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Le Sahara Occidental évoque son histoire à travers son cinéma
Publié dans Le Midi Libre le 15 - 07 - 2009

La culture du Sahara Occidental se fait connaître grâce aux visiteurs mais aussi grâce aux médias. On rapporte, souvent de ce pays l'image de l'art rupestre ainsi que l'art cinématographique qui est né il y a exactement 6 ans avec l'annonce du Festival du cinéma, «Fi Sahara». Dans le nouveau rendez-vous du Festival panafricain qui s'est annoncé le 5 du mois en cours, le Sahara Occidental fait beaucoup plus parler de son histoire à travers le 7ème art. Une délégation de 84 membres, entre personnalités officielles et artistes.
La culture du Sahara Occidental se fait connaître grâce aux visiteurs mais aussi grâce aux médias. On rapporte, souvent de ce pays l'image de l'art rupestre ainsi que l'art cinématographique qui est né il y a exactement 6 ans avec l'annonce du Festival du cinéma, «Fi Sahara». Dans le nouveau rendez-vous du Festival panafricain qui s'est annoncé le 5 du mois en cours, le Sahara Occidental fait beaucoup plus parler de son histoire à travers le 7ème art. Une délégation de 84 membres, entre personnalités officielles et artistes.
La République arabe sahraouie démocratique ou Sahara Occidental est un territoire de 284.000 km2 du nord-ouest de l'Afrique, bordé par le Maroc au nord, l'Algérie au nord-est, la Mauritanie à l'est et au sud, tandis que sa côte ouest donne sur l'Atlantique.
Cette ancienne colonie espagnole n'a toujours pas trouvé de statut définitif sur le plan juridique, plus de trente ans après le départ des Espagnols en 1976, elle est occupée par le Maroc.
Le peuple sahraoui est un peuple arabe, africain et musulman. Il a décidé de déclencher sa guerre de libération en 1973, sous la conduite du Front Polisario, pour la libération de la patrie du colonialisme - et ultérieurement de l'occupation - renouant ainsi avec une longue résistance qui n'a jamais cessé durant l'histoire pour défendre sa liberté et sa dignité.
Ce peuple est connu pour sa résolution de poursuivre la lutte pour le parachèvement de la souveraineté de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) sur l'Intégralité du territoire national.
Ce peuple, courageux, est connu également pour sa conviction que la liberté et la dignité de l'homme ne sont possibles que dans une société où le droit est souverain et où les conditions pour le développement social sont créées en conformité avec les valeurs de ladite société, sa civilisation, sa religion et sa culture nationale, ainsi qu'avec les exigences du monde moderne.
Les Sahraouis sont tous ensemble dans un mouvement qui a pour seul objectif l'indépendance totale du Sahara Occidental. Ils bénéficient, dans cette démarche, du soutien total du peuple algérien.
Arts plastiques
Le Sahara Occidental a inspiré de nombreux peintres dans le monde pour mettre en œuvre l'art rupestre de cette fabuleuse région. La culture de ce pays s'est fait, par ailleurs connaître grâce à la sculpture mais aussi le tissage. Comme dans les différentes régions sahariennes, ce territoire jouit de l'art rupestre.
L'art saharien s'inscrit dans un cadre chronologique fondé, dès 1932, par Théodore Monod, par la succession sur les rochers d'images d'animaux, d'abord sauvages, ensuite domestiqués. Ces animaux, véritables «fossiles directeurs» de la chronostratigraphie de l'art, permettent aussi de définir les principaux étages culturels.
Le grand buffle sauvage, caractéristique de l'étage "Bubalin" et correspondant au néolithique ancien, avec ses cultures de chasseurs ; on peut dater cet étage de 7.000 à 8.000 ans avant l'actuel ; les boeufs, les vaches domestiqués qui caractérisent l'étage "Bovidien" du néolithique moyen où l'économie pastorale domine, sans exclure la chasse, vers 6.500 à 5.500 ans ; L'introduction du cheval au Maghreb et au Sahara, d'abord attelés (les chars), puis montés (les cavaliers), marque le début des temps protohistorique et l'arrivée de nouvelles populations venant du Nord-Est (les paléoberbères ou libycoberbères). C'est l'étage "Caballin" (population équidienne).
Cette phase pourrait débuter vers 3.000 ans ; L'utilisation généralisée du chameau (dromadaire) correspond à l'installation des conditions arides dans l'actuel Sahara. Débutant aux alentours de l'ère chrétienne, c'est la période historique "Caballine". Ce canevas général, applicable au Sahara Occidental présente des variations locales, dans les représentations rupestres. Le concept de Parc naturel (régional ou national) peut receler quelques ambiguïtés : «On protège ici ce qu'on détruit ailleurs».
Il apparaît cependant que la richesse du patrimoine rupestre du Sahara Occidental devrait permettre d'envisager la création, dans les secteurs à forte concentration de station rupestre, de zones protégées bénéficiant du statut juridique et administratif de parc naturel. Il importe, dès maintenant, de prendre des mesures conservatoires pour ce patrimoine archéologique inestimable. Parallèlement, des mesures préventives devraient être prises auprès des populations locales, de façon à rendre optimale la conservation du patrimoine. Cette prévention repose sur une pédagogie simple : apprendre à un enfant que son pays a été peuplé par des hommes, il y a très longtemps, qui ont laissé au sol et sur les rochers des traces fragiles de leur quotidien, de leurs religions, fait partie du devoir de mémoire des adultes d'aujourd'hui.
Apprendre à cet enfant à reconnaître ces traces, à les respecter, à les considérer comme son héritage, son appartenance profonde, de son enracinement à sa culture, à ses valeurs, à son pays. Et cela, même si l'archéologie préhistorique ne traduit pas nécessairement la réalité moderne des valeurs de l'Islam.
Au Sahara Occidental, comme partout dans le monde, l'éducation au patrimoine doit figurer parmi les préoccupations majeures des dirigeants politiques, selon des archéologues.
Cinéma
Le 7ème art au Sahara Occidental est généralement axé sur l'histoire coloniale.
Depuis 1965, quand le Sahara Occidental était encore une des colonies espagnoles, le peuple sahraoui réclame son indépendance en tant que République Arabe Sahraouie Démocratique (RASD).
Depuis, le support de la communauté internationale, à travers plusieurs résolutions de l'ONU et du Tribunal International de la Haye, a été réduit substantiellement, ne restant plus que quelques bonnes intentions sans aucun résultat effectif.
Avant le retrait en 1976, l'Espagne a signé l'accord tripartite de Madrid et a adjugé les territoires au Maroc et à la Mauritanie. C'est alors que le Maroc a envahi la région dans sa fameuse "Marche Verte" et en conséquence, des milliers de Sahraouis ont été expulsés vers le désert algérien, créant des camps où ils résident encore de nos jours.
La guerre entre le Front Polisario, représentant légitime du peuple sahraoui, et le Royaume marocain connaîtra un cessez-le feu en 1991, pour la célébration du référendum d'autodétermination, qui permettrait au peuple sahraoui de choisir librement son destin.
Depuis, le Maroc a bloqué tous les efforts pour la mise en marche de cette consultation, en empirant la situation dans les camps de réfugiés.
Le manque d'eau, d'électricité et de nourriture est aggravé par les conditions climatologiques extrêmes que près de 200.000 réfugiés, dont la plupart sont représentés par des femmes et des enfants, doivent supporter.
C'est avec ces faits que le cinéma est né dans ce pays avec l'annonce du premier Festival du Cinéma, «FiSahara», il y a 6 ans avec l'espoir de résoudre la dramatique situation des réfugiés du Sahara Occidental. Dans ce but, FiSahara, avec le projet Cinéma pour le peuple Sahraoui, met sa main à la pâte en approchant la réalité quotidienne de ce peuple à l'opinion publique internationale.
FiSahara est un festival de cinéma non-compétitif, qui rassemble l'éducation, la culture et le loisir sous forme d'un cinéma en plein air, en 35mm. Fruit des efforts de nombreux volontaires sahraousi et avec le soutien de plusieurs institutions, comme l'Agence espagnole de coopération internationale pour le développement (Agencia española de cooperación internacional para el desarrollo, AECID), le ministère de la Culture espagnol, à travers l'Institut de cinématographie et des arts audiovisuels, (Instituto de cinematografía y de las artes audiovisuales, ICAA), ou Auteurs interprètes société de gestion (Autores intérpretes sociedad de gestión, AISGE), aussi bien que l'inestimable collaboration du ministère de Culture de la RASD et le peuple sahraoui lui-même, il nous est à présent possible de développer le festival, malgré les conditions inhérentes à un camp de réfugiés.
Quand et où?
La VIe célébration du FiSahara a eu lieu du 5 au 10 mai 2009, après déjà trois ans consécutifs, dans la wilaya de Dajla, dans le camp de réfugiés le plus éloigné de la ville algérienne de Tindouf et, pourtant, le plus isolé.
Lors de sa conclusion, un jury local a remis les Prix au meilleur film sous forme d'un "camélia blanc", ainsi que sa réplique, symbolisant la reconnaissance du peuple sahraoui. La "rose du désert" a été offerte en tant que mention spéciale.
La liste d'amis du FiSahara grandit jour après jour. Artistes, cinéastes, directeurs et célébrités du milieu cinématographique International ont déjà fait partie du projet, ou lui ont montré leur soutien. Entre autres, Eduardo Galeano, Javier Bardem, Pedro Almodóvar, Penélope Cruz, Maribel Verdú, José Coronado, Rosa María Sardá, Guillermo Toledo, Alberto San Juan, Verónica Forqué, Fernando Colomo, Juanjo Puigcorbé, Carmelo Gómez, Fran Perea, María Esteve, Emma Suárez, Julio Medem, Esther García, Luisa Martín, Javier
Gutiérrez, Icíar Bollaín, Joaquín Oristrell, Carlos Bardem, Benito Zambrano, Fernando León de Aranoa, Silvia Munt et plusieurs autres.
Chaque édition du FiSahara se clôture par un concert. Dans les éditions précédentes, des artistes comme Manu Chao, Amparanoia, Fermín Muguruza ou Los Desechos ont joué pour le Peuple Sahraoui.
Dans le cadre du projet "Cinéma pour le peuple sahraoui", l'Ecole de cinéma du Sahara sera dans quelques temps créée.
Gastronomie
La cuisine du Sahara Occidental se distingue par une variété de plats populaires notamment : «El Benaka» Mélange de foie, de maïs, de bosse de chameau et de viande d' "El Felka", «Belghmane» Mélange de blé frit, d'eau bouillie et de lait. Il y a aussi le «Tidkit» Viande écrasée ou hachée.
Il y a aussi une très large variété de boissons tels «Lemris», Mélange d'orge grillé. Il est présenté comme boisson fraîche en été en plus des autres boissons telles que «Bouder», «Kahmini» , «Koufia», lait et bien d'autres.
K. H. et F. B.
La République arabe sahraouie démocratique ou Sahara Occidental est un territoire de 284.000 km2 du nord-ouest de l'Afrique, bordé par le Maroc au nord, l'Algérie au nord-est, la Mauritanie à l'est et au sud, tandis que sa côte ouest donne sur l'Atlantique.
Cette ancienne colonie espagnole n'a toujours pas trouvé de statut définitif sur le plan juridique, plus de trente ans après le départ des Espagnols en 1976, elle est occupée par le Maroc.
Le peuple sahraoui est un peuple arabe, africain et musulman. Il a décidé de déclencher sa guerre de libération en 1973, sous la conduite du Front Polisario, pour la libération de la patrie du colonialisme - et ultérieurement de l'occupation - renouant ainsi avec une longue résistance qui n'a jamais cessé durant l'histoire pour défendre sa liberté et sa dignité.
Ce peuple est connu pour sa résolution de poursuivre la lutte pour le parachèvement de la souveraineté de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) sur l'Intégralité du territoire national.
Ce peuple, courageux, est connu également pour sa conviction que la liberté et la dignité de l'homme ne sont possibles que dans une société où le droit est souverain et où les conditions pour le développement social sont créées en conformité avec les valeurs de ladite société, sa civilisation, sa religion et sa culture nationale, ainsi qu'avec les exigences du monde moderne.
Les Sahraouis sont tous ensemble dans un mouvement qui a pour seul objectif l'indépendance totale du Sahara Occidental. Ils bénéficient, dans cette démarche, du soutien total du peuple algérien.
Arts plastiques
Le Sahara Occidental a inspiré de nombreux peintres dans le monde pour mettre en œuvre l'art rupestre de cette fabuleuse région. La culture de ce pays s'est fait, par ailleurs connaître grâce à la sculpture mais aussi le tissage. Comme dans les différentes régions sahariennes, ce territoire jouit de l'art rupestre.
L'art saharien s'inscrit dans un cadre chronologique fondé, dès 1932, par Théodore Monod, par la succession sur les rochers d'images d'animaux, d'abord sauvages, ensuite domestiqués. Ces animaux, véritables «fossiles directeurs» de la chronostratigraphie de l'art, permettent aussi de définir les principaux étages culturels.
Le grand buffle sauvage, caractéristique de l'étage "Bubalin" et correspondant au néolithique ancien, avec ses cultures de chasseurs ; on peut dater cet étage de 7.000 à 8.000 ans avant l'actuel ; les boeufs, les vaches domestiqués qui caractérisent l'étage "Bovidien" du néolithique moyen où l'économie pastorale domine, sans exclure la chasse, vers 6.500 à 5.500 ans ; L'introduction du cheval au Maghreb et au Sahara, d'abord attelés (les chars), puis montés (les cavaliers), marque le début des temps protohistorique et l'arrivée de nouvelles populations venant du Nord-Est (les paléoberbères ou libycoberbères). C'est l'étage "Caballin" (population équidienne).
Cette phase pourrait débuter vers 3.000 ans ; L'utilisation généralisée du chameau (dromadaire) correspond à l'installation des conditions arides dans l'actuel Sahara. Débutant aux alentours de l'ère chrétienne, c'est la période historique "Caballine". Ce canevas général, applicable au Sahara Occidental présente des variations locales, dans les représentations rupestres. Le concept de Parc naturel (régional ou national) peut receler quelques ambiguïtés : «On protège ici ce qu'on détruit ailleurs».
Il apparaît cependant que la richesse du patrimoine rupestre du Sahara Occidental devrait permettre d'envisager la création, dans les secteurs à forte concentration de station rupestre, de zones protégées bénéficiant du statut juridique et administratif de parc naturel. Il importe, dès maintenant, de prendre des mesures conservatoires pour ce patrimoine archéologique inestimable. Parallèlement, des mesures préventives devraient être prises auprès des populations locales, de façon à rendre optimale la conservation du patrimoine. Cette prévention repose sur une pédagogie simple : apprendre à un enfant que son pays a été peuplé par des hommes, il y a très longtemps, qui ont laissé au sol et sur les rochers des traces fragiles de leur quotidien, de leurs religions, fait partie du devoir de mémoire des adultes d'aujourd'hui.
Apprendre à cet enfant à reconnaître ces traces, à les respecter, à les considérer comme son héritage, son appartenance profonde, de son enracinement à sa culture, à ses valeurs, à son pays. Et cela, même si l'archéologie préhistorique ne traduit pas nécessairement la réalité moderne des valeurs de l'Islam.
Au Sahara Occidental, comme partout dans le monde, l'éducation au patrimoine doit figurer parmi les préoccupations majeures des dirigeants politiques, selon des archéologues.
Cinéma
Le 7ème art au Sahara Occidental est généralement axé sur l'histoire coloniale.
Depuis 1965, quand le Sahara Occidental était encore une des colonies espagnoles, le peuple sahraoui réclame son indépendance en tant que République Arabe Sahraouie Démocratique (RASD).
Depuis, le support de la communauté internationale, à travers plusieurs résolutions de l'ONU et du Tribunal International de la Haye, a été réduit substantiellement, ne restant plus que quelques bonnes intentions sans aucun résultat effectif.
Avant le retrait en 1976, l'Espagne a signé l'accord tripartite de Madrid et a adjugé les territoires au Maroc et à la Mauritanie. C'est alors que le Maroc a envahi la région dans sa fameuse "Marche Verte" et en conséquence, des milliers de Sahraouis ont été expulsés vers le désert algérien, créant des camps où ils résident encore de nos jours.
La guerre entre le Front Polisario, représentant légitime du peuple sahraoui, et le Royaume marocain connaîtra un cessez-le feu en 1991, pour la célébration du référendum d'autodétermination, qui permettrait au peuple sahraoui de choisir librement son destin.
Depuis, le Maroc a bloqué tous les efforts pour la mise en marche de cette consultation, en empirant la situation dans les camps de réfugiés.
Le manque d'eau, d'électricité et de nourriture est aggravé par les conditions climatologiques extrêmes que près de 200.000 réfugiés, dont la plupart sont représentés par des femmes et des enfants, doivent supporter.
C'est avec ces faits que le cinéma est né dans ce pays avec l'annonce du premier Festival du Cinéma, «FiSahara», il y a 6 ans avec l'espoir de résoudre la dramatique situation des réfugiés du Sahara Occidental. Dans ce but, FiSahara, avec le projet Cinéma pour le peuple Sahraoui, met sa main à la pâte en approchant la réalité quotidienne de ce peuple à l'opinion publique internationale.
FiSahara est un festival de cinéma non-compétitif, qui rassemble l'éducation, la culture et le loisir sous forme d'un cinéma en plein air, en 35mm. Fruit des efforts de nombreux volontaires sahraousi et avec le soutien de plusieurs institutions, comme l'Agence espagnole de coopération internationale pour le développement (Agencia española de cooperación internacional para el desarrollo, AECID), le ministère de la Culture espagnol, à travers l'Institut de cinématographie et des arts audiovisuels, (Instituto de cinematografía y de las artes audiovisuales, ICAA), ou Auteurs interprètes société de gestion (Autores intérpretes sociedad de gestión, AISGE), aussi bien que l'inestimable collaboration du ministère de Culture de la RASD et le peuple sahraoui lui-même, il nous est à présent possible de développer le festival, malgré les conditions inhérentes à un camp de réfugiés.
Quand et où?
La VIe célébration du FiSahara a eu lieu du 5 au 10 mai 2009, après déjà trois ans consécutifs, dans la wilaya de Dajla, dans le camp de réfugiés le plus éloigné de la ville algérienne de Tindouf et, pourtant, le plus isolé.
Lors de sa conclusion, un jury local a remis les Prix au meilleur film sous forme d'un "camélia blanc", ainsi que sa réplique, symbolisant la reconnaissance du peuple sahraoui. La "rose du désert" a été offerte en tant que mention spéciale.
La liste d'amis du FiSahara grandit jour après jour. Artistes, cinéastes, directeurs et célébrités du milieu cinématographique International ont déjà fait partie du projet, ou lui ont montré leur soutien. Entre autres, Eduardo Galeano, Javier Bardem, Pedro Almodóvar, Penélope Cruz, Maribel Verdú, José Coronado, Rosa María Sardá, Guillermo Toledo, Alberto San Juan, Verónica Forqué, Fernando Colomo, Juanjo Puigcorbé, Carmelo Gómez, Fran Perea, María Esteve, Emma Suárez, Julio Medem, Esther García, Luisa Martín, Javier
Gutiérrez, Icíar Bollaín, Joaquín Oristrell, Carlos Bardem, Benito Zambrano, Fernando León de Aranoa, Silvia Munt et plusieurs autres.
Chaque édition du FiSahara se clôture par un concert. Dans les éditions précédentes, des artistes comme Manu Chao, Amparanoia, Fermín Muguruza ou Los Desechos ont joué pour le Peuple Sahraoui.
Dans le cadre du projet "Cinéma pour le peuple sahraoui", l'Ecole de cinéma du Sahara sera dans quelques temps créée.
Gastronomie
La cuisine du Sahara Occidental se distingue par une variété de plats populaires notamment : «El Benaka» Mélange de foie, de maïs, de bosse de chameau et de viande d' "El Felka", «Belghmane» Mélange de blé frit, d'eau bouillie et de lait. Il y a aussi le «Tidkit» Viande écrasée ou hachée.
Il y a aussi une très large variété de boissons tels «Lemris», Mélange d'orge grillé. Il est présenté comme boisson fraîche en été en plus des autres boissons telles que «Bouder», «Kahmini» , «Koufia», lait et bien d'autres.
K. H. et F. B.


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