Plusieurs experts dans les nouvelles technologies de l'information et de la communication (TIC) ont souligné lundi à Alger la nécessité de mettre en place un système de filtrage des sites et services du réseau Internet. Ils jugent que ces derniers sont dangereux notamment, pour les jeunes à l'instar du téléchargement de jeux vidéo, des sites pornographiques et du piratage. Plusieurs experts dans les nouvelles technologies de l'information et de la communication (TIC) ont souligné lundi à Alger la nécessité de mettre en place un système de filtrage des sites et services du réseau Internet. Ils jugent que ces derniers sont dangereux notamment, pour les jeunes à l'instar du téléchargement de jeux vidéo, des sites pornographiques et du piratage. Ce système de filtrage constituera une balise devant l'accès aux liens dangereux du réseau Internet, a indiqué à cet effet M. Nadjib Badache, directeur général du centre de recherche sur les informations scientifiques et techniques (Cerist) lors d'une rencontre sur les crimes liés aux technologies de l'information et de la communication. Il a précisé que ce système "permettra de sécuriser l'échange d'informations entre les entreprises nationales et les opérateurs privés à travers le réseau Internet". De son côté, M. Abdelkader Henni, directeur de la modernisation de la justice auprès du ministère de la justice a évoqué les différentes dispositions de la loi portant règles particulières de prévention et de lutte contre les infractions liées aux TIC, adoptée récemment par le parlement. Il a rappelé à cet effet que cette loi prévoyait des dispositions liées à la surveillance électronique, l'enregistrement des contenus ainsi que des procédures relatives à la perquisition des établissements qui ne peut être effectuée que sur autorisation de la juridiction compétente dans les cas qualifiés d'atteinte probable à un système informatique ou de menace à l'ordre public. Pour sa part, M. Malik Si M'hamed, directeur de cabinet au conseil économique et social (CNES) a souligné la nécessité de protéger l'information en ligne d'autant plus qu'elle constitue "un capital". Le conférencier a également indiqué que l'information et la communication (NTIC) à l'échelle international contribuent à l'extension de la cybercriminalité. Il estime, dans ce cadre, que les téléphones Blackberry contribuent de leur côté au déploiement de l'espionnage dans le monde. « Lors d'un déplacement à l'international, ces terminaux vous demandent une mise à jour, et suite à l'activation de cette dernière que des systèmes d'espionnage se téléchargent automatiquement », a-t-il précisé. Pour Bachir Halimi, chercheur algérien résidant au Canada:" la cybercriminalité est un phénomène étranger à la société algérienne" soulignant à cet effet, "l'importance de mettre en place un plan pour la formation de spécialistes dans ce domaine". De son côté, Kamel Addi, directeur d'un laboratoire de recherches au Canada a insisté notamment sur l'action de sensibilisation car, a-t-il estimé, l'expérience algérienne en la matière "est encore embryonnaire". Le commissaire de police, Mostefaï a rappelé que le citoyen pourrait se présenter au commissariat de police quand il est victime de cybercriminalité ajoutant que la direction générale de la sûreté nationale (DGSN) a assuré ces dernières années, des cycles de formation au profit des enquêteurs dans ce genre de crimes. Ce système de filtrage constituera une balise devant l'accès aux liens dangereux du réseau Internet, a indiqué à cet effet M. Nadjib Badache, directeur général du centre de recherche sur les informations scientifiques et techniques (Cerist) lors d'une rencontre sur les crimes liés aux technologies de l'information et de la communication. Il a précisé que ce système "permettra de sécuriser l'échange d'informations entre les entreprises nationales et les opérateurs privés à travers le réseau Internet". De son côté, M. Abdelkader Henni, directeur de la modernisation de la justice auprès du ministère de la justice a évoqué les différentes dispositions de la loi portant règles particulières de prévention et de lutte contre les infractions liées aux TIC, adoptée récemment par le parlement. Il a rappelé à cet effet que cette loi prévoyait des dispositions liées à la surveillance électronique, l'enregistrement des contenus ainsi que des procédures relatives à la perquisition des établissements qui ne peut être effectuée que sur autorisation de la juridiction compétente dans les cas qualifiés d'atteinte probable à un système informatique ou de menace à l'ordre public. Pour sa part, M. Malik Si M'hamed, directeur de cabinet au conseil économique et social (CNES) a souligné la nécessité de protéger l'information en ligne d'autant plus qu'elle constitue "un capital". Le conférencier a également indiqué que l'information et la communication (NTIC) à l'échelle international contribuent à l'extension de la cybercriminalité. Il estime, dans ce cadre, que les téléphones Blackberry contribuent de leur côté au déploiement de l'espionnage dans le monde. « Lors d'un déplacement à l'international, ces terminaux vous demandent une mise à jour, et suite à l'activation de cette dernière que des systèmes d'espionnage se téléchargent automatiquement », a-t-il précisé. Pour Bachir Halimi, chercheur algérien résidant au Canada:" la cybercriminalité est un phénomène étranger à la société algérienne" soulignant à cet effet, "l'importance de mettre en place un plan pour la formation de spécialistes dans ce domaine". De son côté, Kamel Addi, directeur d'un laboratoire de recherches au Canada a insisté notamment sur l'action de sensibilisation car, a-t-il estimé, l'expérience algérienne en la matière "est encore embryonnaire". Le commissaire de police, Mostefaï a rappelé que le citoyen pourrait se présenter au commissariat de police quand il est victime de cybercriminalité ajoutant que la direction générale de la sûreté nationale (DGSN) a assuré ces dernières années, des cycles de formation au profit des enquêteurs dans ce genre de crimes.