Jadis considérées comme le fruit du pauvre, les figues de barbarie sont en passe de détrôner, en ce mois d'août, des fruits aussi "nobles" que le raisin ou la pomme. C'est du moins le cas dans la wilaya de Mila où ce fruit, qualifié de "kiwi local", connaît un engouement sans pareil de la part des consommateurs et constitue une activité commerciale en vogue, surtout pour les jeunes et les enfants. Constaté un peu partout dans les rues et en bord de route, son commerce dépasse le simple aspect lucratif pour devenir une sorte de halte récréative pour les passants et les voyageurs. L'engouement que rencontre ce fruit auprès des consommateurs a attiré bon nombre de jeunes et de moins jeunes qui s'adonnent à ce commerce saisonnier, malgré l'inconvénient que constituent ses épines, à la fois pénétrantes, très fines et presqu'invisibles. Même modestes, les revenus (5 DA la pièce pelée) tirés de la vente du "hendi" qui dure trois à quatre semaines, permet de se constituer un pécule, plus que bienvenu comme complément au budget familial qui doit affronter les grandes dépenses du ramadhan et de la rentrée scolaire. Poussant quasi spontanément et à profusion sur les territoires de la wilaya de Mila, notamment le long de ses étendues montagneuses de sa région nord qui va de Amala à Tassedane en passant par Chégara, le figuier de barbarie est une plante qui demande très peu de soin et d'entretien, et s'accommode même de terrains rocailleux et incultes d'où il peut tirer allègrement sa subsistance. La récente prise de conscience concernant les vertus nutritives de ce succulent fruit sauvage a poussé les pouvoirs publics à encourager sa culture et ne plus la laisser à la seule spontanéité naturelle. La direction de wilaya de la conservation des forêts a, en effet, pris l'initiatie ces dernières années de couvrir la région longeant la route Zeghaia-Bainane de cette plante à la fois sobre et généreuse dans le cadre du développement des ressources naturelles de la région. Plante à la fois sobre et généreuse, le figuier de barbarie est originaire, selon certains sources, du Mexique d'où il a été importé vers le Maghreb. Ses fruits succulents se révèlent aussi d'une grande vertu nutritive. Riches en potassium, ils sont bons pour combattre l'ulcère d'estomac, baisser le taux de glycémie chez les diabétiques, réduire le mauvais cholestérol en plus d'être riche en fer et en diverses vitamines et de combattre l'obésité, à en croire de récentes études médicales. Les gens ont eu donc raison de voir dans le retour du marchand ambulant traversant leurs rues aux cris "haw el hendi oua el mouss men andi" un appel de bon augure. Jadis considérées comme le fruit du pauvre, les figues de barbarie sont en passe de détrôner, en ce mois d'août, des fruits aussi "nobles" que le raisin ou la pomme. C'est du moins le cas dans la wilaya de Mila où ce fruit, qualifié de "kiwi local", connaît un engouement sans pareil de la part des consommateurs et constitue une activité commerciale en vogue, surtout pour les jeunes et les enfants. Constaté un peu partout dans les rues et en bord de route, son commerce dépasse le simple aspect lucratif pour devenir une sorte de halte récréative pour les passants et les voyageurs. L'engouement que rencontre ce fruit auprès des consommateurs a attiré bon nombre de jeunes et de moins jeunes qui s'adonnent à ce commerce saisonnier, malgré l'inconvénient que constituent ses épines, à la fois pénétrantes, très fines et presqu'invisibles. Même modestes, les revenus (5 DA la pièce pelée) tirés de la vente du "hendi" qui dure trois à quatre semaines, permet de se constituer un pécule, plus que bienvenu comme complément au budget familial qui doit affronter les grandes dépenses du ramadhan et de la rentrée scolaire. Poussant quasi spontanément et à profusion sur les territoires de la wilaya de Mila, notamment le long de ses étendues montagneuses de sa région nord qui va de Amala à Tassedane en passant par Chégara, le figuier de barbarie est une plante qui demande très peu de soin et d'entretien, et s'accommode même de terrains rocailleux et incultes d'où il peut tirer allègrement sa subsistance. La récente prise de conscience concernant les vertus nutritives de ce succulent fruit sauvage a poussé les pouvoirs publics à encourager sa culture et ne plus la laisser à la seule spontanéité naturelle. La direction de wilaya de la conservation des forêts a, en effet, pris l'initiatie ces dernières années de couvrir la région longeant la route Zeghaia-Bainane de cette plante à la fois sobre et généreuse dans le cadre du développement des ressources naturelles de la région. Plante à la fois sobre et généreuse, le figuier de barbarie est originaire, selon certains sources, du Mexique d'où il a été importé vers le Maghreb. Ses fruits succulents se révèlent aussi d'une grande vertu nutritive. Riches en potassium, ils sont bons pour combattre l'ulcère d'estomac, baisser le taux de glycémie chez les diabétiques, réduire le mauvais cholestérol en plus d'être riche en fer et en diverses vitamines et de combattre l'obésité, à en croire de récentes études médicales. Les gens ont eu donc raison de voir dans le retour du marchand ambulant traversant leurs rues aux cris "haw el hendi oua el mouss men andi" un appel de bon augure.