Des quantités considérables des principaux produits alimentaires, destinés à la consommation à l'instar des viandes rouge et blanche et la pomme de terre, «seront mises sur le marché à l'occasion du mois de Ramadan». Des quantités considérables des principaux produits alimentaires, destinés à la consommation à l'instar des viandes rouge et blanche et la pomme de terre, «seront mises sur le marché à l'occasion du mois de Ramadan». C'est un aveu d'impuissance qu'a exprimé hier, à l'occasion d'une conférence de presse tenue au siège de son organisation à Alger, le secrétaire général de l'Union nationale des commerçants et artisans algériens (UGCAA), Salah Souilah, en parlant de la flambée des prix touchant les principaux produits de large consommation. «Les prix dépendent de l'offre et de la demande», a martelé Souilah qui a souligné que des «orientations fermes » seront adressées incessamment aux adhérents de l'Union par le biais de ses différents canaux (unions locales, bureaux de wilayas), dans le cadre d'un travail de sensibilisation, afin de les amener à respecter des prix à même de refléter leur valeur réelle sur le marché. « Nous ne sommes pas un organisme de répression », admet Souilah qui précise que la sensibilisation demeure l'« ultime moyen » pour son organisation afin d'amener ses adhérents à être « plus raisonnables» en termes de prix. Tout en reconnaissant l'existence de cette flambée, Souilah a toutefois tenu à rassurer les citoyens que cette dernière (la flambée) « n'ira pas au-delà de la première semaine du mois sacré du Ramadan». Souilah a cité entre autres facteurs ayant précipité cette flambée et favorisé cette surenchère sur les produits de consommation : "le marché parallèle, les boucheries clandestines qui pullulent ça et là dans de nombreux coins du pays et même dans les maisons et les commerces qui ne disposent pas de registres du commerces". Il a tenu à souligner qu'il y a bel et bien «abondance» de la production et indiqué à cet effet que des quantités considérables des principaux produits alimentaires, destinés à la consommation à l'instar des viandes rouge et blanche et la pomme de terre, «seront mises sur le marché à l'occasion du mois du Ramadan». Ainsi, les ménages ne devront pas subir une crise de la pomme de terre puisque, selon Salah Souilah, une quantité de 130.000 tonnes, actuellement emmagasinées, sera mise sur le marché durant le mois de carême. En ce qui concerne le pain et le risque de pénurie durant le ramadan, le président de la Fédération nationale des boulangers, Kalafat Youcef, a indiqué que les boulangers sont «mobilisés» pour la circonstance. Il a souligné que le pain «sera disponible en quantités», mais que la donne pourrait changer «dans le cas où les coupures de courant persisteraient». A cet effet, le représentant des boulangers s'est plaint du gâchis important notamment financier qu'ont engendré les fréquentes coupures de courant observées au cours de cet été. A Alger, sur 1.500 boulangers 40% ont «fermé» où sont partis en «congé force» à cause des ces coupures qui surviennent plusieurs fois dans la même journée d'où la pénurie de pain, a indiqué M. Kalafat. A en croire le SG de l'UGCAA, les réserves nationales en produits alimentaires établies jusqu'à l'heure actuelle suffiront à assurer les besoins des ménages pendant les deux prochains mois y compris donc durant le ramadan. L'Etat qui subventionne les prix des produits alimentaires dépense annuellement 120 milliards DA, ajoute Souilah qui a reconnu que la production agricole a connu un « bond quantitatif très appréciable » ces derniers mois. Souilah a signalé qu'à titre d'exemple, la production céréalière a connu une très forte hausse, idem pour ce qui est des autres produits tels que les fruits et légumes qui ont également enregistré des résultats satisfaisants. Chiffres à l'appui, Salah Souilah a annoncé par ailleurs que l'Algérie importe annuellement plus de 40.000 tonnes de viande rouge congelée, alors que la production nationale annuelle en viande rouge est de 300.000 tonnes et de 250.000 en ce qui concerne la viande blanche. S'agissant des céréales, l'Algérie, ajoute Souilah, consomme annuellement l'équivalent de 65 millions de tonnes dont 70% proviennent de l'importation. Les Algériens consomment mensuellement l'équivalent de 35.000 tonnes d'huiles et un million de tonnes de sucre par an. Tandis que les quantités de café «stockées» ont atteint 60.000 tonnes. C'est un aveu d'impuissance qu'a exprimé hier, à l'occasion d'une conférence de presse tenue au siège de son organisation à Alger, le secrétaire général de l'Union nationale des commerçants et artisans algériens (UGCAA), Salah Souilah, en parlant de la flambée des prix touchant les principaux produits de large consommation. «Les prix dépendent de l'offre et de la demande», a martelé Souilah qui a souligné que des «orientations fermes » seront adressées incessamment aux adhérents de l'Union par le biais de ses différents canaux (unions locales, bureaux de wilayas), dans le cadre d'un travail de sensibilisation, afin de les amener à respecter des prix à même de refléter leur valeur réelle sur le marché. « Nous ne sommes pas un organisme de répression », admet Souilah qui précise que la sensibilisation demeure l'« ultime moyen » pour son organisation afin d'amener ses adhérents à être « plus raisonnables» en termes de prix. Tout en reconnaissant l'existence de cette flambée, Souilah a toutefois tenu à rassurer les citoyens que cette dernière (la flambée) « n'ira pas au-delà de la première semaine du mois sacré du Ramadan». Souilah a cité entre autres facteurs ayant précipité cette flambée et favorisé cette surenchère sur les produits de consommation : "le marché parallèle, les boucheries clandestines qui pullulent ça et là dans de nombreux coins du pays et même dans les maisons et les commerces qui ne disposent pas de registres du commerces". Il a tenu à souligner qu'il y a bel et bien «abondance» de la production et indiqué à cet effet que des quantités considérables des principaux produits alimentaires, destinés à la consommation à l'instar des viandes rouge et blanche et la pomme de terre, «seront mises sur le marché à l'occasion du mois du Ramadan». Ainsi, les ménages ne devront pas subir une crise de la pomme de terre puisque, selon Salah Souilah, une quantité de 130.000 tonnes, actuellement emmagasinées, sera mise sur le marché durant le mois de carême. En ce qui concerne le pain et le risque de pénurie durant le ramadan, le président de la Fédération nationale des boulangers, Kalafat Youcef, a indiqué que les boulangers sont «mobilisés» pour la circonstance. Il a souligné que le pain «sera disponible en quantités», mais que la donne pourrait changer «dans le cas où les coupures de courant persisteraient». A cet effet, le représentant des boulangers s'est plaint du gâchis important notamment financier qu'ont engendré les fréquentes coupures de courant observées au cours de cet été. A Alger, sur 1.500 boulangers 40% ont «fermé» où sont partis en «congé force» à cause des ces coupures qui surviennent plusieurs fois dans la même journée d'où la pénurie de pain, a indiqué M. Kalafat. A en croire le SG de l'UGCAA, les réserves nationales en produits alimentaires établies jusqu'à l'heure actuelle suffiront à assurer les besoins des ménages pendant les deux prochains mois y compris donc durant le ramadan. L'Etat qui subventionne les prix des produits alimentaires dépense annuellement 120 milliards DA, ajoute Souilah qui a reconnu que la production agricole a connu un « bond quantitatif très appréciable » ces derniers mois. Souilah a signalé qu'à titre d'exemple, la production céréalière a connu une très forte hausse, idem pour ce qui est des autres produits tels que les fruits et légumes qui ont également enregistré des résultats satisfaisants. Chiffres à l'appui, Salah Souilah a annoncé par ailleurs que l'Algérie importe annuellement plus de 40.000 tonnes de viande rouge congelée, alors que la production nationale annuelle en viande rouge est de 300.000 tonnes et de 250.000 en ce qui concerne la viande blanche. S'agissant des céréales, l'Algérie, ajoute Souilah, consomme annuellement l'équivalent de 65 millions de tonnes dont 70% proviennent de l'importation. Les Algériens consomment mensuellement l'équivalent de 35.000 tonnes d'huiles et un million de tonnes de sucre par an. Tandis que les quantités de café «stockées» ont atteint 60.000 tonnes.