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Les pouvoirs publics lorgnent vers nos compétences à l'étranger
La recherche scientifique en quête de retrouvailles avec ses cerveaux
Publié dans Le Midi Libre le 01 - 08 - 2009

Avec la nouvelle règlementation inhérente à l'organisation et à la prise en charge des compétences algériennes à l'étranger, le système de la recherche scientifique et technologique est en passe de s'améliorer cela sachant que la nouvelle législation sera opérationnelle dès la fin de l'année en cours.
Avec la nouvelle règlementation inhérente à l'organisation et à la prise en charge des compétences algériennes à l'étranger, le système de la recherche scientifique et technologique est en passe de s'améliorer cela sachant que la nouvelle législation sera opérationnelle dès la fin de l'année en cours.
Les travaux de la recherche opérationnelle, dirigés par les chercheurs et les universitaires, seront, désormais, dotés de la prime d‘excellence.
La symbiose entre les centres de recherche, les entreprises et l‘industrie sera aussi favorisée dans la mesure où le développement ne saurait être conçu sans la coopération et sans la collaboration entre les deux parties.
Il est également prévu que les centres d‘innovation et de transfert technologiques soient érigés en passerelles entre le monde du travail et la communauté universitaire.
Ainsi, de nombreux projets de recherche sont actuellement pilotés dans les secteurs de technologiques de pointe, selon Hafid Aourag, responsable la Recherche scientifique et du développement technologique (RSDT) au niveau du ministère de l‘Enseignement supérieur et de la recherche scientifique. Celui-ci estime que «les chercheurs ont besoin de moyens financiers et matériels et d‘un environnement adéquat pour mener à bien leurs travaux de recherche… ».
Intervenant à l‘occasion de la première université d‘été, organisée par le Syndicat national des chercheurs permanents (SNCP) du 22 au 29 juillet derniers à l‘hôtel Mazafran de Zeralda, il a estimé que «sur les 6.085 projets de recherche scientifique menés par des universités algériennes, très peu sont des valeurs ajoutées».
Il a notamment souligné que «sur les 35.000 enseignants universitaires, 21.000 seulement sont des chercheurs, il faut donc ordonnancer le système de la recherche pour favoriser l‘émergence des compétences».
Les chercheurs issus de la communauté émigrée algérienne réunis au Mazafran au nombre de 500, sont venus des Etats-Unis d‘Amérique, de France, du Canada, d‘Espagne et de Belgique.
Pour le ministre de la Solidarité nationale et de la Communauté algérienne à l‘étranger, Djamel Ould Abbés, cette session d‘été a pour objectif essentiel de poser les vrais problèmes des résidents algériens à l‘étranger, notamment avec l‘élaboration d‘un projet de décret relatif à la création d‘un conseil consultatif de la communauté algérienne établie à l‘étranger, tandis qu‘un autre projet de loi est en cours de préparation et a trait à l‘ouverture, à l‘étranger, de succursales des banques nationales algériennes comme l‘a indiqué la semaine dernière le P-DG de la Banque extérieure d‘Algérie, Mohamed Loukal.
Le président de la Fondation nationale pour la recherche et la médecine et vice-président de l‘Association des compétences algériennes, Mostefa Khiati insiste toujours sur la prise en charge efficace et réelle des difficultés des chercheurs algériens, qu‘ils soient nationaux ou expatriés. Il revendique une gestion et une utilisation rigoureuse et rationnelle de l‘enveloppe financière de 1 milliard de dollars alloués sur une période de cinq années au secteur de la recherche.
Même le président de la République encourage la recherche, il a précisé, mercredi dernier, que «l‘Algérie souhaite tirer profit des compétences algériennes établies à l‘étranger dans les domaines de la recherche scientifique, de l‘expertise et des découvertes technologiques ainsi que de l‘investissement financier dans divers secteurs».
Il estime que l‘Algérie doit tirer profit des compétences dans les domaines de la recherche scientifique, de l‘expertise et des découvertes technologiques ainsi que de l‘investissement financier dans divers secteurs.
Hafid Aourag, directeur général de la RSDT au Midi Libre
«Nos chercheurs ont besoin de moyens et d‘un environnement adéquat»
Midi Libre : Qu‘attendez-vous de la première université des chercheurs permanents ?
Hafid Aourag : Je suis ici à la première université d‘été des chercheurs permanents pour soutenir l‘action du syndicat dans le sens de la valorisation des compétences nationales, qu‘elles soient à l‘intérieur ou a l‘extérieur du pays. Mais il faut d‘abord expliquer ce qu‘est une compétence nationale, Une compétence est une personne qui peut faire la différence dans son domaine. C‘est une personne qui peut par elle-même engendrer une valeur ajoutée au produit algérien. Elle a acquis une certaine expérience, un certain savoir faire avec derrière elle un C-V qui en dit long. C‘est par rapport à cela qu‘on peut définir une compétence nationale. Ces compétences nationales, cette excellence doit vent être valorisés aujourd‘hui.
Quelle est la voie menant à la valorisation des compétences nationales ?
La valoriser, c‘est leur donner d‘abord plus de moyens et un environnement adéquat pour qu‘elles puissent faire la recherche dans les meilleures conditions. Il s‘agit ainsi de lui faciliter la tâche pour qu‘elles puissent acquérir les matériels et de sorte que son laboratoire puisse fonctionner de la meilleure façon possible. Ce sont donc un ensemble de mécanismes qu‘il faut mettre en place avec une autonomie plus importante. Et puis il faut valoriser son travail avec l‘instauration d‘un régime indemnitaire qui fait la différence entre l‘excellence et la médiocrité. C‘est ainsi que nous allons instaurer une prime d‘excellence par ceux qui se produisent le plus et qui apportent une valeur ajoutée au produit algérien.
Comment va-t-on matérialiser les revendications et les aspirations des chercheurs ?
Bien sur ! Nous avons déposé des textes de lois qui permettront, dans un proche avenir, aux compétences nationales de bénéficier de tout ce que je viens de dire plus haut. Ces textes ont été discutés au niveau des différents laboratoires, de conférences régionales. Ils ont été amendés à l‘image de ce que le chercheur veut. Ces textes seront bientôt soumis au gouvernement pour approbation.
Parlez-nous de la règlementation régissant le secteur de la recherche ?
Il s‘agit d‘abord de celui portant la prime d‘excellence, la contractualisation de l‘acte de la recherche, la mobilité des chercheurs et sur l‘association des compétences algériennes à l‘étranger dans les laboratoires algériens.
Quelle est la situation des cerveaux et les possibilités de leur contribution ?
J‘ai toujours dit que la fuite des cerveaux n‘est pas un échec des compétences. Mais c‘est une capitalisation qu‘il faut savoir gérer et exploiter. Il faut trouver aujourd‘hui les mécanismes nécessaires pour pouvoir exploiter ce capital.
C‘est justement par rapport à ces textes, qui vont se mettre en place et ces mécanismes, que nous allons capitaliser ces acquis que nous avons eus grâce aux différentes compétences qui se trouvent ici en Algérie et à l‘étranger.
Les contacts sont-ils tissés avec ces compétences algériennes installées à l‘étranger ?
Bien sûr ! Nous avons une multitude de contacts et de réseaux en place avec ces compétences nationales et celles installées à l‘étranger sur des thématiques bien définies et de projections à court et moyen termes.
Qu‘en est–il de la coopération entre les institutions de recherche et les entreprises économiques ?
C‘est sur quoi nous travaillons aujourd‘hui pour mettre en place les Centres d‘innovation de transferts technologiques (CITT) entre le monde de l‘emploi et socio économique et le monde universitaire.
Ces centres sont lancés. Ils seront effectivement les interfaces entre les deux mondes. Je pense que grâce à ces CITT que nous avons calqué sur les pays émergents que nous allons voir la recherche se développer à un rythme soutenu. Nous n‘avons rien inventé. Nous sommes donc en train de mettre en place ce système pour pouvoir réaliser ces interfaces.
Quels sont les domaines de recherche des projets à réaliser ?
Oui ! Nous avons beaucoup de projets. Il y a le projet sur le laser, sur les composantes d‘optique, les composants électroniques, le prototypage. Il y a donc plusieurs projets qui sont lancés et se qui concrétiseront avant 2012.
Les travaux de la recherche opérationnelle, dirigés par les chercheurs et les universitaires, seront, désormais, dotés de la prime d‘excellence.
La symbiose entre les centres de recherche, les entreprises et l‘industrie sera aussi favorisée dans la mesure où le développement ne saurait être conçu sans la coopération et sans la collaboration entre les deux parties.
Il est également prévu que les centres d‘innovation et de transfert technologiques soient érigés en passerelles entre le monde du travail et la communauté universitaire.
Ainsi, de nombreux projets de recherche sont actuellement pilotés dans les secteurs de technologiques de pointe, selon Hafid Aourag, responsable la Recherche scientifique et du développement technologique (RSDT) au niveau du ministère de l‘Enseignement supérieur et de la recherche scientifique. Celui-ci estime que «les chercheurs ont besoin de moyens financiers et matériels et d‘un environnement adéquat pour mener à bien leurs travaux de recherche… ».
Intervenant à l‘occasion de la première université d‘été, organisée par le Syndicat national des chercheurs permanents (SNCP) du 22 au 29 juillet derniers à l‘hôtel Mazafran de Zeralda, il a estimé que «sur les 6.085 projets de recherche scientifique menés par des universités algériennes, très peu sont des valeurs ajoutées».
Il a notamment souligné que «sur les 35.000 enseignants universitaires, 21.000 seulement sont des chercheurs, il faut donc ordonnancer le système de la recherche pour favoriser l‘émergence des compétences».
Les chercheurs issus de la communauté émigrée algérienne réunis au Mazafran au nombre de 500, sont venus des Etats-Unis d‘Amérique, de France, du Canada, d‘Espagne et de Belgique.
Pour le ministre de la Solidarité nationale et de la Communauté algérienne à l‘étranger, Djamel Ould Abbés, cette session d‘été a pour objectif essentiel de poser les vrais problèmes des résidents algériens à l‘étranger, notamment avec l‘élaboration d‘un projet de décret relatif à la création d‘un conseil consultatif de la communauté algérienne établie à l‘étranger, tandis qu‘un autre projet de loi est en cours de préparation et a trait à l‘ouverture, à l‘étranger, de succursales des banques nationales algériennes comme l‘a indiqué la semaine dernière le P-DG de la Banque extérieure d‘Algérie, Mohamed Loukal.
Le président de la Fondation nationale pour la recherche et la médecine et vice-président de l‘Association des compétences algériennes, Mostefa Khiati insiste toujours sur la prise en charge efficace et réelle des difficultés des chercheurs algériens, qu‘ils soient nationaux ou expatriés. Il revendique une gestion et une utilisation rigoureuse et rationnelle de l‘enveloppe financière de 1 milliard de dollars alloués sur une période de cinq années au secteur de la recherche.
Même le président de la République encourage la recherche, il a précisé, mercredi dernier, que «l‘Algérie souhaite tirer profit des compétences algériennes établies à l‘étranger dans les domaines de la recherche scientifique, de l‘expertise et des découvertes technologiques ainsi que de l‘investissement financier dans divers secteurs».
Il estime que l‘Algérie doit tirer profit des compétences dans les domaines de la recherche scientifique, de l‘expertise et des découvertes technologiques ainsi que de l‘investissement financier dans divers secteurs.
Hafid Aourag, directeur général de la RSDT au Midi Libre
«Nos chercheurs ont besoin de moyens et d‘un environnement adéquat»
Midi Libre : Qu‘attendez-vous de la première université des chercheurs permanents ?
Hafid Aourag : Je suis ici à la première université d‘été des chercheurs permanents pour soutenir l‘action du syndicat dans le sens de la valorisation des compétences nationales, qu‘elles soient à l‘intérieur ou a l‘extérieur du pays. Mais il faut d‘abord expliquer ce qu‘est une compétence nationale, Une compétence est une personne qui peut faire la différence dans son domaine. C‘est une personne qui peut par elle-même engendrer une valeur ajoutée au produit algérien. Elle a acquis une certaine expérience, un certain savoir faire avec derrière elle un C-V qui en dit long. C‘est par rapport à cela qu‘on peut définir une compétence nationale. Ces compétences nationales, cette excellence doit vent être valorisés aujourd‘hui.
Quelle est la voie menant à la valorisation des compétences nationales ?
La valoriser, c‘est leur donner d‘abord plus de moyens et un environnement adéquat pour qu‘elles puissent faire la recherche dans les meilleures conditions. Il s‘agit ainsi de lui faciliter la tâche pour qu‘elles puissent acquérir les matériels et de sorte que son laboratoire puisse fonctionner de la meilleure façon possible. Ce sont donc un ensemble de mécanismes qu‘il faut mettre en place avec une autonomie plus importante. Et puis il faut valoriser son travail avec l‘instauration d‘un régime indemnitaire qui fait la différence entre l‘excellence et la médiocrité. C‘est ainsi que nous allons instaurer une prime d‘excellence par ceux qui se produisent le plus et qui apportent une valeur ajoutée au produit algérien.
Comment va-t-on matérialiser les revendications et les aspirations des chercheurs ?
Bien sur ! Nous avons déposé des textes de lois qui permettront, dans un proche avenir, aux compétences nationales de bénéficier de tout ce que je viens de dire plus haut. Ces textes ont été discutés au niveau des différents laboratoires, de conférences régionales. Ils ont été amendés à l‘image de ce que le chercheur veut. Ces textes seront bientôt soumis au gouvernement pour approbation.
Parlez-nous de la règlementation régissant le secteur de la recherche ?
Il s‘agit d‘abord de celui portant la prime d‘excellence, la contractualisation de l‘acte de la recherche, la mobilité des chercheurs et sur l‘association des compétences algériennes à l‘étranger dans les laboratoires algériens.
Quelle est la situation des cerveaux et les possibilités de leur contribution ?
J‘ai toujours dit que la fuite des cerveaux n‘est pas un échec des compétences. Mais c‘est une capitalisation qu‘il faut savoir gérer et exploiter. Il faut trouver aujourd‘hui les mécanismes nécessaires pour pouvoir exploiter ce capital.
C‘est justement par rapport à ces textes, qui vont se mettre en place et ces mécanismes, que nous allons capitaliser ces acquis que nous avons eus grâce aux différentes compétences qui se trouvent ici en Algérie et à l‘étranger.
Les contacts sont-ils tissés avec ces compétences algériennes installées à l‘étranger ?
Bien sûr ! Nous avons une multitude de contacts et de réseaux en place avec ces compétences nationales et celles installées à l‘étranger sur des thématiques bien définies et de projections à court et moyen termes.
Qu‘en est–il de la coopération entre les institutions de recherche et les entreprises économiques ?
C‘est sur quoi nous travaillons aujourd‘hui pour mettre en place les Centres d‘innovation de transferts technologiques (CITT) entre le monde de l‘emploi et socio économique et le monde universitaire.
Ces centres sont lancés. Ils seront effectivement les interfaces entre les deux mondes. Je pense que grâce à ces CITT que nous avons calqué sur les pays émergents que nous allons voir la recherche se développer à un rythme soutenu. Nous n‘avons rien inventé. Nous sommes donc en train de mettre en place ce système pour pouvoir réaliser ces interfaces.
Quels sont les domaines de recherche des projets à réaliser ?
Oui ! Nous avons beaucoup de projets. Il y a le projet sur le laser, sur les composantes d‘optique, les composants électroniques, le prototypage. Il y a donc plusieurs projets qui sont lancés et se qui concrétiseront avant 2012.


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