Après une première journée réservée à la lecture de l'arrêt de renvoi qui s'est achevée tard dans la nuit du mardi, la section pénale du tribunal de Sidi M'hamed a consacré, hier, la deuxième journée à l'audition des mis en cause dans le procès de l'affaire du détournement de plus de 21 milliards de dinars ayant porté préjudice à la BNA appelé «affaire Achour Abderrahmane». Les accusés sont poursuivis pour plusieurs chef d'inculpation dont association de malfaiteurs, de complicité de détournement de deniers publics, émission de chèques sans provision, falsification d'écritures bancaires et négligence flagrante conduisant à la dilapidation de deniers publics. Le premier à être auditionné, hier matin, est le chauffeur personnel et homme de confiance, I. Rabah, associé de Achour Abderrahmane dans la société «Nationale plus». Selon les faits relatés devant la cour, le chauffeur, M. Mustapha, était chargé de missions sensibles pour le compte de son patron, I.Rabah, dont l'encaissement en espèces de bons de caisse de plusieurs milliards de l'agence BNA de Bouzaréah, ainsi que l'acquisition de cinq véhicules neufs d'une valeur globale de 800 millions de dinars afin de les offrir à des personnes qui se trouvent dans le banc des accusés pour service rendu et parmi lesquelles se trouvent plusieurs cadres de la BNA, à l'exemple de M. Akila, deuxième accusée à comparaître à la barre en cette matinée. Ayant occupé le poste de directrice par intérim de l'agence de la BNA de Bouzareah, M. Akila ne niera pas devant le juge avoir anticipé l'encaissement de cheques pour le compte de l'entreprise de Achour Abderrahmane sans avoir reçu «l'avis de sortie» de l'agence de Cherchel, un document obligatoire pour de telles opérations de virement de compte à compte. Bien qu'elle ait reconnu les faits, M.Akila s'est refusée d'assumer la responsabilité et se défend en déclarant avoir agi sur instruction de ses responsables qui, selon elle, faisaient confiance à ce «client». Quant à la question relative à l'octroi d'une Clio d'une valeur de 138 millions de centimes de la part d'une des collaboratrices de Achour Abderrahmane, elle niera tout en bloc et atteste l'avoir achetée avec son propre argent. Après une première journée réservée à la lecture de l'arrêt de renvoi qui s'est achevée tard dans la nuit du mardi, la section pénale du tribunal de Sidi M'hamed a consacré, hier, la deuxième journée à l'audition des mis en cause dans le procès de l'affaire du détournement de plus de 21 milliards de dinars ayant porté préjudice à la BNA appelé «affaire Achour Abderrahmane». Les accusés sont poursuivis pour plusieurs chef d'inculpation dont association de malfaiteurs, de complicité de détournement de deniers publics, émission de chèques sans provision, falsification d'écritures bancaires et négligence flagrante conduisant à la dilapidation de deniers publics. Le premier à être auditionné, hier matin, est le chauffeur personnel et homme de confiance, I. Rabah, associé de Achour Abderrahmane dans la société «Nationale plus». Selon les faits relatés devant la cour, le chauffeur, M. Mustapha, était chargé de missions sensibles pour le compte de son patron, I.Rabah, dont l'encaissement en espèces de bons de caisse de plusieurs milliards de l'agence BNA de Bouzaréah, ainsi que l'acquisition de cinq véhicules neufs d'une valeur globale de 800 millions de dinars afin de les offrir à des personnes qui se trouvent dans le banc des accusés pour service rendu et parmi lesquelles se trouvent plusieurs cadres de la BNA, à l'exemple de M. Akila, deuxième accusée à comparaître à la barre en cette matinée. Ayant occupé le poste de directrice par intérim de l'agence de la BNA de Bouzareah, M. Akila ne niera pas devant le juge avoir anticipé l'encaissement de cheques pour le compte de l'entreprise de Achour Abderrahmane sans avoir reçu «l'avis de sortie» de l'agence de Cherchel, un document obligatoire pour de telles opérations de virement de compte à compte. Bien qu'elle ait reconnu les faits, M.Akila s'est refusée d'assumer la responsabilité et se défend en déclarant avoir agi sur instruction de ses responsables qui, selon elle, faisaient confiance à ce «client». Quant à la question relative à l'octroi d'une Clio d'une valeur de 138 millions de centimes de la part d'une des collaboratrices de Achour Abderrahmane, elle niera tout en bloc et atteste l'avoir achetée avec son propre argent.