Les pays de l'UE examinent une proposition britannique visant à un rappel coordonné de leurs ambassadeurs en Iran si Téhéran ne libère pas rapidement les employés locaux de l'ambassade du Royaume-Uni, a indiqué mercredi une source diplomatique européenne. Les pays de l'UE examinent une proposition britannique visant à un rappel coordonné de leurs ambassadeurs en Iran si Téhéran ne libère pas rapidement les employés locaux de l'ambassade du Royaume-Uni, a indiqué mercredi une source diplomatique européenne. Toutefois, à ce stade aucun accord n'a été trouvé pour prendre une telle mesure, a-t-elle souligné. Il s'agirait "d'un rappel temporaire, de quelques jours, par signe de protestation", a-t-elle précisé. "La proposition britannique circule dans les pays membres de l'UE, on devrait en savoir plus jeudi à l'occasion d'une réunion prévue à Stockholm des directeurs politiques des ministères des Affaires étrangères" des différents pays européens, a ajouté la source. Selon l'agence iranienne Fars, trois employés locaux de l'ambassade britannique, sur les neuf interpellés samedi, étaient toujours détenus mercredi. Téhéran accuse Londres d'avoir orchestré la contestation des résultats du scrutin présidentiel, qui a donné lieu aux manifestations les plus violentes de l'histoire de la République islamique, lesquelles ont fait au moins 20 morts. Les autorités iraniennes soutiennent notamment que l'ambassade britannique a dépêché des employés dans les manifestations de l'opposition pour y fomenter des troubles. Ce que Londres a démenti vigoureusement. Le Premier ministre suédois Fredrik Reinfeldt, qui a pris ce mercredi la présidence tournante de l'Union européenne, a également réaffirmé que les allégations iraniennes étaient "totalement infondées", lors d'une conférence de presse à Stockholm. Mais il a appelé à la prudence dans les réactions de l'Europe à l'égard de Téhéran, en souhaitant trouver "un équilibre". "Nous devons nous poser la question de savoir comment nous pourrions soutenir les revendications des protestataires en Iran qui réclament davantage de liberté et contestent les conditions de la réélection du président Mahmoud Ahmadinejad tout en évitant d'en revenir à une situation que nous avons déjà connue" dans le passé, a-t-il expliqué. Une situation "où nous créons une polarisation de l'Iran par rapport au reste du monde et donnons une excuse à l'utilisation de la violence et de la répression en Iran", a estimé M. Reinfeldt. Toutefois, à ce stade aucun accord n'a été trouvé pour prendre une telle mesure, a-t-elle souligné. Il s'agirait "d'un rappel temporaire, de quelques jours, par signe de protestation", a-t-elle précisé. "La proposition britannique circule dans les pays membres de l'UE, on devrait en savoir plus jeudi à l'occasion d'une réunion prévue à Stockholm des directeurs politiques des ministères des Affaires étrangères" des différents pays européens, a ajouté la source. Selon l'agence iranienne Fars, trois employés locaux de l'ambassade britannique, sur les neuf interpellés samedi, étaient toujours détenus mercredi. Téhéran accuse Londres d'avoir orchestré la contestation des résultats du scrutin présidentiel, qui a donné lieu aux manifestations les plus violentes de l'histoire de la République islamique, lesquelles ont fait au moins 20 morts. Les autorités iraniennes soutiennent notamment que l'ambassade britannique a dépêché des employés dans les manifestations de l'opposition pour y fomenter des troubles. Ce que Londres a démenti vigoureusement. Le Premier ministre suédois Fredrik Reinfeldt, qui a pris ce mercredi la présidence tournante de l'Union européenne, a également réaffirmé que les allégations iraniennes étaient "totalement infondées", lors d'une conférence de presse à Stockholm. Mais il a appelé à la prudence dans les réactions de l'Europe à l'égard de Téhéran, en souhaitant trouver "un équilibre". "Nous devons nous poser la question de savoir comment nous pourrions soutenir les revendications des protestataires en Iran qui réclament davantage de liberté et contestent les conditions de la réélection du président Mahmoud Ahmadinejad tout en évitant d'en revenir à une situation que nous avons déjà connue" dans le passé, a-t-il expliqué. Une situation "où nous créons une polarisation de l'Iran par rapport au reste du monde et donnons une excuse à l'utilisation de la violence et de la répression en Iran", a estimé M. Reinfeldt.