Le procès Achour Abderrahmane concernant la dilapidation de plus de 21 milliards de dinars de préjudices concernant la BNA, s'est poursuivi, hier, au tribunal criminel de Sidi M'hamed, Cette quatrième journée du procès a vu comparaître cinq inculpés durant la séance matinale qui s'est ouverte par l'audition du propriétaire de la société d'emballage Eurl Embalia, B. Moussa et également associé de Achour Abderrahmane dans une entreprise de grands travaux publics et par laquelle ont transité plus de 10 milliards de dinars selon l'arrêt de renvoi. Accusé de complicité de détournement de deniers publics, celui-ci a tout nié en bloc. Le magistrat appellera ensuite à la barre Z. Mohamed-Amine, au départ revendeur de fruits et légumes selon ses dires, et qui a fini par devenir propriétaire d'une grande entreprise de travaux publics en partenariat avec Achour Abderrahmane. Détenu pour les même chefs d'inculpation que son prédécesseur, il niera à son tour toutes les accusations, et déclarera à la cour qu'il avait signé une procuration en faveur de Achour Abderrahmane, ce qui lui aurait permis, à son sens, de «manipuler son compte banquaire par lequel ont transité plusieurs milliard». «J'ignorais complètement l'existence de tous ces mouvements de fonds» affirme-t-il. Des mouvements, qui selon l'expertise, sont au nombre de huit opérations effectuées en six mois, où plus de 34 milliards ont été retirés, en espèces et par virement chèque. La matinée a été également marquée par l'audition, très attendue de la femme de Achour Abderahmane. Accusée de complicité pour détournement de deniers public, S. Djamila, qui est en liberté provisoire, a réfuté toutes les accusations. Interrogée par la cour sur la société «Transport bleu» et sur le nombre d'actions détenus dans ladite société, elle repondra qu'elle n'a rien à voir avec cette entreprise avant de se rétracter et de déclarer que son mari l'y a associée dans dans le but d'obtenir un visa. Idem pour la femme de Ainouche Rabah qui a fourni le même témoignage concernant la même société. «Mon mari m'a associé et m'a octroyé 10% du capital afin de me permettre d'obtenir un visa et me soigner à l'étranger» a-t-elle déclarée. A noter que selon l'arrêt de renvoi toutes les entreprises sus-citées sont fictives. L'autre audition concernait deux directeurs régionaux de la BNA d'Alger et de Kolea lesquels durant toutes leurs interventions ont nié les accusations portées à leur égard et consistant en association de malfaiteurs et complicité de détournement de deniers public. Quant au directeur de la comptabilité de la BNA, accusé de négligence apparente ayant entraîné la perte de deniers publics, il n'a pas cessé de remettre en cause le système informatique de la BNA qui selon lui «est défaillant et qu'il en veut pour preuve les déductions du rapport d'expertise». Le procès Achour Abderrahmane concernant la dilapidation de plus de 21 milliards de dinars de préjudices concernant la BNA, s'est poursuivi, hier, au tribunal criminel de Sidi M'hamed, Cette quatrième journée du procès a vu comparaître cinq inculpés durant la séance matinale qui s'est ouverte par l'audition du propriétaire de la société d'emballage Eurl Embalia, B. Moussa et également associé de Achour Abderrahmane dans une entreprise de grands travaux publics et par laquelle ont transité plus de 10 milliards de dinars selon l'arrêt de renvoi. Accusé de complicité de détournement de deniers publics, celui-ci a tout nié en bloc. Le magistrat appellera ensuite à la barre Z. Mohamed-Amine, au départ revendeur de fruits et légumes selon ses dires, et qui a fini par devenir propriétaire d'une grande entreprise de travaux publics en partenariat avec Achour Abderrahmane. Détenu pour les même chefs d'inculpation que son prédécesseur, il niera à son tour toutes les accusations, et déclarera à la cour qu'il avait signé une procuration en faveur de Achour Abderrahmane, ce qui lui aurait permis, à son sens, de «manipuler son compte banquaire par lequel ont transité plusieurs milliard». «J'ignorais complètement l'existence de tous ces mouvements de fonds» affirme-t-il. Des mouvements, qui selon l'expertise, sont au nombre de huit opérations effectuées en six mois, où plus de 34 milliards ont été retirés, en espèces et par virement chèque. La matinée a été également marquée par l'audition, très attendue de la femme de Achour Abderahmane. Accusée de complicité pour détournement de deniers public, S. Djamila, qui est en liberté provisoire, a réfuté toutes les accusations. Interrogée par la cour sur la société «Transport bleu» et sur le nombre d'actions détenus dans ladite société, elle repondra qu'elle n'a rien à voir avec cette entreprise avant de se rétracter et de déclarer que son mari l'y a associée dans dans le but d'obtenir un visa. Idem pour la femme de Ainouche Rabah qui a fourni le même témoignage concernant la même société. «Mon mari m'a associé et m'a octroyé 10% du capital afin de me permettre d'obtenir un visa et me soigner à l'étranger» a-t-elle déclarée. A noter que selon l'arrêt de renvoi toutes les entreprises sus-citées sont fictives. L'autre audition concernait deux directeurs régionaux de la BNA d'Alger et de Kolea lesquels durant toutes leurs interventions ont nié les accusations portées à leur égard et consistant en association de malfaiteurs et complicité de détournement de deniers public. Quant au directeur de la comptabilité de la BNA, accusé de négligence apparente ayant entraîné la perte de deniers publics, il n'a pas cessé de remettre en cause le système informatique de la BNA qui selon lui «est défaillant et qu'il en veut pour preuve les déductions du rapport d'expertise».