Apres avoir grimpé jusqu'à 89,69 dollars le baril à New York, jeudi en fin de journée, battant ainsi son record de la veille (89 dollars le baril), le prix du pétrole a fini par accrocher la barre des 90 dollars dans les échanges électroniques après la fin de la séance de cotation. A Londres, le brent n'a pas été en reste puisqu'il a atteint jeudi les 84,78 dollars le baril, battant lui aussi son record de la veille, qui était de 84,49 dollars le baril. A New York, le light sweet crude a franchi à deux reprises la barre des 90 dollars jeudi soir lors des échanges électroniques, atteignant 90,02 dollars le baril. A Londres, sur les échanges électroniques, le brent a atteint lui aussi un nouveau record à 84,88 dollars le baril. Depuis le 13 septembre dernier, jour où la barre des 80 dollars a été franchie, les cours du pétrole accumulent record sur record. Vendredi la tendance s'est maintenue puisque le light sweet crude a atteint les 90,07 dollars le baril avant l'ouverture de la séance. En séance et à la mi-journée, le prix restait proche des 90 dollars avec 88,95 dollars le baril. Deux principaux facteurs ont favorisé cette hausse spectaculaire : le recul du dollar qui favorise les achats à partir d'autres monnaies et la décision du Parlement turc d'autoriser l'armée turque à intervenir à la frontière avec l'Irak contre les incursions du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK). Le dollar a poursuivi hier matin son recul par rapport à l'euro avec 1,4319 dollar pour un euro. Une intervention militaire turque dans le nord de l'Irak contre les militants du PKK pourrait arrêter les exportations de pétrole brut irakien par la Turquie. Avec les inquiétudes qui ont cours sur le marché pour l'approvisionnement en hiver, cette éventualité ferait encore davantage grimper les cours. De plus, un recul encore prononcé du dollar favoriserait une hausse du pétrole à 100 dollars le baril. Un seuil devenu à la portée du marché.