi. Il enrichit également son expérience en fréquentant l'association «El Andaloussia», née du mouvement national en 1928. Il rejoint, par la suite, la section art du mouvement des Scouts Musulmans Algériens (SMA) où il contribue à la création d'un environnement artistique qui a permis l'émergence en 1953, d'une troupe musicale nommée «Safir Etarab» (ambassadeur de la chanson). L'artiste a eu le grand mérite de faire de cette troupe une tribune pour la mobilisation et la sensibilisation du peuple, afin de le préparer au déclenchement de la révolution. En dépit de son penchant pour la musique orientale, l'artiste donne à ses chansons un cachet local, notamment celui wahrani comme dans les chansons «Ziarat Sidi Khaled» (la visite de Sidi Khaled) et «Hadak El-Youm Fil Achia». Ali Maâchi est parmi les premiers militants mus par les grandes idées nationalistes et convaincus de la justesse de la cause algérienne. C'est ainsi qu'est née sa célèbre chanson «Mélodies de l'Algérie», enregistrée à la Radio en 1956 et qui exprime l'unité du pays et du peuple. L'artiste a à son actif quelque 16 chansons, dont «El-Babour» (le bateau) qui est sa première chanson et d'autres relatant la joie, la vie, la maman et l'amour de la patrie telles «Tarik Ouahran» (le chemin d'Oran), «Ennajma Oua El Hilal» (l'étoile et le croissant), «Mazal Alik Enkhamam» (je pense toujours à toi) et «Tahta Sama El-Djazaïr» (sous le ciel de l'Algérie). Arrêté par les forces coloniales, il fut abattu, ensuite exposé avec ses compagnons le 8 juin 1958, pendu par les pieds à un arbre à la place Carnot, actuellement place des Martyrs, sise dans le centre ville de Tiaret. Les lauréats du prix Ali Maachi pour les jeunes créateurs récompensés au TNA : Le roman littéraire : - 1er prix : Abdelkader Bouderba - 2e prix: Mederegu Narou Sabah - 3e prix: Abdelkader Barghouth La poésie : -1er prix :Khaldia Djaballah -2e prix: Nourredine Bakria -3e: prix Wassila Boussis L'œuvre écrite de théâtre : -1er prix: Samir Meftah -2e prix: Samia Abd Rabbou -3e prix Abderrazak Boukeba L'ouvre dramatique : -1er prix: Rabhi Toufik -2e: prix Ahmed El Aggoune -3e: prix non décerné Les arts lyriques et chorégraphiques : 1er prix: Mokrani Salah eddine 2e prix: Agrane Hassan 3e prix: Kadem Tarek Les arts cinématographiques et audiovisuelles : -Le 1er et le 2e prix n'ont pas été décernés Meliani Sellami et Amar Si Sodhil ont reçu des prix d'encouragement Les arts plastiques : Le 1er et le 2e n'ont pas été décernés et le 3e d'encouragement est revenu à Kheira Hbibes.