Divergences de vue et guerre des chiffres entre la Fondation nationale pour la promotion de la santé et le développement de la recherche (Forem) et le Conseil national économique et social (CNES). En effet, invités avant-hier du forum d'El Moudjahid, lors d'une rencontre-débat sur la situation de l'enfance en Algérie, les débats ont vite tourné pour prendre carrément une autre tournure. Abordant en premier la question du point de vue économique, Abdelhak Mekki, directeur exécutif de la Forem, a mis en exergue la part des indicateurs socio-économiques ou de développement humain et leur incidence sur l'enfance. «Si l'on prend simplement, dit-il, les programmes qui ont été retenus pour le soutien à la croissance économique du gouvernement, on s'aperçoit qu'on voulait faire une croissance de 5,3% en 2005, mais on est aujourd'hui tombé à 3,6%, et encore à un peu moins de 3% en 2007/2008». Et du fait de la crise financière mondiale, prévient-il, «la situation peut se dégrader du point de vue de la croissance économique». «Nous avons une situation qui n'est pas très reluisante puisque l'inflation, de manière générale, a représenté 4,9% depuis 2-3 ans», ajoute-t-il, expliquant que si l'on prend en compte les produits qui servent à déterminer cette inflation, «nous allons nous apercevoir que pour les aliments et les produits non alcoolisés, l'inflation, contrairement au taux moyen national (4,9%), a été de 3,9%». Il est clair, poursuit Mekki, qu'«il y eu une détérioration du pouvoir d'achat des familles algériennes et cette inflation actuelle sanctionne plus les bas salaires». Des chiffres et un constat que la représentante de l'institution de Mohamed Seghir Babes s'est empressée de démentir. «Certes argumente-t-elle, l'inflation a augmenté», toutefois, celle-ci «a augmenté dans des proportions qui sont loin de celles que nous aurions eues si le soutien des prix des produits alimentaires de base dont le renchérissement a été exponentiel pendant l'année 2008, n'avaient trouvé en face un soutien des prix par l'Etat et qui a fait que l'inflation a été beaucoup moins ressentie». Pour elle, l'inflation «a été modérée». Pour étayer son propos, elle apporte cet élément : le budget de soutien des prix par l'Etat est passé de 31 milliards de dinars en 2007 -où il n'y avait pas encore un grand renchérissement des produits alimentaires sur le marché international-, à 184 milliards en 2008, soit un chiffre multiplié par 8». Selon elle, «cet instrument de soutien des prix a permis aux couches qui ont des revenus très bas de supporter un peu mieux le renchérissement des produits alimentaires qui a eu lieu au niveau international». A propos de la détérioration du pouvoir d'achat, l'oratrice a indiqué qu' «Il y a effectivement des difficultés de pouvoir d'achat, on le sait et nous avons des éléments pour le démontrer; mais quand on dit qu'en 2008, le pouvoir d'achat était détérioré, moi j'ai des chiffres qui prouvent le contraire». Divergences de vue et guerre des chiffres entre la Fondation nationale pour la promotion de la santé et le développement de la recherche (Forem) et le Conseil national économique et social (CNES). En effet, invités avant-hier du forum d'El Moudjahid, lors d'une rencontre-débat sur la situation de l'enfance en Algérie, les débats ont vite tourné pour prendre carrément une autre tournure. Abordant en premier la question du point de vue économique, Abdelhak Mekki, directeur exécutif de la Forem, a mis en exergue la part des indicateurs socio-économiques ou de développement humain et leur incidence sur l'enfance. «Si l'on prend simplement, dit-il, les programmes qui ont été retenus pour le soutien à la croissance économique du gouvernement, on s'aperçoit qu'on voulait faire une croissance de 5,3% en 2005, mais on est aujourd'hui tombé à 3,6%, et encore à un peu moins de 3% en 2007/2008». Et du fait de la crise financière mondiale, prévient-il, «la situation peut se dégrader du point de vue de la croissance économique». «Nous avons une situation qui n'est pas très reluisante puisque l'inflation, de manière générale, a représenté 4,9% depuis 2-3 ans», ajoute-t-il, expliquant que si l'on prend en compte les produits qui servent à déterminer cette inflation, «nous allons nous apercevoir que pour les aliments et les produits non alcoolisés, l'inflation, contrairement au taux moyen national (4,9%), a été de 3,9%». Il est clair, poursuit Mekki, qu'«il y eu une détérioration du pouvoir d'achat des familles algériennes et cette inflation actuelle sanctionne plus les bas salaires». Des chiffres et un constat que la représentante de l'institution de Mohamed Seghir Babes s'est empressée de démentir. «Certes argumente-t-elle, l'inflation a augmenté», toutefois, celle-ci «a augmenté dans des proportions qui sont loin de celles que nous aurions eues si le soutien des prix des produits alimentaires de base dont le renchérissement a été exponentiel pendant l'année 2008, n'avaient trouvé en face un soutien des prix par l'Etat et qui a fait que l'inflation a été beaucoup moins ressentie». Pour elle, l'inflation «a été modérée». Pour étayer son propos, elle apporte cet élément : le budget de soutien des prix par l'Etat est passé de 31 milliards de dinars en 2007 -où il n'y avait pas encore un grand renchérissement des produits alimentaires sur le marché international-, à 184 milliards en 2008, soit un chiffre multiplié par 8». Selon elle, «cet instrument de soutien des prix a permis aux couches qui ont des revenus très bas de supporter un peu mieux le renchérissement des produits alimentaires qui a eu lieu au niveau international». A propos de la détérioration du pouvoir d'achat, l'oratrice a indiqué qu' «Il y a effectivement des difficultés de pouvoir d'achat, on le sait et nous avons des éléments pour le démontrer; mais quand on dit qu'en 2008, le pouvoir d'achat était détérioré, moi j'ai des chiffres qui prouvent le contraire».