Le Centre culturel français d'Alger a annoncé pour la rentrée sociale un programme riche en activités culturelles. Les habitués du centre auront ainsi la chance d'assister à des concerts exceptionnels dans le jardin du CCFA, des conférences-débat, projections cinématographiques, représentations théâtrales, expositions… Le Centre culturel français d'Alger a annoncé pour la rentrée sociale un programme riche en activités culturelles. Les habitués du centre auront ainsi la chance d'assister à des concerts exceptionnels dans le jardin du CCFA, des conférences-débat, projections cinématographiques, représentations théâtrales, expositions… Pour le 30 août, le Centre culturel annonce un concert-événement dans ses jardins, à partir de 21h30 intitulé «D'une rive à l'autre: Lili Boniche, Blond Blond...». A travers cette soirée, d'une rive à l'autre est une expérience qui va montrer que les mémoires sont partagées. Lili Boniche est-il revenu à Alger ? Une chose est sûre : il est le bienvenu chez lui. Au fil des années, Lili Boniche et toute une génération de chanteurs de culture judéo-arabo-berbère ont été apparemment oubliés. Après deux étapes de création, à Alger en septembre 2008 et Valence en mai 2009, qui ont abouti à deux concerts chargés de bonheur et d'émotions, Salah Gaoua et ses complices musiciens reviennent à Alger en août pour un nouveau concert exceptionnel en hommage à Lili Boniche, Blond Blond, René Perez, Lili Abassi, Reinette l'oranaise, El Hasnaoui... Puis, pour le jeudi 10 septembre, toujours dans le même lieu, à partir de 21h 30, le CCFA annonce une autre soirée musicale avec Bélo. Véritable phénomène musical à Haïti et aux Antilles, le reggae-soul mâtiné de rythmes traditionnels de Bélo Haïti séduit et cela invariablement en Afrique, en Europe ou aux Etats-Unis. Murat Jean Belony, alias Bélo, est né le 29 octobre 1979 à Croix-des-Bouquets, au nord de Port-Au-Prince, la capitale d'Haïti. Dans un pays où la musique est omniprésente -merengue, compas, zouk, et musique carnavalesque rara -, Bélo se montre doué pour le chant dès son plus jeune âge. Très vite, le cœur de Bélo penche pour le reggae. Il apprend d'abord à jouer de la guitare basse, puis choisit la guitare acoustique, qui sera son meilleur passeport pour les scènes haïtiennes. Encouragé par ses proches, Bélo multiplie les concerts et se forge une solide expérience scénique. A partir de 1998, Bélo enchaîne les collaborations musicales et remporte différentes distinctions à Haïti. Le public, qui commence à le connaître, l'apprécie aussi de plus en plus pour ses compositions, ses textes et sa simplicité. Par la suite, il travaille sur "Lakou Tranquil", son premier album à dominante reggae. L'album s'avère très largement imprégné de soul music et influencé par la "musique racine" haïtienne. La jeunesse plébiscite ce jeune auteur compositeur et interprète, dont les textes dénoncent les conditions de vie à Haïti et prônent l'unité. En novembre 2006, il remporte le Prix RFI Découvertes. Avec cette distinction, Bélo gagne en renommée et rentre à Haïti en véritable star nationale, affublé d'un surnom «Bélo Haïti». Concernant les conférences-débats, les étudiants, enseignants et de simple citoyens se régaleront avec diverses rencontres autour de différentes thèmes à l'instar de «Vérité de la démocratie», «A Front Tiers de Poésie», «Rencontre avec Gilbert Gatore», «La Crise Financière»,… Mais la conférence la plus attendue est certainement celle animée par Ali Haroun, avocat et ancien ministre des Droits de l'Homme et l'historienne Marie-Pierre Ulloa et ce, le dimanche 6 septembre à partir de 21 h, en rendant hommage à Francis Jeanson. Voix dissidente et solitaire, Francis Jeanson fut l'animateur du plus important réseau d'aide aux combattants anticolonialistes pendant la guerre de Libération nationale. En 1957, alors qu'il dirige la collection «Ecrivains de toujours» aux éditions du Seuil, il entre dans la clandestinité et s'engage pleinement aux côtés du FLN. Trois ans plus tard, le procès du «Réseau Jeanson» révèle à la France entière le visage et le choix de ceux qui ont décidé de combattre pour préserver les valeurs républicaines. Après l'indépendance de l'Algérie, Francis Jeanson choisit de rester en France et se tourne vers l'action culturelle. Il dirigera et animera, à la fin des années 60, la maison de la Culture de Chalon-sur-Saône à la demande d'André Malraux. Pour le 30 août, le Centre culturel annonce un concert-événement dans ses jardins, à partir de 21h30 intitulé «D'une rive à l'autre: Lili Boniche, Blond Blond...». A travers cette soirée, d'une rive à l'autre est une expérience qui va montrer que les mémoires sont partagées. Lili Boniche est-il revenu à Alger ? Une chose est sûre : il est le bienvenu chez lui. Au fil des années, Lili Boniche et toute une génération de chanteurs de culture judéo-arabo-berbère ont été apparemment oubliés. Après deux étapes de création, à Alger en septembre 2008 et Valence en mai 2009, qui ont abouti à deux concerts chargés de bonheur et d'émotions, Salah Gaoua et ses complices musiciens reviennent à Alger en août pour un nouveau concert exceptionnel en hommage à Lili Boniche, Blond Blond, René Perez, Lili Abassi, Reinette l'oranaise, El Hasnaoui... Puis, pour le jeudi 10 septembre, toujours dans le même lieu, à partir de 21h 30, le CCFA annonce une autre soirée musicale avec Bélo. Véritable phénomène musical à Haïti et aux Antilles, le reggae-soul mâtiné de rythmes traditionnels de Bélo Haïti séduit et cela invariablement en Afrique, en Europe ou aux Etats-Unis. Murat Jean Belony, alias Bélo, est né le 29 octobre 1979 à Croix-des-Bouquets, au nord de Port-Au-Prince, la capitale d'Haïti. Dans un pays où la musique est omniprésente -merengue, compas, zouk, et musique carnavalesque rara -, Bélo se montre doué pour le chant dès son plus jeune âge. Très vite, le cœur de Bélo penche pour le reggae. Il apprend d'abord à jouer de la guitare basse, puis choisit la guitare acoustique, qui sera son meilleur passeport pour les scènes haïtiennes. Encouragé par ses proches, Bélo multiplie les concerts et se forge une solide expérience scénique. A partir de 1998, Bélo enchaîne les collaborations musicales et remporte différentes distinctions à Haïti. Le public, qui commence à le connaître, l'apprécie aussi de plus en plus pour ses compositions, ses textes et sa simplicité. Par la suite, il travaille sur "Lakou Tranquil", son premier album à dominante reggae. L'album s'avère très largement imprégné de soul music et influencé par la "musique racine" haïtienne. La jeunesse plébiscite ce jeune auteur compositeur et interprète, dont les textes dénoncent les conditions de vie à Haïti et prônent l'unité. En novembre 2006, il remporte le Prix RFI Découvertes. Avec cette distinction, Bélo gagne en renommée et rentre à Haïti en véritable star nationale, affublé d'un surnom «Bélo Haïti». Concernant les conférences-débats, les étudiants, enseignants et de simple citoyens se régaleront avec diverses rencontres autour de différentes thèmes à l'instar de «Vérité de la démocratie», «A Front Tiers de Poésie», «Rencontre avec Gilbert Gatore», «La Crise Financière»,… Mais la conférence la plus attendue est certainement celle animée par Ali Haroun, avocat et ancien ministre des Droits de l'Homme et l'historienne Marie-Pierre Ulloa et ce, le dimanche 6 septembre à partir de 21 h, en rendant hommage à Francis Jeanson. Voix dissidente et solitaire, Francis Jeanson fut l'animateur du plus important réseau d'aide aux combattants anticolonialistes pendant la guerre de Libération nationale. En 1957, alors qu'il dirige la collection «Ecrivains de toujours» aux éditions du Seuil, il entre dans la clandestinité et s'engage pleinement aux côtés du FLN. Trois ans plus tard, le procès du «Réseau Jeanson» révèle à la France entière le visage et le choix de ceux qui ont décidé de combattre pour préserver les valeurs républicaines. Après l'indépendance de l'Algérie, Francis Jeanson choisit de rester en France et se tourne vers l'action culturelle. Il dirigera et animera, à la fin des années 60, la maison de la Culture de Chalon-sur-Saône à la demande d'André Malraux.