Le théâtre régional d'Oran Abdelkader-Alloula a accueilli avant-hier le coup d'envoi de la 3e édition du Festival international du film arabe. Le théâtre régional d'Oran Abdelkader-Alloula a accueilli avant-hier le coup d'envoi de la 3e édition du Festival international du film arabe. Lors de son allocution, le commissaire du festival et ex-DG de la Télévision algérienne, a rappelé que cette nouvelle édition est dédiée au peuple palestinien, en soulignant que «nul ne peut tuer en nous (artistes) notre amour pour El-Qods». La Palestine participe avec plusieurs cinéastes venus avec des œuvres qui témoignent de la juste cause palestinienne face à l'oppression sioniste. Parmi ces œuvres cinématographiques palestiniennes, figurent deux longs-métrages en compétition intitulés Melh hada el bahr (Le sel de la mer) et America. Le sel de la mer, de la réalisatrice Anne-Marie Jacir, avec les acteurs Sahir Hammad et Salah Bekri, raconte l'histoire de «Thouraya», une jeune fille native de «Brooklyn» aux USA où ses parents dûrent se rendre après leur expulsion de leur terre d'origine, la Palestine, en 1948. A l'âge de 28 ans, «Thouraya» décide de retourner vivre à Ramallah en Palestine où elle tente, en vain, de récupérer l'argent de son grand-père, gelé dans un compte bancaire domicilié à Yafa. C'est alors qu'elle rencontre Imad, un jeune Palestinien, qui, contrairement à elle, est décidé, à quitter le pays faute d'espoir. Imad et Thouraya se découvrent en tout cas une conviction commune, à savoir que pour arracher la liberté il faut prendre un grand risque, quitte à violer la loi. Le plus important pour Thouraya, c'est d'avoir réalisé son rêve, celui de retourner en Palestine. Le second long-métrage en compétition, America de Sherine Debs, traite lui aussi de la quête de liberté du peuple palestinien qui a contraint à l'exil de nombreuses familles. L'histoire commence à Ramallah, en Cisjordanie, et a pour héroïne «Mana», une jeune femme divorcée, accompagnée de son enfant adolescent, qui obtient la «Green card's» pour s'installer aux Etats-Unis d'Amérique. Ce film évoque tout le calvaire subi par les exilés à l'image de Mana qui ne parvient pas à oublier les «check-point» et les autres humiliations subies au quotidien sous le joug du colonisateur israélien. D'autres films palestiniens sont également à l'affiche de ce festival à l'instar de Ana Ghaza, signé Asma Bassissou, une cinéaste dont l'œuvre est focalisée sur l'oppression coloniale subie par ses concitoyens à Ghaza. Ce film, réalisé juste après la violente agression israélienne sur Ghaza, rapporte plusieurs témoignages inédits qui dénotent la gravité de l'impact psychologique sur les habitants de Ghaza. Douze longs-métrages et quinze courts-métrages sont à l'affiche du Festival, dont les réalisateurs briguent l'Ahaggar d'or qui récompensera la meilleure œuvre dans chacune de ces deux catégories dont les projections sont prévues respectivement à la salle Es-Sâada et à la Cinémathèque. Le cinéaste palestinien Rachid Mechahraoui préside le jury d'évaluation des longs métrages en compétition à cette édition. Le jury des courts métrages est présidé quant à lui par l'écrivaine libanaise Claudia Marachalian. Environ 300 participants sont présents à Oran où un vibrant hommage sera rendu à l'artiste algérien feu Abdelkader Alloula (1929-1994), et à deux autres personnalités culturelles arabes, à savoir le réalisateur palestinien Rachid Mechahraoui et l'actrice égyptienne Yousra. Un séminaire de deux jours ayant pour thème «Le cinéma arabe, entre les visions classique et moderne» sera animé par plusieurs spécialistes les 27 et 28 juillet au Royal Hôtel d'Oran. Une autre réunion, des présidents des festivals du cinéma arabe, est programmée avec, au menu, une discussion autour du projet de mise sur pied d'une charte déontologique spécifique à l'organisation des festivals cinématographiques. Une soixantaine de projections de plusieurs films arabes sont également programmées hors compétition, par cinébus en plein air et en soirée à travers différentes places publiques de la ville d'Oran, d'Arzew et d'Aïn El-turck ainsi que dans d'autres wilayas de la région Ouest du pays. L'ambiance nocturne sera en outre agrémentée par trois concerts animés au théâtre de verdure Chakroun-Hasni d'Oran, le premier ce soir par le groupe de style gnaoui «Djamoui Africa», le deuxième le 28 juillet par la chanteuse libanaise Najwa Karem, alors que le troisième sera donné lors de la clôture du Festival par Cheb Bilal, le chantre de la chanson rai moderne. Lors de son allocution, le commissaire du festival et ex-DG de la Télévision algérienne, a rappelé que cette nouvelle édition est dédiée au peuple palestinien, en soulignant que «nul ne peut tuer en nous (artistes) notre amour pour El-Qods». La Palestine participe avec plusieurs cinéastes venus avec des œuvres qui témoignent de la juste cause palestinienne face à l'oppression sioniste. Parmi ces œuvres cinématographiques palestiniennes, figurent deux longs-métrages en compétition intitulés Melh hada el bahr (Le sel de la mer) et America. Le sel de la mer, de la réalisatrice Anne-Marie Jacir, avec les acteurs Sahir Hammad et Salah Bekri, raconte l'histoire de «Thouraya», une jeune fille native de «Brooklyn» aux USA où ses parents dûrent se rendre après leur expulsion de leur terre d'origine, la Palestine, en 1948. A l'âge de 28 ans, «Thouraya» décide de retourner vivre à Ramallah en Palestine où elle tente, en vain, de récupérer l'argent de son grand-père, gelé dans un compte bancaire domicilié à Yafa. C'est alors qu'elle rencontre Imad, un jeune Palestinien, qui, contrairement à elle, est décidé, à quitter le pays faute d'espoir. Imad et Thouraya se découvrent en tout cas une conviction commune, à savoir que pour arracher la liberté il faut prendre un grand risque, quitte à violer la loi. Le plus important pour Thouraya, c'est d'avoir réalisé son rêve, celui de retourner en Palestine. Le second long-métrage en compétition, America de Sherine Debs, traite lui aussi de la quête de liberté du peuple palestinien qui a contraint à l'exil de nombreuses familles. L'histoire commence à Ramallah, en Cisjordanie, et a pour héroïne «Mana», une jeune femme divorcée, accompagnée de son enfant adolescent, qui obtient la «Green card's» pour s'installer aux Etats-Unis d'Amérique. Ce film évoque tout le calvaire subi par les exilés à l'image de Mana qui ne parvient pas à oublier les «check-point» et les autres humiliations subies au quotidien sous le joug du colonisateur israélien. D'autres films palestiniens sont également à l'affiche de ce festival à l'instar de Ana Ghaza, signé Asma Bassissou, une cinéaste dont l'œuvre est focalisée sur l'oppression coloniale subie par ses concitoyens à Ghaza. Ce film, réalisé juste après la violente agression israélienne sur Ghaza, rapporte plusieurs témoignages inédits qui dénotent la gravité de l'impact psychologique sur les habitants de Ghaza. Douze longs-métrages et quinze courts-métrages sont à l'affiche du Festival, dont les réalisateurs briguent l'Ahaggar d'or qui récompensera la meilleure œuvre dans chacune de ces deux catégories dont les projections sont prévues respectivement à la salle Es-Sâada et à la Cinémathèque. Le cinéaste palestinien Rachid Mechahraoui préside le jury d'évaluation des longs métrages en compétition à cette édition. Le jury des courts métrages est présidé quant à lui par l'écrivaine libanaise Claudia Marachalian. Environ 300 participants sont présents à Oran où un vibrant hommage sera rendu à l'artiste algérien feu Abdelkader Alloula (1929-1994), et à deux autres personnalités culturelles arabes, à savoir le réalisateur palestinien Rachid Mechahraoui et l'actrice égyptienne Yousra. Un séminaire de deux jours ayant pour thème «Le cinéma arabe, entre les visions classique et moderne» sera animé par plusieurs spécialistes les 27 et 28 juillet au Royal Hôtel d'Oran. Une autre réunion, des présidents des festivals du cinéma arabe, est programmée avec, au menu, une discussion autour du projet de mise sur pied d'une charte déontologique spécifique à l'organisation des festivals cinématographiques. Une soixantaine de projections de plusieurs films arabes sont également programmées hors compétition, par cinébus en plein air et en soirée à travers différentes places publiques de la ville d'Oran, d'Arzew et d'Aïn El-turck ainsi que dans d'autres wilayas de la région Ouest du pays. L'ambiance nocturne sera en outre agrémentée par trois concerts animés au théâtre de verdure Chakroun-Hasni d'Oran, le premier ce soir par le groupe de style gnaoui «Djamoui Africa», le deuxième le 28 juillet par la chanteuse libanaise Najwa Karem, alors que le troisième sera donné lors de la clôture du Festival par Cheb Bilal, le chantre de la chanson rai moderne.