Grand poète de la tradition orale, Yusef U Qaci n'est pas seulement guerrier et stratège mais aussi un sage, un fédérateur attitré et un meneur d'hommes. Personnage très influent dans toute la région de Kabylie, il fut un homme d'honneur, comme il fut l'un des principaux précurseurs du savoir à son époque, maniant l'épée, le ver et le verbe avec une dextérité déconcertante. Selon plusieurs témoignages et recoupements, Yusef U Qaci est né à Ath Guaret, dans la confédération des Ath Jennad, aux environs de 1680. Dès son jeune âge, le poète fut entouré de beaucoup d'attention et d'affection et reçut une éducation exemplaire, sa famille étant convaincu qu'il est prédestiné à un avenir prometteur et à un rang des plus convoités dans la société. Investi d'une large autorité et présent dans toutes les actions de la vie active, Yusef U Qaci est devenu par la force des choses, un personnage incontournable dans tous règlements de conflits et différends qui opposaient les villages et autres tributs de l'époque. Sa seule présence dans une situation quelle que soit le degré de gravité, est parfois synonyme d'apaisement et de réconciliation, voire un signe de bonne volonté de la part des gens ayant loué ses services aux fins de trouver une solution intermédiaire pour le règlement définitif du différend. A travers certains écrits et études réalisés par des chercheurs, qui nous sont parvenus, principalement berbérophones, Yusef U Qaci représente le premier, sinon l'unique témoignage d'une épopée qui a marqué la naissance d'une ère nouvelle dans toute la région de Kabylie. Fédérer les villages et hameaux est peut-être la première tâche que devait réaliser Yusef U Qaci, une entreprise difficile et délicate à la fois. Difficile, parce que les gens avaient de tout temps gardé le statu quo en matière d'ingérence dans les affaires d'autrui. La fonction que Yusef assurait dans ce contexte était à la fois multiple et diverse. Selon les circonstances, de guerre locale ou paix momentanées, Yusef était donc tout à la fois aède, poète, homme politique et ambassadeur de son groupe de sang ou d'élection. On lui aurait reconnu qu'il figurait parmi les seuls hommes qui s'étaient opposés à la pénétration des Turcs en Kabylie. Grand poète de la tradition orale, Yusef U Qaci n'est pas seulement guerrier et stratège mais aussi un sage, un fédérateur attitré et un meneur d'hommes. Personnage très influent dans toute la région de Kabylie, il fut un homme d'honneur, comme il fut l'un des principaux précurseurs du savoir à son époque, maniant l'épée, le ver et le verbe avec une dextérité déconcertante. Selon plusieurs témoignages et recoupements, Yusef U Qaci est né à Ath Guaret, dans la confédération des Ath Jennad, aux environs de 1680. Dès son jeune âge, le poète fut entouré de beaucoup d'attention et d'affection et reçut une éducation exemplaire, sa famille étant convaincu qu'il est prédestiné à un avenir prometteur et à un rang des plus convoités dans la société. Investi d'une large autorité et présent dans toutes les actions de la vie active, Yusef U Qaci est devenu par la force des choses, un personnage incontournable dans tous règlements de conflits et différends qui opposaient les villages et autres tributs de l'époque. Sa seule présence dans une situation quelle que soit le degré de gravité, est parfois synonyme d'apaisement et de réconciliation, voire un signe de bonne volonté de la part des gens ayant loué ses services aux fins de trouver une solution intermédiaire pour le règlement définitif du différend. A travers certains écrits et études réalisés par des chercheurs, qui nous sont parvenus, principalement berbérophones, Yusef U Qaci représente le premier, sinon l'unique témoignage d'une épopée qui a marqué la naissance d'une ère nouvelle dans toute la région de Kabylie. Fédérer les villages et hameaux est peut-être la première tâche que devait réaliser Yusef U Qaci, une entreprise difficile et délicate à la fois. Difficile, parce que les gens avaient de tout temps gardé le statu quo en matière d'ingérence dans les affaires d'autrui. La fonction que Yusef assurait dans ce contexte était à la fois multiple et diverse. Selon les circonstances, de guerre locale ou paix momentanées, Yusef était donc tout à la fois aède, poète, homme politique et ambassadeur de son groupe de sang ou d'élection. On lui aurait reconnu qu'il figurait parmi les seuls hommes qui s'étaient opposés à la pénétration des Turcs en Kabylie.