Le Togo est surtout connu par la culture du tissage, la céramique, la poterie, la vannerie, la sculpture et la pyrogravure. Les artisans togolais utilisent des matériaux locaux simples tels que bois, fibre, argile et peau pour produire des objets d'art authentiques, de grande valeur. Dans l'événement «Festival Panafricain» d'Alger, une pléiade d'artistes témoignera, à l'occasion, de l'art togolais. Le Togo est surtout connu par la culture du tissage, la céramique, la poterie, la vannerie, la sculpture et la pyrogravure. Les artisans togolais utilisent des matériaux locaux simples tels que bois, fibre, argile et peau pour produire des objets d'art authentiques, de grande valeur. Dans l'événement «Festival Panafricain» d'Alger, une pléiade d'artistes témoignera, à l'occasion, de l'art togolais. Le Togo est un pays d'Afrique de l'Ouest ayant des frontières communes avec le Bénin à l'est, le Burkina Faso au nord, et le Ghana à l'ouest. Sa façade sud est ouverte sur le golfe du Bénin. La population est estimée en 2009 à environ 6 millions d'habitants pour une densité de 95 hab/km2. Le Togo est l'un des plus petits Etats africains avec 56 785 km2, s'étirant sur 600 km du nord au sud avec une largeur n'excédant pas 100 km. Cette faible superficie n'empêche pas le Togo d'être reconnu pour la grande diversité de ses paysages (une côte de sable fin bordée de cocotiers au sud, des collines, des vallées verdoyantes et des petites montagnes dans le centre du pays, des plaines arides et de grandes savanes plantées de baobabs au nord). Arts plastiques Très diversifié dans ses mœurs et coutumes, le Togo est une mine de valeurs culturelles authentiques. Le Togo est surtout connu par la culture du tissage, la céramique, la poterie, la vannerie, la sculpture et la pyrogravure. Les artisans togolais utilisent des matériaux locaux simples tels que bois, fibre, argile et peau pour produire des objets d'art authentiques, de grande valeur. L'artisanat dans le paysage urbain surprend l'étranger dès son arrivée. Aux abords du grand marché et dans les quartiers populaires de la capitale, le travail se fait au bord de la rue : artisans installés sur les trottoirs à l'ombre des arbres, échoppes de cordonniers, de bijoutiers, signalées par quelque sandale ou bijou accroché à la porte en bois, ateliers de tailleurs, de menuiserie, baraques abritant un horloger, un coiffeur ou un sculpteur. Ailleurs, dans la région maritime, à Assahoun, sur l'axe routier Lomé-Palimé, le centre de tissage d'Assahoun offre des pagnes richement colorés du plus bel effet avec des motifs géométriques en rectangle et en losange. A Kouvé (dans le Yoto), l'habileté des potières dans l'art de la poterie a fait de cette localité un gros centre de ravitaillement en articles variés de poterie. Le centre artisanal de Kloto a introduit dans le tissage, la technique du macramé. A côté de cette nouvelle technique, des jeunes filles fabriquent à l'aide de cordes naturelles des sacs, des ceintures, des abat-jours, des nappes et des chemises de haute qualité. Littérature Le Togo est un petit pays qui a été affecté plus que tout autre par le découpage colonial qui n'a tenu aucun compte de l'histoire des populations locales. Les Allemands, puis les Français et les Anglais déterminèrent des zones d'influences sans se préoccuper des populations éwé, fon, mina ... qui occupaient le territoire depuis des temps immémoriaux. Le partage arbitraire des territoires dominés par l'Allemagne entre les Français et les Anglais à la fin de la Première Guerre mondiale ne fit qu'accentuer l'exploitation des populations locales et le pillage des ressources de la région par l'occupant colonial. L'histoire littéraire du pays reflète ces périodes de luttes contre les divisions géographiques arbitraires et l'œuvre de Félix Couchoro en témoigne. Cet auteur dahoméen, togolais et béninois de premier ordre fut l'un des tout premiers romanciers africains (plusieurs romans publiés en 1929), mais sa décision d'écrire en français sans être francophile lui valut du même coup de devenir l'un des premiers écrivains africains à être marginalisé, pour ne pas dire rejeté jusqu'à une époque fort récente. L'œuvre de Félix Couchoro mise à part, les premiers textes littéraires togolais datent du début des années 1950. «Le Fils du fétiche de David Ananou», publié en 1955, est souvent considéré comme un des premiers romans togolais. Né en 1900 à Ouidah au Bénin, Couchoro Félix Comlan a fait ses études primaires chez les missionnaires catholiques de Grand Popo. Il entre ensuite au Petit Séminaire de Ouidah mais en 1917, la grande guerre qui rappelle le corps enseignant compromet sa vocation sacerdotale. Il devient moniteur à l'Ecole Catholique de Grand Popo puis envoyé de commerce à la Société Commerciale de l'Ouest Africain. En 1926 il commence par publier des récits dans la Dépêche Africaine et sort son premier roman, «l'Esclave» en 1929, avant de lancer, en 1931 à Grand Popo, son journal «l'Eveil togolais» qui devient «l'Eveil Togo-Dahomey». Il s'installe à Anécho (actuel Aného), s'engage politiquement aux côtés du Comité de l'Unité Togolaise (CUT). Il doit s'exiler au Ghana et ne revient s'installer à Lomé qu'après la victoire du CUT aux élections du 27 avril 1958. Il obtient un poste de rédacteur au Service de l'Information et meurt le 05 avril 1968 à Lomé. A noter que plusieurs romanciers et poètes togolais ont marqué, de leur côté aussi, l'histoire de la littérature africaine dont Victor Aladji, Gnoussira Analla, Julien Atsou Guenou, Koffi Mawuli Agokla, Towaly. Cinéma Le secteur du cinéma fait l'objet de convoitise dans bien de pays ces dernières années. C'est un domaine économique très fort avec un potentiel d'employabilité assez éloquent. Le cinéma togolais dont les prémices remontent des années 1992 au terme de sa coproduction avec la suisse et le Burkina-Faso sur les films "Ashakara" et "Yelbeedo" ou celui "Kawilasi" primé par le PNUD, ne connaît pratiquement pas un succès commercial tant sur le marché intérieur que celui extérieur. Et pourtant, le Togo est un marché pour les films, mais «ce qu'on croit, les plus proches ont les coups les plus durs», dit-on. Paradoxe affirmé par le cinéaste et producteur Blaise Kilizou Abalo. Kilizou est une grosse pointure du cinéma qui pense qu'il faut susciter un tic dans l'esprit des autorités qui ont pris le cinéma comme les "trucs sociaux". M. Kilouz est l'un des annonciateurs du cinéma togolais. Après des études dans le domaine, il a été nommé responsable du Cercle d'étude en audiovisuel puis à l'Institut national pédagogique (INP). Il a été envoyé par la suite à Bouaké pour l'enseignement télévisuel. Selon lui, dans le temps passé, il n'y avait pas de pays africain avancé dans le 7e art. Et, pourtant, le Togo était déjà bien en image. Puisqu'à l'époque dans les années 1976, on tournait déjà à Cineato en inversible. Le tournage était en noir et blanc et ce, grâce au projecteur 16 ou 35 mm avec lequel on passait déjà l'actualité à la Télévision nationale. Donc, le Togo avait la culture de l'image, mais il n'y avait pas de films en tant que tels. Mais en 1992 on voyait ce cinéma venir malgré la période sombre que traversait le pays. Le Togo n'avait pas pris le cinéma comme une priorité bien qu'on soit rompu en matière de théâtre. Il y avait une latence au niveau de la production cinématographique. Le Fespaco qui a été un élément de motivation ne disait rien au pays. C'est en 1992 justement après la coproduction qu'il a été question que le Togo expérimente sa coproduction. Gastronomie Selon des amateurs de la cuisine africaine, le Togo est l'un des pays où l'on mange le mieux en Afrique Occidentale. La pâte, purée épaisse de farine de maïs, mais aussi de plantain, de millet ou le «fufu» (pâte d'igname) est la base de tous les repas, accompagné par différents plats à base de sauce : poisson, bœuf ou poulet cuits avec de l'arachide, des aubergines et des tomates, des épinards. On mange aussi des beignets de haricots ou de bananes plantains, du «koliko» (igname frit), de la chèvre fumée et bien d'autres mets du terroir. Les coutumes et traditions locales sont restées vivaces au Togo, et les fêtes et cérémonies sont nombreuses à rythmer la vie des Togolais. K.H. et F.B. Le Togo est un pays d'Afrique de l'Ouest ayant des frontières communes avec le Bénin à l'est, le Burkina Faso au nord, et le Ghana à l'ouest. Sa façade sud est ouverte sur le golfe du Bénin. La population est estimée en 2009 à environ 6 millions d'habitants pour une densité de 95 hab/km2. Le Togo est l'un des plus petits Etats africains avec 56 785 km2, s'étirant sur 600 km du nord au sud avec une largeur n'excédant pas 100 km. Cette faible superficie n'empêche pas le Togo d'être reconnu pour la grande diversité de ses paysages (une côte de sable fin bordée de cocotiers au sud, des collines, des vallées verdoyantes et des petites montagnes dans le centre du pays, des plaines arides et de grandes savanes plantées de baobabs au nord). Arts plastiques Très diversifié dans ses mœurs et coutumes, le Togo est une mine de valeurs culturelles authentiques. Le Togo est surtout connu par la culture du tissage, la céramique, la poterie, la vannerie, la sculpture et la pyrogravure. Les artisans togolais utilisent des matériaux locaux simples tels que bois, fibre, argile et peau pour produire des objets d'art authentiques, de grande valeur. L'artisanat dans le paysage urbain surprend l'étranger dès son arrivée. Aux abords du grand marché et dans les quartiers populaires de la capitale, le travail se fait au bord de la rue : artisans installés sur les trottoirs à l'ombre des arbres, échoppes de cordonniers, de bijoutiers, signalées par quelque sandale ou bijou accroché à la porte en bois, ateliers de tailleurs, de menuiserie, baraques abritant un horloger, un coiffeur ou un sculpteur. Ailleurs, dans la région maritime, à Assahoun, sur l'axe routier Lomé-Palimé, le centre de tissage d'Assahoun offre des pagnes richement colorés du plus bel effet avec des motifs géométriques en rectangle et en losange. A Kouvé (dans le Yoto), l'habileté des potières dans l'art de la poterie a fait de cette localité un gros centre de ravitaillement en articles variés de poterie. Le centre artisanal de Kloto a introduit dans le tissage, la technique du macramé. A côté de cette nouvelle technique, des jeunes filles fabriquent à l'aide de cordes naturelles des sacs, des ceintures, des abat-jours, des nappes et des chemises de haute qualité. Littérature Le Togo est un petit pays qui a été affecté plus que tout autre par le découpage colonial qui n'a tenu aucun compte de l'histoire des populations locales. Les Allemands, puis les Français et les Anglais déterminèrent des zones d'influences sans se préoccuper des populations éwé, fon, mina ... qui occupaient le territoire depuis des temps immémoriaux. Le partage arbitraire des territoires dominés par l'Allemagne entre les Français et les Anglais à la fin de la Première Guerre mondiale ne fit qu'accentuer l'exploitation des populations locales et le pillage des ressources de la région par l'occupant colonial. L'histoire littéraire du pays reflète ces périodes de luttes contre les divisions géographiques arbitraires et l'œuvre de Félix Couchoro en témoigne. Cet auteur dahoméen, togolais et béninois de premier ordre fut l'un des tout premiers romanciers africains (plusieurs romans publiés en 1929), mais sa décision d'écrire en français sans être francophile lui valut du même coup de devenir l'un des premiers écrivains africains à être marginalisé, pour ne pas dire rejeté jusqu'à une époque fort récente. L'œuvre de Félix Couchoro mise à part, les premiers textes littéraires togolais datent du début des années 1950. «Le Fils du fétiche de David Ananou», publié en 1955, est souvent considéré comme un des premiers romans togolais. Né en 1900 à Ouidah au Bénin, Couchoro Félix Comlan a fait ses études primaires chez les missionnaires catholiques de Grand Popo. Il entre ensuite au Petit Séminaire de Ouidah mais en 1917, la grande guerre qui rappelle le corps enseignant compromet sa vocation sacerdotale. Il devient moniteur à l'Ecole Catholique de Grand Popo puis envoyé de commerce à la Société Commerciale de l'Ouest Africain. En 1926 il commence par publier des récits dans la Dépêche Africaine et sort son premier roman, «l'Esclave» en 1929, avant de lancer, en 1931 à Grand Popo, son journal «l'Eveil togolais» qui devient «l'Eveil Togo-Dahomey». Il s'installe à Anécho (actuel Aného), s'engage politiquement aux côtés du Comité de l'Unité Togolaise (CUT). Il doit s'exiler au Ghana et ne revient s'installer à Lomé qu'après la victoire du CUT aux élections du 27 avril 1958. Il obtient un poste de rédacteur au Service de l'Information et meurt le 05 avril 1968 à Lomé. A noter que plusieurs romanciers et poètes togolais ont marqué, de leur côté aussi, l'histoire de la littérature africaine dont Victor Aladji, Gnoussira Analla, Julien Atsou Guenou, Koffi Mawuli Agokla, Towaly. Cinéma Le secteur du cinéma fait l'objet de convoitise dans bien de pays ces dernières années. C'est un domaine économique très fort avec un potentiel d'employabilité assez éloquent. Le cinéma togolais dont les prémices remontent des années 1992 au terme de sa coproduction avec la suisse et le Burkina-Faso sur les films "Ashakara" et "Yelbeedo" ou celui "Kawilasi" primé par le PNUD, ne connaît pratiquement pas un succès commercial tant sur le marché intérieur que celui extérieur. Et pourtant, le Togo est un marché pour les films, mais «ce qu'on croit, les plus proches ont les coups les plus durs», dit-on. Paradoxe affirmé par le cinéaste et producteur Blaise Kilizou Abalo. Kilizou est une grosse pointure du cinéma qui pense qu'il faut susciter un tic dans l'esprit des autorités qui ont pris le cinéma comme les "trucs sociaux". M. Kilouz est l'un des annonciateurs du cinéma togolais. Après des études dans le domaine, il a été nommé responsable du Cercle d'étude en audiovisuel puis à l'Institut national pédagogique (INP). Il a été envoyé par la suite à Bouaké pour l'enseignement télévisuel. Selon lui, dans le temps passé, il n'y avait pas de pays africain avancé dans le 7e art. Et, pourtant, le Togo était déjà bien en image. Puisqu'à l'époque dans les années 1976, on tournait déjà à Cineato en inversible. Le tournage était en noir et blanc et ce, grâce au projecteur 16 ou 35 mm avec lequel on passait déjà l'actualité à la Télévision nationale. Donc, le Togo avait la culture de l'image, mais il n'y avait pas de films en tant que tels. Mais en 1992 on voyait ce cinéma venir malgré la période sombre que traversait le pays. Le Togo n'avait pas pris le cinéma comme une priorité bien qu'on soit rompu en matière de théâtre. Il y avait une latence au niveau de la production cinématographique. Le Fespaco qui a été un élément de motivation ne disait rien au pays. C'est en 1992 justement après la coproduction qu'il a été question que le Togo expérimente sa coproduction. Gastronomie Selon des amateurs de la cuisine africaine, le Togo est l'un des pays où l'on mange le mieux en Afrique Occidentale. La pâte, purée épaisse de farine de maïs, mais aussi de plantain, de millet ou le «fufu» (pâte d'igname) est la base de tous les repas, accompagné par différents plats à base de sauce : poisson, bœuf ou poulet cuits avec de l'arachide, des aubergines et des tomates, des épinards. On mange aussi des beignets de haricots ou de bananes plantains, du «koliko» (igname frit), de la chèvre fumée et bien d'autres mets du terroir. Les coutumes et traditions locales sont restées vivaces au Togo, et les fêtes et cérémonies sont nombreuses à rythmer la vie des Togolais. Le Togo est un pays d'Afrique de l'Ouest ayant des frontières communes avec le Bénin à l'est, le Burkina Faso au nord, et le Ghana à l'ouest. Sa façade sud est ouverte sur le golfe du Bénin. La population est estimée en 2009 à environ 6 millions d'habitants pour une densité de 95 hab/km2. Le Togo est l'un des plus petits Etats africains avec 56 785 km2, s'étirant sur 600 km du nord au sud avec une largeur n'excédant pas 100 km. Cette faible superficie n'empêche pas le Togo d'être reconnu pour la grande diversité de ses paysages (une côte de sable fin bordée de cocotiers au sud, des collines, des vallées verdoyantes et des petites montagnes dans le centre du pays, des plaines arides et de grandes savanes plantées de baobabs au nord). Arts plastiques Très diversifié dans ses mœurs et coutumes, le Togo est une mine de valeurs culturelles authentiques. Le Togo est surtout connu par la culture du tissage, la céramique, la poterie, la vannerie, la sculpture et la pyrogravure. Les artisans togolais utilisent des matériaux locaux simples tels que bois, fibre, argile et peau pour produire des objets d'art authentiques, de grande valeur. L'artisanat dans le paysage urbain surprend l'étranger dès son arrivée. Aux abords du grand marché et dans les quartiers populaires de la capitale, le travail se fait au bord de la rue : artisans installés sur les trottoirs à l'ombre des arbres, échoppes de cordonniers, de bijoutiers, signalées par quelque sandale ou bijou accroché à la porte en bois, ateliers de tailleurs, de menuiserie, baraques abritant un horloger, un coiffeur ou un sculpteur. Ailleurs, dans la région maritime, à Assahoun, sur l'axe routier Lomé-Palimé, le centre de tissage d'Assahoun offre des pagnes richement colorés du plus bel effet avec des motifs géométriques en rectangle et en losange. A Kouvé (dans le Yoto), l'habileté des potières dans l'art de la poterie a fait de cette localité un gros centre de ravitaillement en articles variés de poterie. Le centre artisanal de Kloto a introduit dans le tissage, la technique du macramé. A côté de cette nouvelle technique, des jeunes filles fabriquent à l'aide de cordes naturelles des sacs, des ceintures, des abat-jours, des nappes et des chemises de haute qualité. Littérature Le Togo est un petit pays qui a été affecté plus que tout autre par le découpage colonial qui n'a tenu aucun compte de l'histoire des populations locales. Les Allemands, puis les Français et les Anglais déterminèrent des zones d'influences sans se préoccuper des populations éwé, fon, mina ... qui occupaient le territoire depuis des temps immémoriaux. Le partage arbitraire des territoires dominés par l'Allemagne entre les Français et les Anglais à la fin de la Première Guerre mondiale ne fit qu'accentuer l'exploitation des populations locales et le pillage des ressources de la région par l'occupant colonial. L'histoire littéraire du pays reflète ces périodes de luttes contre les divisions géographiques arbitraires et l'œuvre de Félix Couchoro en témoigne. Cet auteur dahoméen, togolais et béninois de premier ordre fut l'un des tout premiers romanciers africains (plusieurs romans publiés en 1929), mais sa décision d'écrire en français sans être francophile lui valut du même coup de devenir l'un des premiers écrivains africains à être marginalisé, pour ne pas dire rejeté jusqu'à une époque fort récente. L'œuvre de Félix Couchoro mise à part, les premiers textes littéraires togolais datent du début des années 1950. «Le Fils du fétiche de David Ananou», publié en 1955, est souvent considéré comme un des premiers romans togolais. Né en 1900 à Ouidah au Bénin, Couchoro Félix Comlan a fait ses études primaires chez les missionnaires catholiques de Grand Popo. Il entre ensuite au Petit Séminaire de Ouidah mais en 1917, la grande guerre qui rappelle le corps enseignant compromet sa vocation sacerdotale. Il devient moniteur à l'Ecole Catholique de Grand Popo puis envoyé de commerce à la Société Commerciale de l'Ouest Africain. En 1926 il commence par publier des récits dans la Dépêche Africaine et sort son premier roman, «l'Esclave» en 1929, avant de lancer, en 1931 à Grand Popo, son journal «l'Eveil togolais» qui devient «l'Eveil Togo-Dahomey». Il s'installe à Anécho (actuel Aného), s'engage politiquement aux côtés du Comité de l'Unité Togolaise (CUT). Il doit s'exiler au Ghana et ne revient s'installer à Lomé qu'après la victoire du CUT aux élections du 27 avril 1958. Il obtient un poste de rédacteur au Service de l'Information et meurt le 05 avril 1968 à Lomé. A noter que plusieurs romanciers et poètes togolais ont marqué, de leur côté aussi, l'histoire de la littérature africaine dont Victor Aladji, Gnoussira Analla, Julien Atsou Guenou, Koffi Mawuli Agokla, Towaly. Cinéma Le secteur du cinéma fait l'objet de convoitise dans bien de pays ces dernières années. C'est un domaine économique très fort avec un potentiel d'employabilité assez éloquent. Le cinéma togolais dont les prémices remontent des années 1992 au terme de sa coproduction avec la suisse et le Burkina-Faso sur les films "Ashakara" et "Yelbeedo" ou celui "Kawilasi" primé par le PNUD, ne connaît pratiquement pas un succès commercial tant sur le marché intérieur que celui extérieur. Et pourtant, le Togo est un marché pour les films, mais «ce qu'on croit, les plus proches ont les coups les plus durs», dit-on. Paradoxe affirmé par le cinéaste et producteur Blaise Kilizou Abalo. Kilizou est une grosse pointure du cinéma qui pense qu'il faut susciter un tic dans l'esprit des autorités qui ont pris le cinéma comme les "trucs sociaux". M. Kilouz est l'un des annonciateurs du cinéma togolais. Après des études dans le domaine, il a été nommé responsable du Cercle d'étude en audiovisuel puis à l'Institut national pédagogique (INP). Il a été envoyé par la suite à Bouaké pour l'enseignement télévisuel. Selon lui, dans le temps passé, il n'y avait pas de pays africain avancé dans le 7e art. Et, pourtant, le Togo était déjà bien en image. Puisqu'à l'époque dans les années 1976, on tournait déjà à Cineato en inversible. Le tournage était en noir et blanc et ce, grâce au projecteur 16 ou 35 mm avec lequel on passait déjà l'actualité à la Télévision nationale. Donc, le Togo avait la culture de l'image, mais il n'y avait pas de films en tant que tels. Mais en 1992 on voyait ce cinéma venir malgré la période sombre que traversait le pays. Le Togo n'avait pas pris le cinéma comme une priorité bien qu'on soit rompu en matière de théâtre. Il y avait une latence au niveau de la production cinématographique. Le Fespaco qui a été un élément de motivation ne disait rien au pays. C'est en 1992 justement après la coproduction qu'il a été question que le Togo expérimente sa coproduction. Gastronomie Selon des amateurs de la cuisine africaine, le Togo est l'un des pays où l'on mange le mieux en Afrique Occidentale. La pâte, purée épaisse de farine de maïs, mais aussi de plantain, de millet ou le «fufu» (pâte d'igname) est la base de tous les repas, accompagné par différents plats à base de sauce : poisson, bœuf ou poulet cuits avec de l'arachide, des aubergines et des tomates, des épinards. On mange aussi des beignets de haricots ou de bananes plantains, du «koliko» (igname frit), de la chèvre fumée et bien d'autres mets du terroir. Les coutumes et traditions locales sont restées vivaces au Togo, et les fêtes et cérémonies sont nombreuses à rythmer la vie des Togolais. K.H. et F.B. Le Togo est un pays d'Afrique de l'Ouest ayant des frontières communes avec le Bénin à l'est, le Burkina Faso au nord, et le Ghana à l'ouest. Sa façade sud est ouverte sur le golfe du Bénin. La population est estimée en 2009 à environ 6 millions d'habitants pour une densité de 95 hab/km2. Le Togo est l'un des plus petits Etats africains avec 56 785 km2, s'étirant sur 600 km du nord au sud avec une largeur n'excédant pas 100 km. Cette faible superficie n'empêche pas le Togo d'être reconnu pour la grande diversité de ses paysages (une côte de sable fin bordée de cocotiers au sud, des collines, des vallées verdoyantes et des petites montagnes dans le centre du pays, des plaines arides et de grandes savanes plantées de baobabs au nord). Arts plastiques Très diversifié dans ses mœurs et coutumes, le Togo est une mine de valeurs culturelles authentiques. Le Togo est surtout connu par la culture du tissage, la céramique, la poterie, la vannerie, la sculpture et la pyrogravure. Les artisans togolais utilisent des matériaux locaux simples tels que bois, fibre, argile et peau pour produire des objets d'art authentiques, de grande valeur. L'artisanat dans le paysage urbain surprend l'étranger dès son arrivée. Aux abords du grand marché et dans les quartiers populaires de la capitale, le travail se fait au bord de la rue : artisans installés sur les trottoirs à l'ombre des arbres, échoppes de cordonniers, de bijoutiers, signalées par quelque sandale ou bijou accroché à la porte en bois, ateliers de tailleurs, de menuiserie, baraques abritant un horloger, un coiffeur ou un sculpteur. Ailleurs, dans la région maritime, à Assahoun, sur l'axe routier Lomé-Palimé, le centre de tissage d'Assahoun offre des pagnes richement colorés du plus bel effet avec des motifs géométriques en rectangle et en losange. A Kouvé (dans le Yoto), l'habileté des potières dans l'art de la poterie a fait de cette localité un gros centre de ravitaillement en articles variés de poterie. Le centre artisanal de Kloto a introduit dans le tissage, la technique du macramé. A côté de cette nouvelle technique, des jeunes filles fabriquent à l'aide de cordes naturelles des sacs, des ceintures, des abat-jours, des nappes et des chemises de haute qualité. Littérature Le Togo est un petit pays qui a été affecté plus que tout autre par le découpage colonial qui n'a tenu aucun compte de l'histoire des populations locales. Les Allemands, puis les Français et les Anglais déterminèrent des zones d'influences sans se préoccuper des populations éwé, fon, mina ... qui occupaient le territoire depuis des temps immémoriaux. Le partage arbitraire des territoires dominés par l'Allemagne entre les Français et les Anglais à la fin de la Première Guerre mondiale ne fit qu'accentuer l'exploitation des populations locales et le pillage des ressources de la région par l'occupant colonial. L'histoire littéraire du pays reflète ces périodes de luttes contre les divisions géographiques arbitraires et l'œuvre de Félix Couchoro en témoigne. Cet auteur dahoméen, togolais et béninois de premier ordre fut l'un des tout premiers romanciers africains (plusieurs romans publiés en 1929), mais sa décision d'écrire en français sans être francophile lui valut du même coup de devenir l'un des premiers écrivains africains à être marginalisé, pour ne pas dire rejeté jusqu'à une époque fort récente. L'œuvre de Félix Couchoro mise à part, les premiers textes littéraires togolais datent du début des années 1950. «Le Fils du fétiche de David Ananou», publié en 1955, est souvent considéré comme un des premiers romans togolais. Né en 1900 à Ouidah au Bénin, Couchoro Félix Comlan a fait ses études primaires chez les missionnaires catholiques de Grand Popo. Il entre ensuite au Petit Séminaire de Ouidah mais en 1917, la grande guerre qui rappelle le corps enseignant compromet sa vocation sacerdotale. Il devient moniteur à l'Ecole Catholique de Grand Popo puis envoyé de commerce à la Société Commerciale de l'Ouest Africain. En 1926 il commence par publier des récits dans la Dépêche Africaine et sort son premier roman, «l'Esclave» en 1929, avant de lancer, en 1931 à Grand Popo, son journal «l'Eveil togolais» qui devient «l'Eveil Togo-Dahomey». Il s'installe à Anécho (actuel Aného), s'engage politiquement aux côtés du Comité de l'Unité Togolaise (CUT). Il doit s'exiler au Ghana et ne revient s'installer à Lomé qu'après la victoire du CUT aux élections du 27 avril 1958. Il obtient un poste de rédacteur au Service de l'Information et meurt le 05 avril 1968 à Lomé. A noter que plusieurs romanciers et poètes togolais ont marqué, de leur côté aussi, l'histoire de la littérature africaine dont Victor Aladji, Gnoussira Analla, Julien Atsou Guenou, Koffi Mawuli Agokla, Towaly. Cinéma Le secteur du cinéma fait l'objet de convoitise dans bien de pays ces dernières années. C'est un domaine économique très fort avec un potentiel d'employabilité assez éloquent. Le cinéma togolais dont les prémices remontent des années 1992 au terme de sa coproduction avec la suisse et le Burkina-Faso sur les films "Ashakara" et "Yelbeedo" ou celui "Kawilasi" primé par le PNUD, ne connaît pratiquement pas un succès commercial tant sur le marché intérieur que celui extérieur. Et pourtant, le Togo est un marché pour les films, mais «ce qu'on croit, les plus proches ont les coups les plus durs», dit-on. Paradoxe affirmé par le cinéaste et producteur Blaise Kilizou Abalo. Kilizou est une grosse pointure du cinéma qui pense qu'il faut susciter un tic dans l'esprit des autorités qui ont pris le cinéma comme les "trucs sociaux". M. Kilouz est l'un des annonciateurs du cinéma togolais. Après des études dans le domaine, il a été nommé responsable du Cercle d'étude en audiovisuel puis à l'Institut national pédagogique (INP). Il a été envoyé par la suite à Bouaké pour l'enseignement télévisuel. Selon lui, dans le temps passé, il n'y avait pas de pays africain avancé dans le 7e art. Et, pourtant, le Togo était déjà bien en image. Puisqu'à l'époque dans les années 1976, on tournait déjà à Cineato en inversible. Le tournage était en noir et blanc et ce, grâce au projecteur 16 ou 35 mm avec lequel on passait déjà l'actualité à la Télévision nationale. Donc, le Togo avait la culture de l'image, mais il n'y avait pas de films en tant que tels. Mais en 1992 on voyait ce cinéma venir malgré la période sombre que traversait le pays. Le Togo n'avait pas pris le cinéma comme une priorité bien qu'on soit rompu en matière de théâtre. Il y avait une latence au niveau de la production cinématographique. Le Fespaco qui a été un élément de motivation ne disait rien au pays. C'est en 1992 justement après la coproduction qu'il a été question que le Togo expérimente sa coproduction. Gastronomie Selon des amateurs de la cuisine africaine, le Togo est l'un des pays où l'on mange le mieux en Afrique Occidentale. La pâte, purée épaisse de farine de maïs, mais aussi de plantain, de millet ou le «fufu» (pâte d'igname) est la base de tous les repas, accompagné par différents plats à base de sauce : poisson, bœuf ou poulet cuits avec de l'arachide, des aubergines et des tomates, des épinards. On mange aussi des beignets de haricots ou de bananes plantains, du «koliko» (igname frit), de la chèvre fumée et bien d'autres mets du terroir. Les coutumes et traditions locales sont restées vivaces au Togo, et les fêtes et cérémonies sont nombreuses à rythmer la vie des Togolais.