Quelques semaines avant chaque rentrée scolaire les services d'état civil de l'ensemble des communes d'Alger sont assiégés par les parents obligés de se faire délivrer les documents nécessaires pour le sempiternel dossier des inscriptions scolaires, chaque année renouvellé... Quelques semaines avant chaque rentrée scolaire les services d'état civil de l'ensemble des communes d'Alger sont assiégés par les parents obligés de se faire délivrer les documents nécessaires pour le sempiternel dossier des inscriptions scolaires, chaque année renouvellé... À quelques semaines de la rentrée sociale, prévue pour septembre prochain, et pendant que certains se prélassent encore sur le sable brûlant des plages, profitant des derniers jours de vacances, d'autres sont contraints de faire des queues interminables devant les guichets des services d'états civils des différentes communes de leurs lieux de résidence. La même affligante image peut se voir chaque année, mettant à mal aussi bien les nerfs des demandeurs de documents que des agents de mairie qui vivent un véritable forcing durant deux ou trois semaines, parfois plus dans certaines localités à forte concontration d'habitants. Chaque jour que Dieu fait des centaines de citoyens, investissent très tôt les services d'états civil, pour se faire délivrer les documents nécessaires (acte de naissance, fiche familiale, légalisation de documents officiels…) obligatoires pour les différentes inscriptions scolaires et universitaires. Files interminables et stress Certains parents se disent qu'en s'y prenant quelques semaines avant la rentrée, ils éviteront ainsi le grand rush, mais comme pratiquement tous les demandeurs de documents tiennent le même raisonnement, les guichets se trouvent de ce fait asphyxiés un peu plus tôt que prévu. Ce qu'il faut aussi préciser, c'est que ces documents renouvelés chaque année sont pour ainsi dire éphémères puisque leur durée de vie est réduite à la portion congrue donc il est nécessaire de les faire établir quelques semaines seulement avant chaque rentrée pour ne pas prendre le risque de les voir rejetés. Rien ne sert de courir... Même en arrivant très tôt le matin sur les lieux, vous trouverez toujours une foule compacte agglutinée devant les guichets, à croire que les malheureux demandeurs passent leurs nuits surles lieux. Vous êtes ainsi parti pour sacrifier votre journée dans une file qui n'en finit pas avant d'accéder enfin aux guichets de la... délivrance. Cette situation est dénoncée régulièrement par les citoyens, surtout les personnes âgées mais aucune solution n'est apportée au grand désarroi des parents . Les personnes âgées de corvée... Des familles, ayant d'autres occupations plus urgentes, chargent souvent de ces corvées les vieilles personnes. Ces vieilles personnes sont contraintes de rester des heures debouts dans une atmosphère étouffante, et il n'est pas rare de voir l'une d'entre elles défaillir. «Je suis ici pour retirer des papiers pour l'inscription au lycée de mon petit-fils qui a réussi son passage. Je ne voulais pas gâcher ses vacances et me suis donc proposé pour venir retirer ces papiers à sa place... Le pauvre a travaillé dur toute l'année et il mérite tout de même un peu de repos... Mais à chaque fois, c'est le même scénario et la même galère. Nos élus nous sortent le même refrain, en réalité aucune amélioration n'est apportée… De plus la salle d'attente du service d'état civil est trop exiguë pour nous accueillir tous…», se plaint un vieux monssieur appuyé péniblement sur sa canne. Notre interlocuteur a résumé, à lui seul, le calvaire de tous les citoyens présents dans cette salle dans laquelle on arrive pratiquement à suffoquer par manque d'oxygène. Dans son malheur le vieux monsieur trouve néanmoins matière de réconfort, il nous dira en effet reconnaissant envers ses camarades d'infortune : «Heureusement on m'a laissé une place pour m'asseoir car mes pieds ne me supportaient plus». Il faut également préciser que le mois d'août coincide avec le départ en vacances du personnel s'occupant de la délivrance desdits documents. «Les responsables auraient dû procéder au renforcement de l'effectif des guichets. Ils auraient ainsi réduit l'engorgement davant les guichets. Beaucoup de citoyens sont contraints de s'absenter de leur lieu de travail pour venir ici faire la queue toute la journée…» déplore un citoyen abordé dans l'une des nombreuses chaînes qui voient le jour, ces derniers temps, dans toutes les communes d'Alger. Informatisation à pas de tortue Pour rappel, beaucoup d'APC ne sont pas encore informatisées en dépit des maintes assertions assenées en toutes occasions, les agents sont donc tenus de remplir des centaines de documents à la main, au risque d'avoit la crampe de l'écrivain. Certaines APC, à l'instar de celles de Bab Ezzouar ou d'Alger-Centre ont décidé, pour tenter de résoudre le problème, la réalisation de nouveaux sièges communaux plus spacieux et d'accorder, au sein des nouvelles structures, une superficie beaucoup plus vaste pour les services d'état civil, ce qui pourrait à l'avenir faciliter «la longue attente» des citoyens. Mais en attendant ces nouvelles structures, chaque année, c'est la grande foire d'enpoigne. L'APC de Rouiba a choisi, elle, la solution radicale en cédant tout l'espace au profit du service d'état civil et en optant pour le transfert des autres services vers des chalets, ceci en attendant l'érection d'un nouveau siège. Ce qu'il faut dire, c'est que même en édifiant des sièges de plus en plus vastes, cela ne saurait résoudre le problème, c'est plutôt le système en rigueur de ces dossiers préparés chaque année à la même date qui est à revoir. Pourquoi ne pas adopter un système plus «moderne» ?, à l'ère de l'informatisation tous azimuts, cela ne devrait pas être très compliqué, on achête bien des billets d'avion sur Internet, recevoir un document sur la Toile ne devrait pas être une idée tellement saugrenue et permettrait d'alléger considérablement la charge de travail des agents de l'état civil ? Il n'est pas interdit de rêver !... À quelques semaines de la rentrée sociale, prévue pour septembre prochain, et pendant que certains se prélassent encore sur le sable brûlant des plages, profitant des derniers jours de vacances, d'autres sont contraints de faire des queues interminables devant les guichets des services d'états civils des différentes communes de leurs lieux de résidence. La même affligante image peut se voir chaque année, mettant à mal aussi bien les nerfs des demandeurs de documents que des agents de mairie qui vivent un véritable forcing durant deux ou trois semaines, parfois plus dans certaines localités à forte concontration d'habitants. Chaque jour que Dieu fait des centaines de citoyens, investissent très tôt les services d'états civil, pour se faire délivrer les documents nécessaires (acte de naissance, fiche familiale, légalisation de documents officiels…) obligatoires pour les différentes inscriptions scolaires et universitaires. Files interminables et stress Certains parents se disent qu'en s'y prenant quelques semaines avant la rentrée, ils éviteront ainsi le grand rush, mais comme pratiquement tous les demandeurs de documents tiennent le même raisonnement, les guichets se trouvent de ce fait asphyxiés un peu plus tôt que prévu. Ce qu'il faut aussi préciser, c'est que ces documents renouvelés chaque année sont pour ainsi dire éphémères puisque leur durée de vie est réduite à la portion congrue donc il est nécessaire de les faire établir quelques semaines seulement avant chaque rentrée pour ne pas prendre le risque de les voir rejetés. Rien ne sert de courir... Même en arrivant très tôt le matin sur les lieux, vous trouverez toujours une foule compacte agglutinée devant les guichets, à croire que les malheureux demandeurs passent leurs nuits surles lieux. Vous êtes ainsi parti pour sacrifier votre journée dans une file qui n'en finit pas avant d'accéder enfin aux guichets de la... délivrance. Cette situation est dénoncée régulièrement par les citoyens, surtout les personnes âgées mais aucune solution n'est apportée au grand désarroi des parents . Les personnes âgées de corvée... Des familles, ayant d'autres occupations plus urgentes, chargent souvent de ces corvées les vieilles personnes. Ces vieilles personnes sont contraintes de rester des heures debouts dans une atmosphère étouffante, et il n'est pas rare de voir l'une d'entre elles défaillir. «Je suis ici pour retirer des papiers pour l'inscription au lycée de mon petit-fils qui a réussi son passage. Je ne voulais pas gâcher ses vacances et me suis donc proposé pour venir retirer ces papiers à sa place... Le pauvre a travaillé dur toute l'année et il mérite tout de même un peu de repos... Mais à chaque fois, c'est le même scénario et la même galère. Nos élus nous sortent le même refrain, en réalité aucune amélioration n'est apportée… De plus la salle d'attente du service d'état civil est trop exiguë pour nous accueillir tous…», se plaint un vieux monssieur appuyé péniblement sur sa canne. Notre interlocuteur a résumé, à lui seul, le calvaire de tous les citoyens présents dans cette salle dans laquelle on arrive pratiquement à suffoquer par manque d'oxygène. Dans son malheur le vieux monsieur trouve néanmoins matière de réconfort, il nous dira en effet reconnaissant envers ses camarades d'infortune : «Heureusement on m'a laissé une place pour m'asseoir car mes pieds ne me supportaient plus». Il faut également préciser que le mois d'août coincide avec le départ en vacances du personnel s'occupant de la délivrance desdits documents. «Les responsables auraient dû procéder au renforcement de l'effectif des guichets. Ils auraient ainsi réduit l'engorgement davant les guichets. Beaucoup de citoyens sont contraints de s'absenter de leur lieu de travail pour venir ici faire la queue toute la journée…» déplore un citoyen abordé dans l'une des nombreuses chaînes qui voient le jour, ces derniers temps, dans toutes les communes d'Alger. Informatisation à pas de tortue Pour rappel, beaucoup d'APC ne sont pas encore informatisées en dépit des maintes assertions assenées en toutes occasions, les agents sont donc tenus de remplir des centaines de documents à la main, au risque d'avoit la crampe de l'écrivain. Certaines APC, à l'instar de celles de Bab Ezzouar ou d'Alger-Centre ont décidé, pour tenter de résoudre le problème, la réalisation de nouveaux sièges communaux plus spacieux et d'accorder, au sein des nouvelles structures, une superficie beaucoup plus vaste pour les services d'état civil, ce qui pourrait à l'avenir faciliter «la longue attente» des citoyens. Mais en attendant ces nouvelles structures, chaque année, c'est la grande foire d'enpoigne. L'APC de Rouiba a choisi, elle, la solution radicale en cédant tout l'espace au profit du service d'état civil et en optant pour le transfert des autres services vers des chalets, ceci en attendant l'érection d'un nouveau siège. Ce qu'il faut dire, c'est que même en édifiant des sièges de plus en plus vastes, cela ne saurait résoudre le problème, c'est plutôt le système en rigueur de ces dossiers préparés chaque année à la même date qui est à revoir. Pourquoi ne pas adopter un système plus «moderne» ?, à l'ère de l'informatisation tous azimuts, cela ne devrait pas être très compliqué, on achête bien des billets d'avion sur Internet, recevoir un document sur la Toile ne devrait pas être une idée tellement saugrenue et permettrait d'alléger considérablement la charge de travail des agents de l'état civil ? Il n'est pas interdit de rêver !...