La soirée du vendredi a été haut en couleur à Ryadh el Feth. Le public s'est désormais habitué à sortir en famille ou entre amis. Pour ce premier week-end africain, les Algérois étaient nombreux à venir découvrir d'autres horizons culturels qui sont pourtant si proche. La soirée du vendredi a été haut en couleur à Ryadh el Feth. Le public s'est désormais habitué à sortir en famille ou entre amis. Pour ce premier week-end africain, les Algérois étaient nombreux à venir découvrir d'autres horizons culturels qui sont pourtant si proche. En attendant le début du programme musical quoi de mieux qu'un spectacle de danse. La troupe Dogon de danse traditionnelle du Mali entrait sur scène. Les costumes étaient très colorés sans compter l'aspect réaliste de la mise en scène. Place ensuite à la musique avec une troupe étrangère au continent venue d'Amérique Latine pour représenter la communauté latino-africaine et montrer les liens culturels entre deux continents séparés par l'Atlantique. ‘'Connexion Latino'' c'est le nom de cette troupe, une formation musicale très chaleureuse dont les membres, vêtus en rouge et noir, se mettent en place. Le devant de la scène est occupé par le chanteur un trompettiste et un choriste. La salsa et ses rythmes entrainants finissent par emporter l'assistance et leur arracher des pas de danse. Quelques minutes plus tard, une coupure de courant touche les réverbères. Les membres du groupe exécutent une chorégraphie et le public s'en inspire pour apprendre ces danses latines. Aux environs de minuit, l'animatrice de la soirée annonçait l'un des groupes les plus rassembleurs et les plus mythiques du pays. Raina rai était appelé à monter sur scène. Le grand guitare, heros national, Lotfi Attar, fait son apparition en tenue saharienne. Il fait partie du top ten des meilleurs guitaristes dans le monde, rien que ça !!! Et ce soir là, il était en assez grande forme pour le prouver. Comme d'habitude, l'entrée en matière du groupe se fait en instrumental. Dès son premier mot, la foule acclame Lotfi, une foule de tous âges confondus est en osmose avec Raina rai. La représentation de ce groupe au style unique commençait par Zghaida, puis Taila les grands succès des années quatre-vingt. Après cela, Lotfi reprenait Raina Hak, un opus qui date de vingt quatre ans. Il le remet au goût du jour, grâce à la collaboration d'artistes jeunes tels que Selmane à la basse, Nouri à la percussion, Fawzi au clavier et Seddik au chant. En plus du sang neuf qui a injecter un peu plus de rythme sur les classiques du groupe, Lotfi était au sommet de son art, il se permet des solo de hard rock, il fait du blues, du Jazz. Et tout cela sur une base de rai bien recherchée. A noter aussi la forte présence du deuxième pilier du groupe, en l'occurrence, Dahmane le grand saxophoniste qui accompagne Lotfi depuis le début. Une belle surprise durant ce spectacle où le groupe improvise une version rock du traditionnel "one, two, three, viva l'Algérie". On sent sur scène un nouveau Lotfi Attar digne des rock stars européennes avec un jeu de scène bien plus dynamique qu'avant. Pour clore son show hyper actif, Lotfi entame l'introduction de sa légendaire Ezzina, ces quelques notes suffisent à enflammer l'esplanade, mais il s'arrête pour présenter sa version revue et corrigé et très réussie du classique chaabi Soubhane allah ya ltif. Après quoi, il entonne son air favori et le coupe encore une fois pour jouer une magnifique version de l'hymne nationale Kassamane à la guitare électrique. Le public est charmé et Lotfi enchaine directement avec son plus grand succès qui reste toujours d'actualité. Le groupe honore ses spectateurs et les fait danser jusqu'à l'épuisement avant que Lotfi ne salue cette puissance en qui il croit dur comme fer qu'est cette jeunesse algérienne qu'il aime tant. En attendant le début du programme musical quoi de mieux qu'un spectacle de danse. La troupe Dogon de danse traditionnelle du Mali entrait sur scène. Les costumes étaient très colorés sans compter l'aspect réaliste de la mise en scène. Place ensuite à la musique avec une troupe étrangère au continent venue d'Amérique Latine pour représenter la communauté latino-africaine et montrer les liens culturels entre deux continents séparés par l'Atlantique. ‘'Connexion Latino'' c'est le nom de cette troupe, une formation musicale très chaleureuse dont les membres, vêtus en rouge et noir, se mettent en place. Le devant de la scène est occupé par le chanteur un trompettiste et un choriste. La salsa et ses rythmes entrainants finissent par emporter l'assistance et leur arracher des pas de danse. Quelques minutes plus tard, une coupure de courant touche les réverbères. Les membres du groupe exécutent une chorégraphie et le public s'en inspire pour apprendre ces danses latines. Aux environs de minuit, l'animatrice de la soirée annonçait l'un des groupes les plus rassembleurs et les plus mythiques du pays. Raina rai était appelé à monter sur scène. Le grand guitare, heros national, Lotfi Attar, fait son apparition en tenue saharienne. Il fait partie du top ten des meilleurs guitaristes dans le monde, rien que ça !!! Et ce soir là, il était en assez grande forme pour le prouver. Comme d'habitude, l'entrée en matière du groupe se fait en instrumental. Dès son premier mot, la foule acclame Lotfi, une foule de tous âges confondus est en osmose avec Raina rai. La représentation de ce groupe au style unique commençait par Zghaida, puis Taila les grands succès des années quatre-vingt. Après cela, Lotfi reprenait Raina Hak, un opus qui date de vingt quatre ans. Il le remet au goût du jour, grâce à la collaboration d'artistes jeunes tels que Selmane à la basse, Nouri à la percussion, Fawzi au clavier et Seddik au chant. En plus du sang neuf qui a injecter un peu plus de rythme sur les classiques du groupe, Lotfi était au sommet de son art, il se permet des solo de hard rock, il fait du blues, du Jazz. Et tout cela sur une base de rai bien recherchée. A noter aussi la forte présence du deuxième pilier du groupe, en l'occurrence, Dahmane le grand saxophoniste qui accompagne Lotfi depuis le début. Une belle surprise durant ce spectacle où le groupe improvise une version rock du traditionnel "one, two, three, viva l'Algérie". On sent sur scène un nouveau Lotfi Attar digne des rock stars européennes avec un jeu de scène bien plus dynamique qu'avant. Pour clore son show hyper actif, Lotfi entame l'introduction de sa légendaire Ezzina, ces quelques notes suffisent à enflammer l'esplanade, mais il s'arrête pour présenter sa version revue et corrigé et très réussie du classique chaabi Soubhane allah ya ltif. Après quoi, il entonne son air favori et le coupe encore une fois pour jouer une magnifique version de l'hymne nationale Kassamane à la guitare électrique. Le public est charmé et Lotfi enchaine directement avec son plus grand succès qui reste toujours d'actualité. Le groupe honore ses spectateurs et les fait danser jusqu'à l'épuisement avant que Lotfi ne salue cette puissance en qui il croit dur comme fer qu'est cette jeunesse algérienne qu'il aime tant.