Le ministre mauritanien de la Défense réaffirme la volonté de son pays de renforcer son partenariat stratégique avec l'Algérie    Le président par intérim de l'ANIE rencontre le SG de la CJCA    Boughali reçoit l'ambassadeur du Royaume-Uni, de Grande Bretagne et d'Irlande du Nord auprès de l'Algérie    Clôture du Forum scientifique sur la migration par un appel au renforcement de la coopération face aux phénomènes de la traite des êtres humains et du trafic de migrants    Sport/Jeux Méditerranéens-Tarente 2026: organisation d'un séminaire international pour mettre en lumière les préparatifs    Journée du Savoir: diverses activités culturelles et scientifiques dans les wilayas du Sud    Le Général d'Armée Saïd Chanegriha reçoit le ministre mauritanien de la Défense    Ghaza: le bilan de l'agression génocidaire sioniste s'alourdit à 51.025 martyrs et 116.432 blessés    Projet de centrale électrique d'Ain Oussara: l'achèvement des travaux confiés à un groupe chinois    Foot/formation des préparateurs physiques: début du 4ème module à Tipasa    Baccalauréat professionnel: ouverture de 5 filières principales en septembre    Education: rencontres entre la tutelle et les représentants syndicaux sur le statut particulier et le régime indemnitaire    Rafales de vents jusqu'à jeudi dans plusieurs wilayas du pays    Sonatrach participe au forum algéro-américain de l'Energie 2025 à Houston    Ouverture officielle de l'appel à candidatures algériennes    Les conditions d'un produit intérieur brut de 400 milliards de dollars et d'une production de 200 milliards de m3 gazeux 2028/2030    Les dernières pluies sauvent les céréales    Plus de 3.600 véhicules volés en 2024 !    Un risque de dévaster les économies les plus vulnérables    « Dévoilez vos talents avec Ooredoo ! »    Le ministre des Moudjahidine rend visite à la moudjahida Meriem Ben Mohamed    "Cirta court-métrage": clôture de la manifestation avec la consécration du film "Il était une fois"    Le Quai d'Orsay et le lobby pro-israélien, principaux soutiens de Boualem Sansal    «Je reviendrai plus fort et meilleur qu'avant»    Un bilan qui promet    Lorsque le stratagème de l'ALN l'emporte face à l'arsenal militaire colonial    Décision de Paris de demander à 12 agents consulaires algériens de quitter le territoire français: Alger prend acte    Foot/ Coupe d'Algérie 2024-2025 (1/2 finale) : l'USMA donne rendez-vous au CRB pour une finale passionnante    L'Algérie obtient avec brio un siège au Conseil de paix et de sécurité de l'UA    L'OPGI relance les retardataires à Relizane    Des demi-finales et une affiche    La corruption est partout dans le royaume    Participation de 12 œuvres cinématographiques    Hamlaoui présente trois projets d'aide pour les femmes du mouvement associatif    La Fifa organise un séminaire à Alger    Khaled Ouennouf intègre le bureau exécutif    L'Algérie et la Somalie demandent la tenue d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité    30 martyrs dans une série de frappes à Shuja'iyya    La Coquette se refait une beauté    Un rempart nommé ANP    Lancement imminent d'une plate-forme antifraude    Les grandes ambitions de Sonelgaz    La force et la détermination de l'armée    Tebboune présente ses condoléances    Lutte acharnée contre les narcotrafiquants    Cheikh Aheddad ou l'insurrection jusqu'à la mort    Un historique qui avait l'Algérie au cœur    Création «prochaine» de délégations de wilayas de la société civile    









Le Togo ou le pays des arts plastiques
2e Festival Culturel Panafricain Alger 2009
Publié dans Le Midi Libre le 13 - 07 - 2009

Le Togo est surtout connu par la culture du tissage, la céramique, la poterie, la vannerie, la sculpture et la pyrogravure. Les artisans togolais utilisent des matériaux locaux simples tels que bois, fibre, argile et peau pour produire des objets d'art authentiques, de grande valeur. Dans l'événement «Festival Panafricain» d'Alger, une pléiade d'artistes témoignera, à l'occasion, de l'art togolais.
Le Togo est surtout connu par la culture du tissage, la céramique, la poterie, la vannerie, la sculpture et la pyrogravure. Les artisans togolais utilisent des matériaux locaux simples tels que bois, fibre, argile et peau pour produire des objets d'art authentiques, de grande valeur. Dans l'événement «Festival Panafricain» d'Alger, une pléiade d'artistes témoignera, à l'occasion, de l'art togolais.
Le Togo est un pays d'Afrique de l'Ouest ayant des frontières communes avec le Bénin à l'est, le Burkina Faso au nord, et le Ghana à l'ouest. Sa façade sud est ouverte sur le golfe du Bénin. La population est estimée en 2009 à environ 6 millions d'habitants pour une densité de 95 hab/km2.
Le Togo est l'un des plus petits Etats africains avec 56 785 km2, s'étirant sur 600 km du nord au sud avec une largeur n'excédant pas 100 km. Cette faible superficie n'empêche pas le Togo d'être reconnu pour la grande diversité de ses paysages (une côte de sable fin bordée de cocotiers au sud, des collines, des vallées verdoyantes et des petites montagnes dans le centre du pays, des plaines arides et de grandes savanes plantées de baobabs au nord).
Arts plastiques
Très diversifié dans ses mœurs et coutumes, le Togo est une mine de valeurs culturelles authentiques.
Le Togo est surtout connu par la culture du tissage, la céramique, la poterie, la vannerie, la sculpture et la pyrogravure. Les artisans togolais utilisent des matériaux locaux simples tels que bois, fibre, argile et peau pour produire des objets d'art authentiques, de grande valeur.
L'artisanat dans le paysage urbain surprend l'étranger dès son arrivée. Aux abords du grand marché et dans les quartiers populaires de la capitale, le travail se fait au bord de la rue : artisans installés sur les trottoirs à l'ombre des arbres, échoppes de cordonniers, de bijoutiers, signalées par quelque sandale ou bijou accroché à la porte en bois, ateliers de tailleurs, de menuiserie, baraques abritant un horloger, un coiffeur ou un sculpteur.
Ailleurs, dans la région maritime, à Assahoun, sur l'axe routier Lomé-Palimé, le centre de tissage d'Assahoun offre des pagnes richement colorés du plus bel effet avec des motifs géométriques en rectangle et en losange. A Kouvé (dans le Yoto), l'habileté des potières dans l'art de la poterie a fait de cette localité un gros centre de ravitaillement en articles variés de poterie.
Le centre artisanal de Kloto a introduit dans le tissage, la technique du macramé. A côté de cette nouvelle technique, des jeunes filles fabriquent à l'aide de cordes naturelles des sacs, des ceintures, des abat-jours, des nappes et des chemises de haute qualité.
Littérature
Le Togo est un petit pays qui a été affecté plus que tout autre par le découpage colonial qui n'a tenu aucun compte de l'histoire des populations locales. Les Allemands, puis les Français et les Anglais déterminèrent des zones d'influences sans se préoccuper des populations éwé, fon, mina ... qui occupaient le territoire depuis des temps immémoriaux. Le partage arbitraire des territoires dominés par l'Allemagne entre les Français et les Anglais à la fin de la Première Guerre mondiale ne fit qu'accentuer l'exploitation des populations locales et le pillage des ressources de la région par l'occupant colonial. L'histoire littéraire du pays reflète ces périodes de luttes contre les divisions géographiques arbitraires et l'œuvre de Félix Couchoro en témoigne. Cet auteur dahoméen, togolais et béninois de premier ordre fut l'un des tout premiers romanciers africains (plusieurs romans publiés en 1929), mais sa décision d'écrire en français sans être francophile lui valut du même coup de devenir l'un des premiers écrivains africains à être marginalisé, pour ne pas dire rejeté jusqu'à une époque fort récente.
L'œuvre de Félix Couchoro mise à part, les premiers textes littéraires togolais datent du début des années 1950. «Le Fils du fétiche de David Ananou», publié en 1955, est souvent considéré comme un des premiers romans togolais.
Né en 1900 à Ouidah au Bénin, Couchoro Félix Comlan a fait ses études primaires chez les missionnaires catholiques de Grand Popo. Il entre ensuite au Petit Séminaire de Ouidah mais en 1917, la grande guerre qui rappelle le corps enseignant compromet sa vocation sacerdotale. Il devient moniteur à l'Ecole Catholique de Grand Popo puis envoyé de commerce à la Société Commerciale de l'Ouest Africain. En 1926 il commence par publier des récits dans la Dépêche Africaine et sort son premier roman, «l'Esclave» en 1929, avant de lancer, en 1931 à Grand Popo, son journal «l'Eveil togolais» qui devient «l'Eveil Togo-Dahomey». Il s'installe à Anécho (actuel Aného), s'engage politiquement aux côtés du Comité de l'Unité Togolaise (CUT). Il doit s'exiler au Ghana et ne revient s'installer à Lomé qu'après la victoire du CUT aux élections du 27 avril 1958. Il obtient un poste de rédacteur au Service de l'Information et meurt le 05 avril 1968 à Lomé. A noter que plusieurs romanciers et poètes togolais ont marqué, de leur côté aussi, l'histoire de la littérature africaine dont Victor Aladji, Gnoussira Analla, Julien Atsou Guenou, Koffi Mawuli Agokla, Towaly.
Cinéma
Le secteur du cinéma fait l'objet de convoitise dans bien de pays ces dernières années. C'est un domaine économique très fort avec un potentiel d'employabilité assez éloquent. Le cinéma togolais dont les prémices remontent des années 1992 au terme de sa coproduction avec la suisse et le Burkina-Faso sur les films "Ashakara" et "Yelbeedo" ou celui "Kawilasi" primé par le PNUD, ne connaît pratiquement pas un succès commercial tant sur le marché intérieur que celui extérieur. Et pourtant, le Togo est un marché pour les films, mais «ce qu'on croit, les plus proches ont les coups les plus durs», dit-on. Paradoxe affirmé par le cinéaste et producteur Blaise Kilizou Abalo. Kilizou est une grosse pointure du cinéma qui pense qu'il faut susciter un tic dans l'esprit des autorités qui ont pris le cinéma comme les "trucs sociaux". M. Kilouz est l'un des annonciateurs du cinéma togolais. Après des études dans le domaine, il a été nommé responsable du Cercle d'étude en audiovisuel puis à l'Institut national pédagogique (INP). Il a été envoyé par la suite à Bouaké pour l'enseignement télévisuel.
Selon lui, dans le temps passé, il n'y avait pas de pays africain avancé dans le 7e art. Et, pourtant, le Togo était déjà bien en image. Puisqu'à l'époque dans les années 1976, on tournait déjà à Cineato en inversible. Le tournage était en noir et blanc et ce, grâce au projecteur 16 ou 35 mm avec lequel on passait déjà l'actualité à la Télévision nationale. Donc, le Togo avait la culture de l'image, mais il n'y avait pas de films en tant que tels. Mais en 1992 on voyait ce cinéma venir malgré la période sombre que traversait le pays.
Le Togo n'avait pas pris le cinéma comme une priorité bien qu'on soit rompu en matière de théâtre. Il y avait une latence au niveau de la production cinématographique. Le Fespaco qui a été un élément de motivation ne disait rien au pays. C'est en 1992 justement après la coproduction qu'il a été question que le Togo expérimente sa coproduction.
Gastronomie
Selon des amateurs de la cuisine africaine, le Togo est l'un des pays où l'on mange le mieux en Afrique Occidentale. La pâte, purée épaisse de farine de maïs, mais aussi de plantain, de millet ou le «fufu» (pâte d'igname) est la base de tous les repas, accompagné par différents plats à base de sauce : poisson, bœuf ou poulet cuits avec de l'arachide, des aubergines et des tomates, des épinards. On mange aussi des beignets de haricots ou de bananes plantains, du «koliko» (igname frit), de la chèvre fumée et bien d'autres mets du terroir.
Les coutumes et traditions locales sont restées vivaces au Togo, et les fêtes et cérémonies sont nombreuses à rythmer la vie des Togolais.
K.H. et F.B.
Le Togo est un pays d'Afrique de l'Ouest ayant des frontières communes avec le Bénin à l'est, le Burkina Faso au nord, et le Ghana à l'ouest. Sa façade sud est ouverte sur le golfe du Bénin. La population est estimée en 2009 à environ 6 millions d'habitants pour une densité de 95 hab/km2.
Le Togo est l'un des plus petits Etats africains avec 56 785 km2, s'étirant sur 600 km du nord au sud avec une largeur n'excédant pas 100 km. Cette faible superficie n'empêche pas le Togo d'être reconnu pour la grande diversité de ses paysages (une côte de sable fin bordée de cocotiers au sud, des collines, des vallées verdoyantes et des petites montagnes dans le centre du pays, des plaines arides et de grandes savanes plantées de baobabs au nord).
Arts plastiques
Très diversifié dans ses mœurs et coutumes, le Togo est une mine de valeurs culturelles authentiques.
Le Togo est surtout connu par la culture du tissage, la céramique, la poterie, la vannerie, la sculpture et la pyrogravure. Les artisans togolais utilisent des matériaux locaux simples tels que bois, fibre, argile et peau pour produire des objets d'art authentiques, de grande valeur.
L'artisanat dans le paysage urbain surprend l'étranger dès son arrivée. Aux abords du grand marché et dans les quartiers populaires de la capitale, le travail se fait au bord de la rue : artisans installés sur les trottoirs à l'ombre des arbres, échoppes de cordonniers, de bijoutiers, signalées par quelque sandale ou bijou accroché à la porte en bois, ateliers de tailleurs, de menuiserie, baraques abritant un horloger, un coiffeur ou un sculpteur.
Ailleurs, dans la région maritime, à Assahoun, sur l'axe routier Lomé-Palimé, le centre de tissage d'Assahoun offre des pagnes richement colorés du plus bel effet avec des motifs géométriques en rectangle et en losange. A Kouvé (dans le Yoto), l'habileté des potières dans l'art de la poterie a fait de cette localité un gros centre de ravitaillement en articles variés de poterie.
Le centre artisanal de Kloto a introduit dans le tissage, la technique du macramé. A côté de cette nouvelle technique, des jeunes filles fabriquent à l'aide de cordes naturelles des sacs, des ceintures, des abat-jours, des nappes et des chemises de haute qualité.
Littérature
Le Togo est un petit pays qui a été affecté plus que tout autre par le découpage colonial qui n'a tenu aucun compte de l'histoire des populations locales. Les Allemands, puis les Français et les Anglais déterminèrent des zones d'influences sans se préoccuper des populations éwé, fon, mina ... qui occupaient le territoire depuis des temps immémoriaux. Le partage arbitraire des territoires dominés par l'Allemagne entre les Français et les Anglais à la fin de la Première Guerre mondiale ne fit qu'accentuer l'exploitation des populations locales et le pillage des ressources de la région par l'occupant colonial. L'histoire littéraire du pays reflète ces périodes de luttes contre les divisions géographiques arbitraires et l'œuvre de Félix Couchoro en témoigne. Cet auteur dahoméen, togolais et béninois de premier ordre fut l'un des tout premiers romanciers africains (plusieurs romans publiés en 1929), mais sa décision d'écrire en français sans être francophile lui valut du même coup de devenir l'un des premiers écrivains africains à être marginalisé, pour ne pas dire rejeté jusqu'à une époque fort récente.
L'œuvre de Félix Couchoro mise à part, les premiers textes littéraires togolais datent du début des années 1950. «Le Fils du fétiche de David Ananou», publié en 1955, est souvent considéré comme un des premiers romans togolais.
Né en 1900 à Ouidah au Bénin, Couchoro Félix Comlan a fait ses études primaires chez les missionnaires catholiques de Grand Popo. Il entre ensuite au Petit Séminaire de Ouidah mais en 1917, la grande guerre qui rappelle le corps enseignant compromet sa vocation sacerdotale. Il devient moniteur à l'Ecole Catholique de Grand Popo puis envoyé de commerce à la Société Commerciale de l'Ouest Africain. En 1926 il commence par publier des récits dans la Dépêche Africaine et sort son premier roman, «l'Esclave» en 1929, avant de lancer, en 1931 à Grand Popo, son journal «l'Eveil togolais» qui devient «l'Eveil Togo-Dahomey». Il s'installe à Anécho (actuel Aného), s'engage politiquement aux côtés du Comité de l'Unité Togolaise (CUT). Il doit s'exiler au Ghana et ne revient s'installer à Lomé qu'après la victoire du CUT aux élections du 27 avril 1958. Il obtient un poste de rédacteur au Service de l'Information et meurt le 05 avril 1968 à Lomé. A noter que plusieurs romanciers et poètes togolais ont marqué, de leur côté aussi, l'histoire de la littérature africaine dont Victor Aladji, Gnoussira Analla, Julien Atsou Guenou, Koffi Mawuli Agokla, Towaly.
Cinéma
Le secteur du cinéma fait l'objet de convoitise dans bien de pays ces dernières années. C'est un domaine économique très fort avec un potentiel d'employabilité assez éloquent. Le cinéma togolais dont les prémices remontent des années 1992 au terme de sa coproduction avec la suisse et le Burkina-Faso sur les films "Ashakara" et "Yelbeedo" ou celui "Kawilasi" primé par le PNUD, ne connaît pratiquement pas un succès commercial tant sur le marché intérieur que celui extérieur. Et pourtant, le Togo est un marché pour les films, mais «ce qu'on croit, les plus proches ont les coups les plus durs», dit-on. Paradoxe affirmé par le cinéaste et producteur Blaise Kilizou Abalo. Kilizou est une grosse pointure du cinéma qui pense qu'il faut susciter un tic dans l'esprit des autorités qui ont pris le cinéma comme les "trucs sociaux". M. Kilouz est l'un des annonciateurs du cinéma togolais. Après des études dans le domaine, il a été nommé responsable du Cercle d'étude en audiovisuel puis à l'Institut national pédagogique (INP). Il a été envoyé par la suite à Bouaké pour l'enseignement télévisuel.
Selon lui, dans le temps passé, il n'y avait pas de pays africain avancé dans le 7e art. Et, pourtant, le Togo était déjà bien en image. Puisqu'à l'époque dans les années 1976, on tournait déjà à Cineato en inversible. Le tournage était en noir et blanc et ce, grâce au projecteur 16 ou 35 mm avec lequel on passait déjà l'actualité à la Télévision nationale. Donc, le Togo avait la culture de l'image, mais il n'y avait pas de films en tant que tels. Mais en 1992 on voyait ce cinéma venir malgré la période sombre que traversait le pays.
Le Togo n'avait pas pris le cinéma comme une priorité bien qu'on soit rompu en matière de théâtre. Il y avait une latence au niveau de la production cinématographique. Le Fespaco qui a été un élément de motivation ne disait rien au pays. C'est en 1992 justement après la coproduction qu'il a été question que le Togo expérimente sa coproduction.
Gastronomie
Selon des amateurs de la cuisine africaine, le Togo est l'un des pays où l'on mange le mieux en Afrique Occidentale. La pâte, purée épaisse de farine de maïs, mais aussi de plantain, de millet ou le «fufu» (pâte d'igname) est la base de tous les repas, accompagné par différents plats à base de sauce : poisson, bœuf ou poulet cuits avec de l'arachide, des aubergines et des tomates, des épinards. On mange aussi des beignets de haricots ou de bananes plantains, du «koliko» (igname frit), de la chèvre fumée et bien d'autres mets du terroir.
Les coutumes et traditions locales sont restées vivaces au Togo, et les fêtes et cérémonies sont nombreuses à rythmer la vie des Togolais.
Le Togo est un pays d'Afrique de l'Ouest ayant des frontières communes avec le Bénin à l'est, le Burkina Faso au nord, et le Ghana à l'ouest. Sa façade sud est ouverte sur le golfe du Bénin. La population est estimée en 2009 à environ 6 millions d'habitants pour une densité de 95 hab/km2.
Le Togo est l'un des plus petits Etats africains avec 56 785 km2, s'étirant sur 600 km du nord au sud avec une largeur n'excédant pas 100 km. Cette faible superficie n'empêche pas le Togo d'être reconnu pour la grande diversité de ses paysages (une côte de sable fin bordée de cocotiers au sud, des collines, des vallées verdoyantes et des petites montagnes dans le centre du pays, des plaines arides et de grandes savanes plantées de baobabs au nord).
Arts plastiques
Très diversifié dans ses mœurs et coutumes, le Togo est une mine de valeurs culturelles authentiques.
Le Togo est surtout connu par la culture du tissage, la céramique, la poterie, la vannerie, la sculpture et la pyrogravure. Les artisans togolais utilisent des matériaux locaux simples tels que bois, fibre, argile et peau pour produire des objets d'art authentiques, de grande valeur.
L'artisanat dans le paysage urbain surprend l'étranger dès son arrivée. Aux abords du grand marché et dans les quartiers populaires de la capitale, le travail se fait au bord de la rue : artisans installés sur les trottoirs à l'ombre des arbres, échoppes de cordonniers, de bijoutiers, signalées par quelque sandale ou bijou accroché à la porte en bois, ateliers de tailleurs, de menuiserie, baraques abritant un horloger, un coiffeur ou un sculpteur.
Ailleurs, dans la région maritime, à Assahoun, sur l'axe routier Lomé-Palimé, le centre de tissage d'Assahoun offre des pagnes richement colorés du plus bel effet avec des motifs géométriques en rectangle et en losange. A Kouvé (dans le Yoto), l'habileté des potières dans l'art de la poterie a fait de cette localité un gros centre de ravitaillement en articles variés de poterie.
Le centre artisanal de Kloto a introduit dans le tissage, la technique du macramé. A côté de cette nouvelle technique, des jeunes filles fabriquent à l'aide de cordes naturelles des sacs, des ceintures, des abat-jours, des nappes et des chemises de haute qualité.
Littérature
Le Togo est un petit pays qui a été affecté plus que tout autre par le découpage colonial qui n'a tenu aucun compte de l'histoire des populations locales. Les Allemands, puis les Français et les Anglais déterminèrent des zones d'influences sans se préoccuper des populations éwé, fon, mina ... qui occupaient le territoire depuis des temps immémoriaux. Le partage arbitraire des territoires dominés par l'Allemagne entre les Français et les Anglais à la fin de la Première Guerre mondiale ne fit qu'accentuer l'exploitation des populations locales et le pillage des ressources de la région par l'occupant colonial. L'histoire littéraire du pays reflète ces périodes de luttes contre les divisions géographiques arbitraires et l'œuvre de Félix Couchoro en témoigne. Cet auteur dahoméen, togolais et béninois de premier ordre fut l'un des tout premiers romanciers africains (plusieurs romans publiés en 1929), mais sa décision d'écrire en français sans être francophile lui valut du même coup de devenir l'un des premiers écrivains africains à être marginalisé, pour ne pas dire rejeté jusqu'à une époque fort récente.
L'œuvre de Félix Couchoro mise à part, les premiers textes littéraires togolais datent du début des années 1950. «Le Fils du fétiche de David Ananou», publié en 1955, est souvent considéré comme un des premiers romans togolais.
Né en 1900 à Ouidah au Bénin, Couchoro Félix Comlan a fait ses études primaires chez les missionnaires catholiques de Grand Popo. Il entre ensuite au Petit Séminaire de Ouidah mais en 1917, la grande guerre qui rappelle le corps enseignant compromet sa vocation sacerdotale. Il devient moniteur à l'Ecole Catholique de Grand Popo puis envoyé de commerce à la Société Commerciale de l'Ouest Africain. En 1926 il commence par publier des récits dans la Dépêche Africaine et sort son premier roman, «l'Esclave» en 1929, avant de lancer, en 1931 à Grand Popo, son journal «l'Eveil togolais» qui devient «l'Eveil Togo-Dahomey». Il s'installe à Anécho (actuel Aného), s'engage politiquement aux côtés du Comité de l'Unité Togolaise (CUT). Il doit s'exiler au Ghana et ne revient s'installer à Lomé qu'après la victoire du CUT aux élections du 27 avril 1958. Il obtient un poste de rédacteur au Service de l'Information et meurt le 05 avril 1968 à Lomé. A noter que plusieurs romanciers et poètes togolais ont marqué, de leur côté aussi, l'histoire de la littérature africaine dont Victor Aladji, Gnoussira Analla, Julien Atsou Guenou, Koffi Mawuli Agokla, Towaly.
Cinéma
Le secteur du cinéma fait l'objet de convoitise dans bien de pays ces dernières années. C'est un domaine économique très fort avec un potentiel d'employabilité assez éloquent. Le cinéma togolais dont les prémices remontent des années 1992 au terme de sa coproduction avec la suisse et le Burkina-Faso sur les films "Ashakara" et "Yelbeedo" ou celui "Kawilasi" primé par le PNUD, ne connaît pratiquement pas un succès commercial tant sur le marché intérieur que celui extérieur. Et pourtant, le Togo est un marché pour les films, mais «ce qu'on croit, les plus proches ont les coups les plus durs», dit-on. Paradoxe affirmé par le cinéaste et producteur Blaise Kilizou Abalo. Kilizou est une grosse pointure du cinéma qui pense qu'il faut susciter un tic dans l'esprit des autorités qui ont pris le cinéma comme les "trucs sociaux". M. Kilouz est l'un des annonciateurs du cinéma togolais. Après des études dans le domaine, il a été nommé responsable du Cercle d'étude en audiovisuel puis à l'Institut national pédagogique (INP). Il a été envoyé par la suite à Bouaké pour l'enseignement télévisuel.
Selon lui, dans le temps passé, il n'y avait pas de pays africain avancé dans le 7e art. Et, pourtant, le Togo était déjà bien en image. Puisqu'à l'époque dans les années 1976, on tournait déjà à Cineato en inversible. Le tournage était en noir et blanc et ce, grâce au projecteur 16 ou 35 mm avec lequel on passait déjà l'actualité à la Télévision nationale. Donc, le Togo avait la culture de l'image, mais il n'y avait pas de films en tant que tels. Mais en 1992 on voyait ce cinéma venir malgré la période sombre que traversait le pays.
Le Togo n'avait pas pris le cinéma comme une priorité bien qu'on soit rompu en matière de théâtre. Il y avait une latence au niveau de la production cinématographique. Le Fespaco qui a été un élément de motivation ne disait rien au pays. C'est en 1992 justement après la coproduction qu'il a été question que le Togo expérimente sa coproduction.
Gastronomie
Selon des amateurs de la cuisine africaine, le Togo est l'un des pays où l'on mange le mieux en Afrique Occidentale. La pâte, purée épaisse de farine de maïs, mais aussi de plantain, de millet ou le «fufu» (pâte d'igname) est la base de tous les repas, accompagné par différents plats à base de sauce : poisson, bœuf ou poulet cuits avec de l'arachide, des aubergines et des tomates, des épinards. On mange aussi des beignets de haricots ou de bananes plantains, du «koliko» (igname frit), de la chèvre fumée et bien d'autres mets du terroir.
Les coutumes et traditions locales sont restées vivaces au Togo, et les fêtes et cérémonies sont nombreuses à rythmer la vie des Togolais.
K.H. et F.B.
Le Togo est un pays d'Afrique de l'Ouest ayant des frontières communes avec le Bénin à l'est, le Burkina Faso au nord, et le Ghana à l'ouest. Sa façade sud est ouverte sur le golfe du Bénin. La population est estimée en 2009 à environ 6 millions d'habitants pour une densité de 95 hab/km2.
Le Togo est l'un des plus petits Etats africains avec 56 785 km2, s'étirant sur 600 km du nord au sud avec une largeur n'excédant pas 100 km. Cette faible superficie n'empêche pas le Togo d'être reconnu pour la grande diversité de ses paysages (une côte de sable fin bordée de cocotiers au sud, des collines, des vallées verdoyantes et des petites montagnes dans le centre du pays, des plaines arides et de grandes savanes plantées de baobabs au nord).
Arts plastiques
Très diversifié dans ses mœurs et coutumes, le Togo est une mine de valeurs culturelles authentiques.
Le Togo est surtout connu par la culture du tissage, la céramique, la poterie, la vannerie, la sculpture et la pyrogravure. Les artisans togolais utilisent des matériaux locaux simples tels que bois, fibre, argile et peau pour produire des objets d'art authentiques, de grande valeur.
L'artisanat dans le paysage urbain surprend l'étranger dès son arrivée. Aux abords du grand marché et dans les quartiers populaires de la capitale, le travail se fait au bord de la rue : artisans installés sur les trottoirs à l'ombre des arbres, échoppes de cordonniers, de bijoutiers, signalées par quelque sandale ou bijou accroché à la porte en bois, ateliers de tailleurs, de menuiserie, baraques abritant un horloger, un coiffeur ou un sculpteur.
Ailleurs, dans la région maritime, à Assahoun, sur l'axe routier Lomé-Palimé, le centre de tissage d'Assahoun offre des pagnes richement colorés du plus bel effet avec des motifs géométriques en rectangle et en losange. A Kouvé (dans le Yoto), l'habileté des potières dans l'art de la poterie a fait de cette localité un gros centre de ravitaillement en articles variés de poterie.
Le centre artisanal de Kloto a introduit dans le tissage, la technique du macramé. A côté de cette nouvelle technique, des jeunes filles fabriquent à l'aide de cordes naturelles des sacs, des ceintures, des abat-jours, des nappes et des chemises de haute qualité.
Littérature
Le Togo est un petit pays qui a été affecté plus que tout autre par le découpage colonial qui n'a tenu aucun compte de l'histoire des populations locales. Les Allemands, puis les Français et les Anglais déterminèrent des zones d'influences sans se préoccuper des populations éwé, fon, mina ... qui occupaient le territoire depuis des temps immémoriaux. Le partage arbitraire des territoires dominés par l'Allemagne entre les Français et les Anglais à la fin de la Première Guerre mondiale ne fit qu'accentuer l'exploitation des populations locales et le pillage des ressources de la région par l'occupant colonial. L'histoire littéraire du pays reflète ces périodes de luttes contre les divisions géographiques arbitraires et l'œuvre de Félix Couchoro en témoigne. Cet auteur dahoméen, togolais et béninois de premier ordre fut l'un des tout premiers romanciers africains (plusieurs romans publiés en 1929), mais sa décision d'écrire en français sans être francophile lui valut du même coup de devenir l'un des premiers écrivains africains à être marginalisé, pour ne pas dire rejeté jusqu'à une époque fort récente.
L'œuvre de Félix Couchoro mise à part, les premiers textes littéraires togolais datent du début des années 1950. «Le Fils du fétiche de David Ananou», publié en 1955, est souvent considéré comme un des premiers romans togolais.
Né en 1900 à Ouidah au Bénin, Couchoro Félix Comlan a fait ses études primaires chez les missionnaires catholiques de Grand Popo. Il entre ensuite au Petit Séminaire de Ouidah mais en 1917, la grande guerre qui rappelle le corps enseignant compromet sa vocation sacerdotale. Il devient moniteur à l'Ecole Catholique de Grand Popo puis envoyé de commerce à la Société Commerciale de l'Ouest Africain. En 1926 il commence par publier des récits dans la Dépêche Africaine et sort son premier roman, «l'Esclave» en 1929, avant de lancer, en 1931 à Grand Popo, son journal «l'Eveil togolais» qui devient «l'Eveil Togo-Dahomey». Il s'installe à Anécho (actuel Aného), s'engage politiquement aux côtés du Comité de l'Unité Togolaise (CUT). Il doit s'exiler au Ghana et ne revient s'installer à Lomé qu'après la victoire du CUT aux élections du 27 avril 1958. Il obtient un poste de rédacteur au Service de l'Information et meurt le 05 avril 1968 à Lomé. A noter que plusieurs romanciers et poètes togolais ont marqué, de leur côté aussi, l'histoire de la littérature africaine dont Victor Aladji, Gnoussira Analla, Julien Atsou Guenou, Koffi Mawuli Agokla, Towaly.
Cinéma
Le secteur du cinéma fait l'objet de convoitise dans bien de pays ces dernières années. C'est un domaine économique très fort avec un potentiel d'employabilité assez éloquent. Le cinéma togolais dont les prémices remontent des années 1992 au terme de sa coproduction avec la suisse et le Burkina-Faso sur les films "Ashakara" et "Yelbeedo" ou celui "Kawilasi" primé par le PNUD, ne connaît pratiquement pas un succès commercial tant sur le marché intérieur que celui extérieur. Et pourtant, le Togo est un marché pour les films, mais «ce qu'on croit, les plus proches ont les coups les plus durs», dit-on. Paradoxe affirmé par le cinéaste et producteur Blaise Kilizou Abalo. Kilizou est une grosse pointure du cinéma qui pense qu'il faut susciter un tic dans l'esprit des autorités qui ont pris le cinéma comme les "trucs sociaux". M. Kilouz est l'un des annonciateurs du cinéma togolais. Après des études dans le domaine, il a été nommé responsable du Cercle d'étude en audiovisuel puis à l'Institut national pédagogique (INP). Il a été envoyé par la suite à Bouaké pour l'enseignement télévisuel.
Selon lui, dans le temps passé, il n'y avait pas de pays africain avancé dans le 7e art. Et, pourtant, le Togo était déjà bien en image. Puisqu'à l'époque dans les années 1976, on tournait déjà à Cineato en inversible. Le tournage était en noir et blanc et ce, grâce au projecteur 16 ou 35 mm avec lequel on passait déjà l'actualité à la Télévision nationale. Donc, le Togo avait la culture de l'image, mais il n'y avait pas de films en tant que tels. Mais en 1992 on voyait ce cinéma venir malgré la période sombre que traversait le pays.
Le Togo n'avait pas pris le cinéma comme une priorité bien qu'on soit rompu en matière de théâtre. Il y avait une latence au niveau de la production cinématographique. Le Fespaco qui a été un élément de motivation ne disait rien au pays. C'est en 1992 justement après la coproduction qu'il a été question que le Togo expérimente sa coproduction.
Gastronomie
Selon des amateurs de la cuisine africaine, le Togo est l'un des pays où l'on mange le mieux en Afrique Occidentale. La pâte, purée épaisse de farine de maïs, mais aussi de plantain, de millet ou le «fufu» (pâte d'igname) est la base de tous les repas, accompagné par différents plats à base de sauce : poisson, bœuf ou poulet cuits avec de l'arachide, des aubergines et des tomates, des épinards. On mange aussi des beignets de haricots ou de bananes plantains, du «koliko» (igname frit), de la chèvre fumée et bien d'autres mets du terroir.
Les coutumes et traditions locales sont restées vivaces au Togo, et les fêtes et cérémonies sont nombreuses à rythmer la vie des Togolais.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.