Le PNUE (Programme des Nations unies pour l'environnement) a appelé les gouvernements à déployer des efforts pour investir dans l"'écologisation" de leur économie, expliquant que le recentrage de l'économie mondiale sur les investissements dans les technologies vertes et les infrastructures "naturelles" permettrait de dégager d'importants bénéfices. Le PNUE (Programme des Nations unies pour l'environnement) a appelé les gouvernements à déployer des efforts pour investir dans l"'écologisation" de leur économie, expliquant que le recentrage de l'économie mondiale sur les investissements dans les technologies vertes et les infrastructures "naturelles" permettrait de dégager d'importants bénéfices. Au cours d'un entretien exclusif avec l'agence chinoise Xinhua jeudi à Nairobi, Achim Steiner, directeur exécutif du PNUE, a déclaré que les gouvernements devraient se consacrer rapidement au développement d'une économie respectueuse de l'environnement et de projets à faibles émissions de carbone dans le cadre de leurs efforts pour relancer l'économie mondiale actuellement en difficulté, et pour créer des millions d'emplois. M. Steiner a par ailleurs reconnu que la crise économique actuelle qui frappe de nombreux pays avait relégué les questions écologiques au second plan des préoccupations mondiales. "Notre attention a été détournée (de cette question) en raison de l'effondrement financier de l'an dernier, auquel de nombreux pays essayent actuellement de faire face, et qui monopolise les pensées des milieux politiques ou d'affaires mais surtout des simples citoyens, car quand on perd son emploi, aussi bien en Chine qu'aux Etats-Unis ou ici au Kenya, on a vraiment du mal à penser aux questions de long terme", a confié le directeur du PNUE à Xinhua. Toutefois, M. Steiner, également sous-secrétaire général des Nations unies, a indiqué que son agence avait aussi observé des investissements considérables dans certaines technologies et politiques en faveur d'un système économique plus respectueux de l'environnement. Les investissements destinés à stimuler le développement des technologies des économie d'énergie, des énergies renouvelables, des transports publics, de l'agriculture durable, du tourisme écologique et de la gestion durable des ressources naturelles pourraient contribuer à la création de milliers d'emplois, a-t-il souligné. "Je crois que l'impact de ces mesures de stimulation dépendent maintenant de l'attention et de l'intérêt qu'elles rencontreront auprès du public", a-t-il dit. L'investissement de fonds dans ces secteurs repose sur la conviction que l'économie verte peut générer des activités nouvelles et dynamiques, des emplois de qualité et de la croissance, tout en atténuant les changements climatiques, en s'y adaptant et en mettant fin au recul de la biodiversité, a détaillé le directeur du PNUE. "Dans le contexte mondial actuel, la Chine est l'un des grands pays à avoir soutenu les investissements dans l'économie verte dans le cadre de ses mesures de relance, tout comme la Corée (du Sud) et l'administration Obama", a ajouté M. Steiner. "Aussi, même si la crise économique reste un défi majeur (...), elle constitue également une opportunité de changer nos infrastructures actuelles pour investir dans des moyens de transport plus efficaces et saisir la chance que représenteraient les économies d'énergie". L'investissement dans la maîtrise de la consommation énergétique des bâtiments pourrait susciter des millions d'emplois écologiques supplémentaires dans les pays développés, estime M. Steiner, ajoutant que dans les pays en développement le potentiel est encore plus grand. M. Steiner a appelé à un renouveau des stratégies économiques et politiques commerciales afin de soutenir le développement et le transfert de technologies, ainsi que la formation et le développement de capacités. M. Steiner, également directeur général du bureau des Nations unies à Nairobi, a réitéré son soutien à une transition mondiale vers une économie faible en émissions de carbone et en consommation d'énergie, qui offrirait de nombreuses opportunités tant sur le plan économique que sur le plan de l'environnement. "Nous sommes prêts à consacrer dès aujourd'hui plus d'argent à ce projet que nous n'en avons jamais investi dans des activités qui participaient au réchauffement climatique ou à la destruction de notre écosystème, l'infrastructure naturelle sur laquelle reposent nos vies et notre économie", a-t-il expliqué. "En utilisant ces crédits dès aujourd'hui, nous montrons que nous avons choisi la voie de l'économie verte. Nous pouvons non seulement préserver les emplois, mais aussi en créer des millions d'autres, nous pouvons développer des services d'énergie et de transports beaucoup plus économes, et ainsi combattre le réchauffement climatique". Au cours d'un entretien exclusif avec l'agence chinoise Xinhua jeudi à Nairobi, Achim Steiner, directeur exécutif du PNUE, a déclaré que les gouvernements devraient se consacrer rapidement au développement d'une économie respectueuse de l'environnement et de projets à faibles émissions de carbone dans le cadre de leurs efforts pour relancer l'économie mondiale actuellement en difficulté, et pour créer des millions d'emplois. M. Steiner a par ailleurs reconnu que la crise économique actuelle qui frappe de nombreux pays avait relégué les questions écologiques au second plan des préoccupations mondiales. "Notre attention a été détournée (de cette question) en raison de l'effondrement financier de l'an dernier, auquel de nombreux pays essayent actuellement de faire face, et qui monopolise les pensées des milieux politiques ou d'affaires mais surtout des simples citoyens, car quand on perd son emploi, aussi bien en Chine qu'aux Etats-Unis ou ici au Kenya, on a vraiment du mal à penser aux questions de long terme", a confié le directeur du PNUE à Xinhua. Toutefois, M. Steiner, également sous-secrétaire général des Nations unies, a indiqué que son agence avait aussi observé des investissements considérables dans certaines technologies et politiques en faveur d'un système économique plus respectueux de l'environnement. Les investissements destinés à stimuler le développement des technologies des économie d'énergie, des énergies renouvelables, des transports publics, de l'agriculture durable, du tourisme écologique et de la gestion durable des ressources naturelles pourraient contribuer à la création de milliers d'emplois, a-t-il souligné. "Je crois que l'impact de ces mesures de stimulation dépendent maintenant de l'attention et de l'intérêt qu'elles rencontreront auprès du public", a-t-il dit. L'investissement de fonds dans ces secteurs repose sur la conviction que l'économie verte peut générer des activités nouvelles et dynamiques, des emplois de qualité et de la croissance, tout en atténuant les changements climatiques, en s'y adaptant et en mettant fin au recul de la biodiversité, a détaillé le directeur du PNUE. "Dans le contexte mondial actuel, la Chine est l'un des grands pays à avoir soutenu les investissements dans l'économie verte dans le cadre de ses mesures de relance, tout comme la Corée (du Sud) et l'administration Obama", a ajouté M. Steiner. "Aussi, même si la crise économique reste un défi majeur (...), elle constitue également une opportunité de changer nos infrastructures actuelles pour investir dans des moyens de transport plus efficaces et saisir la chance que représenteraient les économies d'énergie". L'investissement dans la maîtrise de la consommation énergétique des bâtiments pourrait susciter des millions d'emplois écologiques supplémentaires dans les pays développés, estime M. Steiner, ajoutant que dans les pays en développement le potentiel est encore plus grand. M. Steiner a appelé à un renouveau des stratégies économiques et politiques commerciales afin de soutenir le développement et le transfert de technologies, ainsi que la formation et le développement de capacités. M. Steiner, également directeur général du bureau des Nations unies à Nairobi, a réitéré son soutien à une transition mondiale vers une économie faible en émissions de carbone et en consommation d'énergie, qui offrirait de nombreuses opportunités tant sur le plan économique que sur le plan de l'environnement. "Nous sommes prêts à consacrer dès aujourd'hui plus d'argent à ce projet que nous n'en avons jamais investi dans des activités qui participaient au réchauffement climatique ou à la destruction de notre écosystème, l'infrastructure naturelle sur laquelle reposent nos vies et notre économie", a-t-il expliqué. "En utilisant ces crédits dès aujourd'hui, nous montrons que nous avons choisi la voie de l'économie verte. Nous pouvons non seulement préserver les emplois, mais aussi en créer des millions d'autres, nous pouvons développer des services d'énergie et de transports beaucoup plus économes, et ainsi combattre le réchauffement climatique".