M. Louh a indiqué que, dans le cadre du projet de loi portant nouveau code du travail, de nouvelles dispositions ont été introduites et qui concernent le travail des enfants. Parmi celles-ci, des sanctions sévères pouvant toucher aussi bien les parents que les employeurs M. Louh a indiqué que, dans le cadre du projet de loi portant nouveau code du travail, de nouvelles dispositions ont été introduites et qui concernent le travail des enfants. Parmi celles-ci, des sanctions sévères pouvant toucher aussi bien les parents que les employeurs En Algérie, il n'y a pas de pires formes de travail des enfants telles que celles décrites dans les accords internationaux qui insistent sur la lutte contre toute forme d'exploitation des enfants, comme leur enrôlement dans les conflits armés, le trafic de drogue, la prostitution etc, a indiquéle ministre du Travail, de l'emploi et de la sécurité sociale. «Aujourd'hui, nous coordonnons nos efforts entre les différents secteurs à l'effet de prendre toutes les mesures de manière permanente afin de combattre le phénomène », a déclaré Tayeb Louh, jeudi dernier à Alger, à l'occasion de la journée mondiale du travail des enfants commémorée le 12 juin de chaque année. En effet, «selon les statistiques fournies par les services de l'Inspection du travail, le phénomène du travail des enfants existe en des proportions très réduites dans certaines activités économiques où la relation de travail est en vigueur», affirme M. Louh, assurant qu'«aucun cas des pires formes de travail des enfants n'a été enregistré par les services de l'Inspection du travail». Louh rappelle, dans ce cadre, que suite à une inspection générale, la 3e du genre, effectuée par l'Inspection du travail, en 2008, et qui a concerné 38.650 employés salariés dans 4.320 lieux de travail, il a été enregistré 38 enfants de moins de 16 ans qui travaillent soit 0,17% de l'ensemble des salariés, confirmant par là même les taux très infimes enregistrés en 2006 (0,54%) et en 2002 (0,56%). «Cependant, nous redoublerons nos efforts pour combattre ce phénomène dans le secteur non régulé», assure Louh, tout en insistant sur l'importance de sensibiliser les parents afin d'empêcher leurs enfants de travailler. «La sensibilisation des parents est un élément primordial pour réduire de ce phénomène dangereux», insiste M. Louh qui a indiqué que dans le cadre du projet de loi portant nouveau code du travail, de nouvelles dispositions ont été introduites concernant le travail des enfants. Parmi ces dispositions, des sanctions sévères incluant des amendes pouvant, parfois, toucher les parents qui laissent leurs enfants travailler, en plus, évidemment, des employeurs. Ce projet de loi prévoit également des dispositions pour la coordination des efforts entre les différents secteurs concernés pour plus d'efficacité.. Enfin, il y aura également l'introduction de nouvelles dispositions concernant notamment, la liste des travaux dangereux interdits aux enfants. L'Inspection du travail a réalisé depuis 2002, 14.520 inspections auprès des organismes employeurs afin de vérifier si ces ceux-ci respectent l'âge légal de travail et s'ils sont conformes aux textes et à la législation en matière de travail des enfants mineurs. L'élimination du phénomène implique, selon le ministre, «le traitement des facteurs économiques et socioculturels qui favorisent son apparition». L'Etat, dit-il, dans son processus d'élaboration de la carte sociale, «recensera avec exactitude les catégories démunies qui ont réellement besoin d'aide, de sorte à lutter plus efficacement contre le travail des enfants ». 97% sont scolarisés La célébration de la journée mondiale de lutte contre le travail des enfants, placée cette année sous le thème «donnons une chance aux filles», coïncide avec le dixième anniversaire de l'adoption de la Convention internationale n°182 concernant l'interdiction des pires formes de travail des enfants et l'action immédiate en vue de leur élimination. Cette convention adoptée par la Conférence générale de l'Organisation internationale du travail le 17 juin 1999, a été ratifiée par l'Algérie le 28 novembre 2003. Selon l'OIT, 75 millions d'enfants dans le monde ne fréquentent pas l'école, tandis que la moyenne de scolarisation dans les pays en développement, pour ce qui est du cycle secondaire, ne dépasse pas 61% pour les garçons et 57% pour les filles. Dans les pays sous- développés la moyenne ne dépasse pas 32% pour les garçons et 26% pour les filles. L'Algérie a entrepris des programmes dans ce sens afin de garantir et de maintenir l'obligation et la gratuité de l'enseignement et aussi surmonter les obstacles qui entravent la scolarisation des enfants, notamment, les filles, ce qui a fait augmenter le taux de scolarisation dans notre pays à hauteur de 97% selon les dernières statistiques émanant du ministère de l'Education qui révèlent aussi que 75% des enfants fréquentent le préscolaire . L'Etat, dans sa stratégie de prévention et de lutte contre le travail des enfants, a procédé en 2003; à l'installation de la Commission intersectorielle de prévention et de lutte contre le travail des enfants, qui regroupe 12 départements ministériels et l'UGTA. Une enquête sur les enfants des rues M. Tayeb Louh a annoncé que «les efforts de sensibilisation et de prévention seront accentués au cours de cette année, pour sensibiliser les familles sur le fait que le travail précoce influe négativement sur les plans psychologique et de la croissance». «Nous comptons entamer des actions au cours de cette année pour chercher, en collaboration avec d'autres secteurs, les raisons ayant poussé les enfants des rues à quitter la chaleur de leur foyer familial», conclut le ministre. En Algérie, il n'y a pas de pires formes de travail des enfants telles que celles décrites dans les accords internationaux qui insistent sur la lutte contre toute forme d'exploitation des enfants, comme leur enrôlement dans les conflits armés, le trafic de drogue, la prostitution etc, a indiquéle ministre du Travail, de l'emploi et de la sécurité sociale. «Aujourd'hui, nous coordonnons nos efforts entre les différents secteurs à l'effet de prendre toutes les mesures de manière permanente afin de combattre le phénomène », a déclaré Tayeb Louh, jeudi dernier à Alger, à l'occasion de la journée mondiale du travail des enfants commémorée le 12 juin de chaque année. En effet, «selon les statistiques fournies par les services de l'Inspection du travail, le phénomène du travail des enfants existe en des proportions très réduites dans certaines activités économiques où la relation de travail est en vigueur», affirme M. Louh, assurant qu'«aucun cas des pires formes de travail des enfants n'a été enregistré par les services de l'Inspection du travail». Louh rappelle, dans ce cadre, que suite à une inspection générale, la 3e du genre, effectuée par l'Inspection du travail, en 2008, et qui a concerné 38.650 employés salariés dans 4.320 lieux de travail, il a été enregistré 38 enfants de moins de 16 ans qui travaillent soit 0,17% de l'ensemble des salariés, confirmant par là même les taux très infimes enregistrés en 2006 (0,54%) et en 2002 (0,56%). «Cependant, nous redoublerons nos efforts pour combattre ce phénomène dans le secteur non régulé», assure Louh, tout en insistant sur l'importance de sensibiliser les parents afin d'empêcher leurs enfants de travailler. «La sensibilisation des parents est un élément primordial pour réduire de ce phénomène dangereux», insiste M. Louh qui a indiqué que dans le cadre du projet de loi portant nouveau code du travail, de nouvelles dispositions ont été introduites concernant le travail des enfants. Parmi ces dispositions, des sanctions sévères incluant des amendes pouvant, parfois, toucher les parents qui laissent leurs enfants travailler, en plus, évidemment, des employeurs. Ce projet de loi prévoit également des dispositions pour la coordination des efforts entre les différents secteurs concernés pour plus d'efficacité.. Enfin, il y aura également l'introduction de nouvelles dispositions concernant notamment, la liste des travaux dangereux interdits aux enfants. L'Inspection du travail a réalisé depuis 2002, 14.520 inspections auprès des organismes employeurs afin de vérifier si ces ceux-ci respectent l'âge légal de travail et s'ils sont conformes aux textes et à la législation en matière de travail des enfants mineurs. L'élimination du phénomène implique, selon le ministre, «le traitement des facteurs économiques et socioculturels qui favorisent son apparition». L'Etat, dit-il, dans son processus d'élaboration de la carte sociale, «recensera avec exactitude les catégories démunies qui ont réellement besoin d'aide, de sorte à lutter plus efficacement contre le travail des enfants ». 97% sont scolarisés La célébration de la journée mondiale de lutte contre le travail des enfants, placée cette année sous le thème «donnons une chance aux filles», coïncide avec le dixième anniversaire de l'adoption de la Convention internationale n°182 concernant l'interdiction des pires formes de travail des enfants et l'action immédiate en vue de leur élimination. Cette convention adoptée par la Conférence générale de l'Organisation internationale du travail le 17 juin 1999, a été ratifiée par l'Algérie le 28 novembre 2003. Selon l'OIT, 75 millions d'enfants dans le monde ne fréquentent pas l'école, tandis que la moyenne de scolarisation dans les pays en développement, pour ce qui est du cycle secondaire, ne dépasse pas 61% pour les garçons et 57% pour les filles. Dans les pays sous- développés la moyenne ne dépasse pas 32% pour les garçons et 26% pour les filles. L'Algérie a entrepris des programmes dans ce sens afin de garantir et de maintenir l'obligation et la gratuité de l'enseignement et aussi surmonter les obstacles qui entravent la scolarisation des enfants, notamment, les filles, ce qui a fait augmenter le taux de scolarisation dans notre pays à hauteur de 97% selon les dernières statistiques émanant du ministère de l'Education qui révèlent aussi que 75% des enfants fréquentent le préscolaire . L'Etat, dans sa stratégie de prévention et de lutte contre le travail des enfants, a procédé en 2003; à l'installation de la Commission intersectorielle de prévention et de lutte contre le travail des enfants, qui regroupe 12 départements ministériels et l'UGTA. Une enquête sur les enfants des rues M. Tayeb Louh a annoncé que «les efforts de sensibilisation et de prévention seront accentués au cours de cette année, pour sensibiliser les familles sur le fait que le travail précoce influe négativement sur les plans psychologique et de la croissance». «Nous comptons entamer des actions au cours de cette année pour chercher, en collaboration avec d'autres secteurs, les raisons ayant poussé les enfants des rues à quitter la chaleur de leur foyer familial», conclut le ministre.