La FAF réceptionne quatre vans VAR    Produits pharmaceutiques: présentation de la plateforme du système national de veille et d'alerte    L'Etat accorde un "intérêt particulier'' à la protection de l'environnement dans les wilayas du Sud    Djamaâ El-Djazaïr: distinction de 500 récitants du Saint Coran de différentes wilayas du pays    Hidaoui réunit les cadres de l'ANALJ pour suivre le plan de modernisation de l'établissement    Foot/ Ligue 1 Mobilis (mise à jour/ 12e journée): le CRB sur le podium, le CSC surpris à domicile    Projet de lois organiques sur les associations : plusieurs propositions formulées dans les wilayas du centre    La ministre du Tourisme préside une rencontre sur les préparatifs de la saison estivale 2025    Algérie Poste lance un concours national de recrutement    L'OMD distingue des cadres douaniers algériens pour leurs efforts remarquables    Le Maroc utilise le tourisme pour promouvoir son occupation et cacher sa répression infligée aux Sahraouis (média espagnol)    Cyclisme / Tour international de Sharjah (2e étape) : deuxième place pour l'Algérien Hamza Yacine    Fédération algérienne du sport scolaire : Ali Merah élu nouveau président    Douanes : saisie de 8,5 tonnes de kif traité, 570 kg de cocaïne et 11 millions de comprimés psychotropes en 2024    CJCA : approbation de la candidature de la Cour Constitutionnelle pour accueillir la 19e session du Bureau exécutif    En qualité d'envoyé spécial du président de la République, Saihi reçu par le Premier ministre de la République de Maurice    La CFPI de l'ONU organise en Algérie un atelier interrégional sur plusieurs questions relevant de sa compétence    Les forces sionistes poursuivent leur assaut sur Jénine    Arkab souligne l'importance du renforcement du partenariat avec la République d'Afrique du Sud    Face aux rivalités géostratégiques, l'Afrique sera ce que les Africains voudront quelle soit    LG s'apprête à présenter son nouvel appareil de jardinage d'intérieur lors du CES 2025    La presse internationale revient largement sur la libération par l'Algérie d'un ressortissant espagnol    Des échecs et des humiliations : Karima Taleb répond «Il y a ceux qui prient pour que la sélection soit éliminée»    L'Assemblée élective fixée au mercredi 5 février    L'Algérie prend part à la 36e édition de la manifestation «Ship for World Youth»    L'Algérie dispose de tous les moyens financiers pour faire face aux défis à venir    Les menaces de Trump contre les alliés ''parasitistes'' pourraient se retourner    Arrestation de 4 narcotrafiquants et saisie de deux kilogrammes de kif traité    Arrestation d'un criminel activement recherché par la justice    Quatre-vingt-huit interventions par jour    Attaf réaffirme l'engagement de l'Algérie à contribuer au renforcement du partenariat entre l'ONU et la Ligue arabe    Exposé sur les procédures de mise en œuvre du projet lors de la réunion du gouvernement    Zouhir Ballalou préside l'ouverture    Oran: la pièce de théâtre "La Résilience" évoque des étapes de la Glorieuse guerre de libération    Exposition d'oeuvres de plasticiens algériens à Alger sur la Chine    Une délégation parlementaire inspecte des sites à Timimoun        L'Algérie happée par le maelström malien    Un jour ou l'autre.    En Algérie, la Cour constitutionnelle double, sans convaincre, le nombre de votants à la présidentielle    Algérie : l'inquiétant fossé entre le régime et la population    Tunisie. Une élection sans opposition pour Kaïs Saïed    BOUSBAA بوصبع : VICTIME OU COUPABLE ?    Des casernes au parlement : Naviguer les difficiles chemins de la gouvernance civile en Algérie    Les larmes de Imane    Algérie assoiffée : Une nation riche en pétrole, perdue dans le désert de ses priorités    Prise de Position : Solidarité avec l'entraîneur Belmadi malgré l'échec    Suite à la rumeur faisant état de 5 décès pour manque d'oxygène: L'EHU dément et installe une cellule de crise    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Le cinéma au service de la cause palestinienne
3e édition du Festival international du film arabe
Publié dans Le Midi Libre le 25 - 07 - 2009

Le théâtre régional d'Oran Abdelkader-Alloula a accueilli avant-hier le coup d'envoi de la 3e édition du Festival international du film arabe.
Le théâtre régional d'Oran Abdelkader-Alloula a accueilli avant-hier le coup d'envoi de la 3e édition du Festival international du film arabe.
Lors de son allocution, le commissaire du festival et ex-DG de la Télévision algérienne, a rappelé que cette nouvelle édition est dédiée au peuple palestinien, en soulignant que «nul ne peut tuer en nous (artistes) notre amour pour El-Qods».
La Palestine participe avec plusieurs cinéastes venus avec des œuvres qui témoignent de la juste cause palestinienne face à l'oppression sioniste. Parmi ces œuvres cinématographiques palestiniennes, figurent deux longs-métrages en compétition intitulés Melh hada el bahr (Le sel de la mer) et America.
Le sel de la mer, de la réalisatrice Anne-Marie Jacir, avec les acteurs Sahir Hammad et Salah Bekri, raconte l'histoire de «Thouraya», une jeune fille native de «Brooklyn» aux USA où ses parents dûrent se rendre après leur expulsion de leur terre d'origine, la Palestine, en 1948.
A l'âge de 28 ans, «Thouraya» décide de retourner vivre à Ramallah en Palestine où elle tente, en vain, de récupérer l'argent de son grand-père, gelé dans un compte bancaire domicilié à Yafa.
C'est alors qu'elle rencontre Imad, un jeune Palestinien, qui, contrairement à elle, est décidé, à quitter le pays faute d'espoir. Imad et Thouraya se découvrent en tout cas une conviction commune, à savoir que pour arracher la liberté il faut prendre un grand risque, quitte à violer la loi. Le plus important pour Thouraya, c'est d'avoir réalisé son rêve, celui de retourner en Palestine.
Le second long-métrage en compétition, America de Sherine Debs, traite lui aussi de la quête de liberté du peuple palestinien qui a contraint à l'exil de nombreuses familles.
L'histoire commence à Ramallah, en Cisjordanie, et a pour héroïne «Mana», une jeune femme divorcée, accompagnée de son enfant adolescent, qui obtient la «Green card's» pour s'installer aux Etats-Unis d'Amérique.
Ce film évoque tout le calvaire subi par les exilés à l'image de Mana qui ne parvient pas à oublier les «check-point» et les autres humiliations subies au quotidien sous le joug du colonisateur israélien.
D'autres films palestiniens sont également à l'affiche de ce festival à l'instar de Ana Ghaza, signé Asma Bassissou, une cinéaste dont l'œuvre est focalisée sur l'oppression coloniale subie par ses concitoyens à Ghaza.
Ce film, réalisé juste après la violente agression israélienne sur Ghaza, rapporte plusieurs témoignages inédits qui dénotent la gravité de l'impact psychologique sur les habitants de Ghaza.
Douze longs-métrages et quinze courts-métrages sont à l'affiche du Festival, dont les réalisateurs briguent l'Ahaggar d'or qui récompensera la meilleure œuvre dans chacune de ces deux catégories dont les projections sont prévues respectivement à la salle Es-Sâada et à la Cinémathèque.
Le cinéaste palestinien Rachid Mechahraoui préside le jury d'évaluation des longs métrages en compétition à cette édition. Le jury des courts métrages est présidé quant à lui par l'écrivaine libanaise Claudia Marachalian.
Environ 300 participants sont présents à Oran où un vibrant hommage sera rendu à l'artiste algérien feu Abdelkader Alloula (1929-1994), et à deux autres personnalités culturelles arabes, à savoir le réalisateur palestinien Rachid Mechahraoui et l'actrice égyptienne Yousra.
Un séminaire de deux jours ayant pour thème «Le cinéma arabe, entre les visions classique et moderne» sera animé par plusieurs spécialistes les 27 et 28 juillet au Royal Hôtel d'Oran.
Une autre réunion, des présidents des festivals du cinéma arabe, est programmée avec, au menu, une discussion autour du projet de mise sur pied d'une charte déontologique spécifique à l'organisation des festivals cinématographiques.
Une soixantaine de projections de plusieurs films arabes sont également programmées hors compétition, par cinébus en plein air et en soirée à travers différentes places publiques de la ville d'Oran, d'Arzew et d'Aïn El-turck ainsi que dans d'autres wilayas de la région Ouest du pays.
L'ambiance nocturne sera en outre agrémentée par trois concerts animés au théâtre de verdure Chakroun-Hasni d'Oran, le premier ce soir par le groupe de style gnaoui «Djamoui Africa», le deuxième le 28 juillet par la chanteuse libanaise Najwa Karem, alors que le troisième sera donné lors de la clôture du Festival par Cheb Bilal, le chantre de la chanson rai moderne.
Lors de son allocution, le commissaire du festival et ex-DG de la Télévision algérienne, a rappelé que cette nouvelle édition est dédiée au peuple palestinien, en soulignant que «nul ne peut tuer en nous (artistes) notre amour pour El-Qods».
La Palestine participe avec plusieurs cinéastes venus avec des œuvres qui témoignent de la juste cause palestinienne face à l'oppression sioniste. Parmi ces œuvres cinématographiques palestiniennes, figurent deux longs-métrages en compétition intitulés Melh hada el bahr (Le sel de la mer) et America.
Le sel de la mer, de la réalisatrice Anne-Marie Jacir, avec les acteurs Sahir Hammad et Salah Bekri, raconte l'histoire de «Thouraya», une jeune fille native de «Brooklyn» aux USA où ses parents dûrent se rendre après leur expulsion de leur terre d'origine, la Palestine, en 1948.
A l'âge de 28 ans, «Thouraya» décide de retourner vivre à Ramallah en Palestine où elle tente, en vain, de récupérer l'argent de son grand-père, gelé dans un compte bancaire domicilié à Yafa.
C'est alors qu'elle rencontre Imad, un jeune Palestinien, qui, contrairement à elle, est décidé, à quitter le pays faute d'espoir. Imad et Thouraya se découvrent en tout cas une conviction commune, à savoir que pour arracher la liberté il faut prendre un grand risque, quitte à violer la loi. Le plus important pour Thouraya, c'est d'avoir réalisé son rêve, celui de retourner en Palestine.
Le second long-métrage en compétition, America de Sherine Debs, traite lui aussi de la quête de liberté du peuple palestinien qui a contraint à l'exil de nombreuses familles.
L'histoire commence à Ramallah, en Cisjordanie, et a pour héroïne «Mana», une jeune femme divorcée, accompagnée de son enfant adolescent, qui obtient la «Green card's» pour s'installer aux Etats-Unis d'Amérique.
Ce film évoque tout le calvaire subi par les exilés à l'image de Mana qui ne parvient pas à oublier les «check-point» et les autres humiliations subies au quotidien sous le joug du colonisateur israélien.
D'autres films palestiniens sont également à l'affiche de ce festival à l'instar de Ana Ghaza, signé Asma Bassissou, une cinéaste dont l'œuvre est focalisée sur l'oppression coloniale subie par ses concitoyens à Ghaza.
Ce film, réalisé juste après la violente agression israélienne sur Ghaza, rapporte plusieurs témoignages inédits qui dénotent la gravité de l'impact psychologique sur les habitants de Ghaza.
Douze longs-métrages et quinze courts-métrages sont à l'affiche du Festival, dont les réalisateurs briguent l'Ahaggar d'or qui récompensera la meilleure œuvre dans chacune de ces deux catégories dont les projections sont prévues respectivement à la salle Es-Sâada et à la Cinémathèque.
Le cinéaste palestinien Rachid Mechahraoui préside le jury d'évaluation des longs métrages en compétition à cette édition. Le jury des courts métrages est présidé quant à lui par l'écrivaine libanaise Claudia Marachalian.
Environ 300 participants sont présents à Oran où un vibrant hommage sera rendu à l'artiste algérien feu Abdelkader Alloula (1929-1994), et à deux autres personnalités culturelles arabes, à savoir le réalisateur palestinien Rachid Mechahraoui et l'actrice égyptienne Yousra.
Un séminaire de deux jours ayant pour thème «Le cinéma arabe, entre les visions classique et moderne» sera animé par plusieurs spécialistes les 27 et 28 juillet au Royal Hôtel d'Oran.
Une autre réunion, des présidents des festivals du cinéma arabe, est programmée avec, au menu, une discussion autour du projet de mise sur pied d'une charte déontologique spécifique à l'organisation des festivals cinématographiques.
Une soixantaine de projections de plusieurs films arabes sont également programmées hors compétition, par cinébus en plein air et en soirée à travers différentes places publiques de la ville d'Oran, d'Arzew et d'Aïn El-turck ainsi que dans d'autres wilayas de la région Ouest du pays.
L'ambiance nocturne sera en outre agrémentée par trois concerts animés au théâtre de verdure Chakroun-Hasni d'Oran, le premier ce soir par le groupe de style gnaoui «Djamoui Africa», le deuxième le 28 juillet par la chanteuse libanaise Najwa Karem, alors que le troisième sera donné lors de la clôture du Festival par Cheb Bilal, le chantre de la chanson rai moderne.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.