Le Premier ministre russe Vladimir Poutine a demandé aux banques publiques d'augmenter progressivement leurs portefeuilles de crédit d'un total de 400 à 500 milliards de roubles (entre 9,1 et 11,4 milliards d'euros) d'ici à octobre en échange de garanties de l'Etat. Le chef du gouvernement a souligné que le refus d'accorder des crédits plombait l'économie russe. Le secteur bancaire russe a été secoué par les turbulences de la crise financière mondiale et est particulièrement vulnérable aux crédits à risque. Selon une étude de l'agence de notation Moody's, le niveau actuel des créances douteuses des banques en Russie s'élève à 11% de leur portefeuille total, mais ce pourcentage pourrait grimper à 20% en fin d'année. Le ministre russe des Finances Alexeï Koudrine a admis que le niveau de crédits non remboursés allait augmenter, mais il a ajouté: «Nous allons éviter une crise grâce à notre soutien aux banques sous la forme de crédits prolongés». Le Premier ministre russe Vladimir Poutine a demandé aux banques publiques d'augmenter progressivement leurs portefeuilles de crédit d'un total de 400 à 500 milliards de roubles (entre 9,1 et 11,4 milliards d'euros) d'ici à octobre en échange de garanties de l'Etat. Le chef du gouvernement a souligné que le refus d'accorder des crédits plombait l'économie russe. Le secteur bancaire russe a été secoué par les turbulences de la crise financière mondiale et est particulièrement vulnérable aux crédits à risque. Selon une étude de l'agence de notation Moody's, le niveau actuel des créances douteuses des banques en Russie s'élève à 11% de leur portefeuille total, mais ce pourcentage pourrait grimper à 20% en fin d'année. Le ministre russe des Finances Alexeï Koudrine a admis que le niveau de crédits non remboursés allait augmenter, mais il a ajouté: «Nous allons éviter une crise grâce à notre soutien aux banques sous la forme de crédits prolongés».