La ministre de la Culture Mme Khalida Toumi, a animée une soirée, en l'honneur des organisateurs du Panafricain. Des personnalités du ministère de la Culture et des différents secteurs qui ont participé à l'organisation du Panaf 2009 étaient présentes. Quelques délégations africaines, qui sont toujours en Algérie, étaient également invitées. La ministre de la Culture Mme Khalida Toumi, a animée une soirée, en l'honneur des organisateurs du Panafricain. Des personnalités du ministère de la Culture et des différents secteurs qui ont participé à l'organisation du Panaf 2009 étaient présentes. Quelques délégations africaines, qui sont toujours en Algérie, étaient également invitées. La soirée qui a commencé par un dîner traditionnel avec du couscous algérien et des plats typiquement du terroir, a été animée par le groupe algérien HARMONICA qui a présenté des tableaux artistiques des différents styles algériens en allant du gnawi au châabi et qui ont fait danser nos invités africains. La ministre a profité de cette occasion «pour se féliciter et féliciter tous les organisateurs pour la réussite de ce grand événement» qui était «un grand succès» et qui «a redonné à l'Algérie sa position en Afrique». Cet événement, selon la ministre «a permis à nos invités de se rapprocher de notre culture si riche». La ministre a tenu également à remercier les organisateurs au sein des aéroports qui ont selon elle «honoré l'Algérie par le bon accueil et qui était la première bonne impression qu'ont eue nos invités de la bonne organisation», mais aussi parce que durant toute la manifestation «aucun incident n'a été signalé». Pour conclure, Khalida Toumi dit «merci à tous, grâce à vous, nous avons gagné le pari». Pour rappel, 15 jours durant, la capitale a abrité un grand nombre de manifestations et le mot est faible. En fait, les organisateurs, et malgré quelques couacs, notamment les mesures de sécurité draconiennes, ont réussi un exploit : «Faire d'Alger une plaque tournante de l'Afrique». Depuis le mois de juin dernier, Alger commençait à se mettre petit à petit à l'heure africaine, à travers notamment l'organisation du 2e Festival culturel, mais à travers également les affiches et les spots publicitaires, sans oublier les innombrables conférences de presse qu'a animées la ministre de la Culture. Au cours de celles-ci, la ministre n'a eu de cesse de rappeler la vocation africaine de l'Algérie et les avantages de ce Festival panafricain sur les algériens. Le 4 juillet était le jour de la parade. Ce jour-là, les Algériens ont réellement senti la présence de l'Afrique. Ce sentiment, ô combien bénéfique, a également été conforté par le spectacle d'ouverture, conçu et chorégraphié par Kamel Ouali, qui s'est appuyé sur trois axes, à savoir l'esclavage, la colonisation et la modernité pour élaborer un spectacle grandiose auquel ont participé de grandes figures de la musique dans le monde, notamment Youssou N'dour, Warda El-Djazaïria et Césaria Evora. Dès le lendemain et les jours qui suivirent cette inauguration officielle, le marathon a commencé. En effet, de somptueuses expositions se sont tenues ; Nous avons accueilli notre ancêtre Lucy ; un grand nombre de colloques et de conférences ont été organisés ainsi que des projections de films africains, des représentations théâtrales de troupes du continent et des concerts. Plusieurs places algéroises se sont transformées en salles de spectacle à ciel ouvert et les Algériens, privés pendant longtemps de ce genre de manifestations, ont montré leur engouement et leur intérêt dès les premiers jours du Panaf. D'ailleurs, une semaine après le début de la manifestation, on a recensé près d'un million et demi de spectateurs, toutes manifestations confondues. Mention spéciale donc au public algérien pour sa mobilisation et son soutien à ce Festival culturel panafricain et d'avoir bien accueilli l'Afrique. Cette Afrique perdue, oubliée, tant recherchée mais retrouvée grâce à ce Panaf qui aura permis aux Algériens de retrouver une part d'eux-mêmes, de se réconcilier avec leur part d'africanité. La soirée qui a commencé par un dîner traditionnel avec du couscous algérien et des plats typiquement du terroir, a été animée par le groupe algérien HARMONICA qui a présenté des tableaux artistiques des différents styles algériens en allant du gnawi au châabi et qui ont fait danser nos invités africains. La ministre a profité de cette occasion «pour se féliciter et féliciter tous les organisateurs pour la réussite de ce grand événement» qui était «un grand succès» et qui «a redonné à l'Algérie sa position en Afrique». Cet événement, selon la ministre «a permis à nos invités de se rapprocher de notre culture si riche». La ministre a tenu également à remercier les organisateurs au sein des aéroports qui ont selon elle «honoré l'Algérie par le bon accueil et qui était la première bonne impression qu'ont eue nos invités de la bonne organisation», mais aussi parce que durant toute la manifestation «aucun incident n'a été signalé». Pour conclure, Khalida Toumi dit «merci à tous, grâce à vous, nous avons gagné le pari». Pour rappel, 15 jours durant, la capitale a abrité un grand nombre de manifestations et le mot est faible. En fait, les organisateurs, et malgré quelques couacs, notamment les mesures de sécurité draconiennes, ont réussi un exploit : «Faire d'Alger une plaque tournante de l'Afrique». Depuis le mois de juin dernier, Alger commençait à se mettre petit à petit à l'heure africaine, à travers notamment l'organisation du 2e Festival culturel, mais à travers également les affiches et les spots publicitaires, sans oublier les innombrables conférences de presse qu'a animées la ministre de la Culture. Au cours de celles-ci, la ministre n'a eu de cesse de rappeler la vocation africaine de l'Algérie et les avantages de ce Festival panafricain sur les algériens. Le 4 juillet était le jour de la parade. Ce jour-là, les Algériens ont réellement senti la présence de l'Afrique. Ce sentiment, ô combien bénéfique, a également été conforté par le spectacle d'ouverture, conçu et chorégraphié par Kamel Ouali, qui s'est appuyé sur trois axes, à savoir l'esclavage, la colonisation et la modernité pour élaborer un spectacle grandiose auquel ont participé de grandes figures de la musique dans le monde, notamment Youssou N'dour, Warda El-Djazaïria et Césaria Evora. Dès le lendemain et les jours qui suivirent cette inauguration officielle, le marathon a commencé. En effet, de somptueuses expositions se sont tenues ; Nous avons accueilli notre ancêtre Lucy ; un grand nombre de colloques et de conférences ont été organisés ainsi que des projections de films africains, des représentations théâtrales de troupes du continent et des concerts. Plusieurs places algéroises se sont transformées en salles de spectacle à ciel ouvert et les Algériens, privés pendant longtemps de ce genre de manifestations, ont montré leur engouement et leur intérêt dès les premiers jours du Panaf. D'ailleurs, une semaine après le début de la manifestation, on a recensé près d'un million et demi de spectateurs, toutes manifestations confondues. Mention spéciale donc au public algérien pour sa mobilisation et son soutien à ce Festival culturel panafricain et d'avoir bien accueilli l'Afrique. Cette Afrique perdue, oubliée, tant recherchée mais retrouvée grâce à ce Panaf qui aura permis aux Algériens de retrouver une part d'eux-mêmes, de se réconcilier avec leur part d'africanité.