Des chercheurs américains ont réussi, à l'aide d'une simple injection d'une hormone de synthèse, à faire maigrir des souris d'un quart de leur poids et à réduire leur masse graisseuse de 42%, selon la revue spécialisée Nature Chemical Biology. Ces résultats spectaculaires, publiés lundi par cette revue du groupe Nature, ont été obtenus au bout d'une semaine, et sont encore meilleurs en répétant le traitement. Richard DiMarchi (université de l'Indiana, Bloomington, Etats-Unis) et ses collègues ont en fait synthétisé une hormone hybride de deux hormones naturelles. Le glucagon et une hormone analogue, le GLP-1 (glucagon-like peptide-1), sont des hormones naturelles qui régulent le métabolisme du glucose. En dépit d'une structure similaire, elles diffèrent notamment en ce qui concerne leur fonction biologique. Des études antérieures ont montré qu'elles pouvaient supprimer l'appétit ou faire perdre du poids en augmentant le nombre de calories brûlées par le corps, mais tout l'éventail de leur potentiel thérapeutique est loin d'être connu, note la revue. Des recherches complémentaires s'imposent bien évidemment avant que pareille hormone puisse être utilisée chez l'humain. Néanmoins, ces résultats pointent une nouvelle approche pour le traitement de l'obésité et du diabète de l'adulte, selon les auteurs. Des chercheurs américains ont réussi, à l'aide d'une simple injection d'une hormone de synthèse, à faire maigrir des souris d'un quart de leur poids et à réduire leur masse graisseuse de 42%, selon la revue spécialisée Nature Chemical Biology. Ces résultats spectaculaires, publiés lundi par cette revue du groupe Nature, ont été obtenus au bout d'une semaine, et sont encore meilleurs en répétant le traitement. Richard DiMarchi (université de l'Indiana, Bloomington, Etats-Unis) et ses collègues ont en fait synthétisé une hormone hybride de deux hormones naturelles. Le glucagon et une hormone analogue, le GLP-1 (glucagon-like peptide-1), sont des hormones naturelles qui régulent le métabolisme du glucose. En dépit d'une structure similaire, elles diffèrent notamment en ce qui concerne leur fonction biologique. Des études antérieures ont montré qu'elles pouvaient supprimer l'appétit ou faire perdre du poids en augmentant le nombre de calories brûlées par le corps, mais tout l'éventail de leur potentiel thérapeutique est loin d'être connu, note la revue. Des recherches complémentaires s'imposent bien évidemment avant que pareille hormone puisse être utilisée chez l'humain. Néanmoins, ces résultats pointent une nouvelle approche pour le traitement de l'obésité et du diabète de l'adulte, selon les auteurs.