Le baril de pétrole a dépassé vendredi matin la barre des 72 dollars dans les échanges matinaux, hier à Singapour, pour reculer à 70 dollars. Le brent de la mer du Nord, pour sa part, cédait 1,20 dollar par rapport à la clôture de la veille à 70,59 dollars le baril. Jeudi, le baril de pétrole avait poursuivi son ascension en passant la barre des 72 dollars en Asie sur fond d'optimisme sur une reprise économique mondiale. Le baril de pétrole a dépassé vendredi matin la barre des 72 dollars dans les échanges matinaux, hier à Singapour, pour reculer à 70 dollars. Le brent de la mer du Nord, pour sa part, cédait 1,20 dollar par rapport à la clôture de la veille à 70,59 dollars le baril. Jeudi, le baril de pétrole avait poursuivi son ascension en passant la barre des 72 dollars en Asie sur fond d'optimisme sur une reprise économique mondiale. Le ministre de l‘Energie et des Mines, Chakib Khelil, prévoit un prix entre 65 et 70 dollars jusqu‘à la fin 2009 puis une augmentation à 75 dollars en 2010 qui se terminera avec un prix allant jusqu‘à 90 dollars. "Les perspectives sont bonnes", a déclaré, samedi, le ministre algérien sur les ondes de la radio. La demande mondiale de pétrole devrait se contracter moins fortement que prévu cette année, dit l‘Agence internationale de l‘énergie (AIE), révisant à la hausse ses estimations pour la première fois depuis près d‘un an. Ce relèvement est la conséquence de la demande supérieure aux attentes enregistrée en début d‘année dans les pays développés, a expliqué l‘AIE qui n‘avait pas relevé ses prévisions depuis août 2008, les abaissant au contraire à plusieurs reprises. "Ces révisions n‘annoncent pas nécessairement le début d‘une reprise économique mondiale, mais pourraient simplement indiquer que le pire de la récession a été atteint", dit l‘AIE dans son rapport mensuel. La demande mondiale de pétrole devrait diminuer en 2009 de 2,47 millions de barils par jour (bpj) à 83,3 millions de bpj. L‘AIE tablait auparavant sur une baisse de 2,56 millions de bpj. Mardi déjà, l‘Agence américaine d‘information sur l‘énergie (EIA) avait relevé de 10.000 bpj sa prévision de la demande mondiale de pétrole en 2009 par rapport à son estimation de mai (86,67 millions de bpj). Bien que les stocks demeurent "anormalement élevés", a précisé jeudi l‘AIE, ils ont baissé en termes de jours de couverture, une mesure très suivie par l‘Organisation des pays exportateurs de pétrole. A la fin du mois d‘avril, ils s‘établissaient à 62,0 jours de couverture. L‘Opep juge satisfaisant un chiffre compris entre 52 et 53 jours. L‘AIE a également relevé de 170.000 bpj sa prévision concernant la production hors-Opep pour 2009, en raison de la croissance plus forte que prévu des gisements russes, du renforcement de la production en mer du Nord et de l‘augmentation de la production de brut en Colombie. De son côté, l‘Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) s‘attend à une reprise "progressive" de la demande de brut vers la fin de l‘année en cours, selon son rapport mensuel publié vendredi à Vienne. Pour l‘ensemble de l‘année, l‘Opep estime que la demande mondiale de brut devrait se contracter davantage que prévu à 83,80 millions de barils par jour (mbj) contre 84,03 mbj dans son rapport d‘avril et 85,41 en 2008, soit un recul de 1,89%, mais une reprise est prévue pour la fin 2009. "La première moitié de l‘année a été révisée à la baisse, tandis qu‘une reprise progressive de la demande est attendue pour la fin de l‘année", précise l‘organisation. Concernant la situation des marchés pétroliers face à la crise économique, le rapport juge que "le pire semble passé". "Au vu des défis considérables auxquels ont été confrontés l‘économie mondiale et les marchés des matières premières, en particulier les marchés pétroliers, le pire semble passé", selon les termes du rapport. Selon l‘Opep, cette résistance s‘explique notamment par une hausse continue des prix du brut, un tassement des stocks des pays développés et des perspectives de récession mondiale ramenées à 1,3% cette année, contre 1,4% auparavant, grâce à la Chine et à l‘Inde. Le rapport souligne que la décision de l‘Opep de maintenir son objectif de plafond de production à 24,84 mbj, a contribué également à la stabilité des marchés pétroliers. "Les efforts en cours pour réduire l‘offre excédentaire restent l‘élément clé pour contribuer à la stabilité des marchés et ramener les stocks commerciaux à des niveaux saisonniers plus sains d‘ici à la fin de l‘année", selon ce document. En termes de perspectives, l‘Opep prévient que "l‘économie mondiale est toujours confrontée à des défis considérables", comme le chômage dans les pays développés, l‘ampleur des déficits publics, la morosité du commerce international des investissements et la fragilité du secteur bancaire. La demande de brut des pays de l‘OCDE devrait ainsi reculer de 1,8 mbj cette année, avec des récessions économiques prévues de 2,8% aux Etats-Unis, de 4,2% dans la zone euro et de 6,4% au Japon, souligne l‘Opep. De son côté, la demande américaine de pétrole "reste volatile et tout nouvel ajustement à la baisse de la demande de pétrole du pays aurait un impact sur la demande mondiale de pétrole", prévient le rapport. Réunion OPEP-Russie en juillet La Russie et l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) envisagent d'examiner les questions relatives à leur coopération lors d'un séminaire en juillet prochain, a annoncé mercredi aux journalistes le ministre russe de l'Energie, Sergueï Chmatko. "Le séminaire se tiendra en juillet, à Vienne ou à Moscou", a-t-il précisé. Le vice-premier ministre russe en charge de l'Energie, Igor Setchine, a annoncé de son côté que la Russie poursuivait une coopération vigoureuse avec le cartel. "L'OPEP s'est adressée au ministère de l'Energie afin de tenir un séminaire sur notre coopération", a-t-il précisé. A leur nombre, les parties pourraient examiner la proposition visant à créer une monnaie unique pour honorer les contrats pétroliers, a poursuivi le responsable, rappelant que les pays du Golfe avaient déjà convenu d'une monnaie conjointe. Selon M. Setchine, la Russie pourrait examiner la possibilité d'une mesure analogue avec l'Ouzbékistan, le Kazakhstan et d'autres pays de la CEI. Le ministre de l‘Energie et des Mines, Chakib Khelil, prévoit un prix entre 65 et 70 dollars jusqu‘à la fin 2009 puis une augmentation à 75 dollars en 2010 qui se terminera avec un prix allant jusqu‘à 90 dollars. "Les perspectives sont bonnes", a déclaré, samedi, le ministre algérien sur les ondes de la radio. La demande mondiale de pétrole devrait se contracter moins fortement que prévu cette année, dit l‘Agence internationale de l‘énergie (AIE), révisant à la hausse ses estimations pour la première fois depuis près d‘un an. Ce relèvement est la conséquence de la demande supérieure aux attentes enregistrée en début d‘année dans les pays développés, a expliqué l‘AIE qui n‘avait pas relevé ses prévisions depuis août 2008, les abaissant au contraire à plusieurs reprises. "Ces révisions n‘annoncent pas nécessairement le début d‘une reprise économique mondiale, mais pourraient simplement indiquer que le pire de la récession a été atteint", dit l‘AIE dans son rapport mensuel. La demande mondiale de pétrole devrait diminuer en 2009 de 2,47 millions de barils par jour (bpj) à 83,3 millions de bpj. L‘AIE tablait auparavant sur une baisse de 2,56 millions de bpj. Mardi déjà, l‘Agence américaine d‘information sur l‘énergie (EIA) avait relevé de 10.000 bpj sa prévision de la demande mondiale de pétrole en 2009 par rapport à son estimation de mai (86,67 millions de bpj). Bien que les stocks demeurent "anormalement élevés", a précisé jeudi l‘AIE, ils ont baissé en termes de jours de couverture, une mesure très suivie par l‘Organisation des pays exportateurs de pétrole. A la fin du mois d‘avril, ils s‘établissaient à 62,0 jours de couverture. L‘Opep juge satisfaisant un chiffre compris entre 52 et 53 jours. L‘AIE a également relevé de 170.000 bpj sa prévision concernant la production hors-Opep pour 2009, en raison de la croissance plus forte que prévu des gisements russes, du renforcement de la production en mer du Nord et de l‘augmentation de la production de brut en Colombie. De son côté, l‘Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) s‘attend à une reprise "progressive" de la demande de brut vers la fin de l‘année en cours, selon son rapport mensuel publié vendredi à Vienne. Pour l‘ensemble de l‘année, l‘Opep estime que la demande mondiale de brut devrait se contracter davantage que prévu à 83,80 millions de barils par jour (mbj) contre 84,03 mbj dans son rapport d‘avril et 85,41 en 2008, soit un recul de 1,89%, mais une reprise est prévue pour la fin 2009. "La première moitié de l‘année a été révisée à la baisse, tandis qu‘une reprise progressive de la demande est attendue pour la fin de l‘année", précise l‘organisation. Concernant la situation des marchés pétroliers face à la crise économique, le rapport juge que "le pire semble passé". "Au vu des défis considérables auxquels ont été confrontés l‘économie mondiale et les marchés des matières premières, en particulier les marchés pétroliers, le pire semble passé", selon les termes du rapport. Selon l‘Opep, cette résistance s‘explique notamment par une hausse continue des prix du brut, un tassement des stocks des pays développés et des perspectives de récession mondiale ramenées à 1,3% cette année, contre 1,4% auparavant, grâce à la Chine et à l‘Inde. Le rapport souligne que la décision de l‘Opep de maintenir son objectif de plafond de production à 24,84 mbj, a contribué également à la stabilité des marchés pétroliers. "Les efforts en cours pour réduire l‘offre excédentaire restent l‘élément clé pour contribuer à la stabilité des marchés et ramener les stocks commerciaux à des niveaux saisonniers plus sains d‘ici à la fin de l‘année", selon ce document. En termes de perspectives, l‘Opep prévient que "l‘économie mondiale est toujours confrontée à des défis considérables", comme le chômage dans les pays développés, l‘ampleur des déficits publics, la morosité du commerce international des investissements et la fragilité du secteur bancaire. La demande de brut des pays de l‘OCDE devrait ainsi reculer de 1,8 mbj cette année, avec des récessions économiques prévues de 2,8% aux Etats-Unis, de 4,2% dans la zone euro et de 6,4% au Japon, souligne l‘Opep. De son côté, la demande américaine de pétrole "reste volatile et tout nouvel ajustement à la baisse de la demande de pétrole du pays aurait un impact sur la demande mondiale de pétrole", prévient le rapport. Réunion OPEP-Russie en juillet La Russie et l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) envisagent d'examiner les questions relatives à leur coopération lors d'un séminaire en juillet prochain, a annoncé mercredi aux journalistes le ministre russe de l'Energie, Sergueï Chmatko. "Le séminaire se tiendra en juillet, à Vienne ou à Moscou", a-t-il précisé. Le vice-premier ministre russe en charge de l'Energie, Igor Setchine, a annoncé de son côté que la Russie poursuivait une coopération vigoureuse avec le cartel. "L'OPEP s'est adressée au ministère de l'Energie afin de tenir un séminaire sur notre coopération", a-t-il précisé. A leur nombre, les parties pourraient examiner la proposition visant à créer une monnaie unique pour honorer les contrats pétroliers, a poursuivi le responsable, rappelant que les pays du Golfe avaient déjà convenu d'une monnaie conjointe. Selon M. Setchine, la Russie pourrait examiner la possibilité d'une mesure analogue avec l'Ouzbékistan, le Kazakhstan et d'autres pays de la CEI.