Le coup d'envoi de la 3e édition du Festival du film arabe d'Oran a été donné jeudi dernier à partir du Théâtre régional d'Oran Abdelkader-Alloula. De nombreuses personnalités du cinéma arabe (Egypte, Syrie et Liban) ont répondu présent et plusieurs journalistes et critiques arabes ont également été conviés à ce festival. D'ailleurs, une vingtaine de journalistes viennent d'Egypte seulement. Quant aux journalistes algériens, les organisateurs du festival ont, semble-t-il, jugé nécessaire et utile de n'inviter que certains organes arabophones. La presse francophone, elle, a été tout simplement écartée de ce rendez-vous cinématographique. Pourquoi ? Un acte grave de mépris, voire de censure.