X nombre de personnes ont été tuées, et un autre chiffre de personnes grièvement blessée dans un accident survenu un jour sur la route reliant deux localités dans la wilaya de Y indique les autorités concernées. Ce genre de communiqué établissant une comptabilité macabre est transmis tous les jours que Dieu fait aux rédactions des journaux. 4.000 morts, 33.000 blessés, tel est le bilan des 8.000 accidents de la circulation, survenus durant l'année 2008. Ce bilan sera sûrement battu quand viendra l'heure de faire la balance pour l'année 2009. D'ores et déjà, on peut dire au vu des chiffres fournis par le Centre national de prévention et sécurité routières (CNPSR) pour le premier trimestre, il été a enregistré 9.005 accidents de la circulation, soit une hausse de 2,94% par rapport à la même période 2008, que la courbe ne peut-être qu'ascendante. Quelles sont la ou les causes de cette hécatombe qui survient tous les jours sur nos routes ? Et surtout, qui peut arrêter ce carnage, œuvre de chauffards, beaucoup en mal de sensation et grisés par la vitesse qui donne un semblant de liberté. Selon des statistiques «90% des accidents de la circulation sont dus au non-respect du Code de la route», en langage plus clair, le facteur humain est la cause principale des accidents de la route. Les efforts consentis par les pouvoirs publics dans la prévention routière, depuis quelques années n'ont pas donné de fruits, dans la mesure où, loin de diminuer, le nombre d'accidents, est en hausse. Le code de la route vient d'être modifié pour la troisième fois depuis 2001 et 2004. Le Parlement a adopté jeudi la loi portant approbation de l'ordonnance n°09-03 du 22 juillet 2009 modifiant et complétant la loi n° 01-14 du 19 août 2001 relative à l'organisation, la sécurité et la police de la circulation routière. Le retrait du permis de conduire devient automatique pour toutes les infractions constatées par les forces de l'ordre. Cette sanction qui semble sévère à première vue, amènera-t-elle les chauffards à plus de respect du code de la route. Des sanctions plus vigoureuses sont contenues dans cette ordonnance. Les amendes pour des infractions ne causant pas de victimes ou de blessures ont été revues à la hausse, entre 2.000 et 6.000 dinars, selon les cas. Les conducteurs responsables d'accidents de la route meurtriers seront sanctionnés sévèrement. Des peines de prison pouvant aller jusqu'à dix ans et de fortes amendes, pouvant atteindre un million de dinars pour les homicides involontaires, sont prévues pour les amateurs du terrorisme routier. Toute cette série de sanction graduelle incitera peut-être un grand nombre d'automobilistes à observer les règles du code de la route. Il reste tout de même une autre partie qui n'en fera qu'à sa tête en l'absence d'une quelconque autorité, peur du gendarme ou du policier, à des kilomètres de la ronde. Les statistiques du CNPSR montrent qu'il y a eu approximativement autant d'accidents en ville qu'à la campagne, respectivement 4.251 et 4.754, mais c'est en zone rurale que les décès sont les plus nombreux. Selon les statistiques du même centre, pour un total de 951 décès, 762 ont été enregistrés en zones rurales contre 189 en zones urbaines. A cela, une explication : En zone rurale, il n'existe pratiquement pas d'infrastructure sanitaires lourdes qui prennent en charge les victimes d'accidents de la circulation. Un déficit qu'il faudra peut-être combler. A l'issue d'un colloque scientifique sur «les expériences arabes et internationales dans l'organisation de la circulation» routière, organisé récemment à Alger, les séminaristes ont appelé «aux renforcement des campagnes de formation et de sensibilisation pour les citoyens sur les causes réelles des accident». Ils ont recommandé par la même occasion d'informer la population sur les précautions et les initiatives à prendre pour tenter au moins de les diminuer». C'est, sans doute sur ce terrain qu'il faut agir. Inculquer aux automobilistes le respect de la vie après que toutes les autres actions, plus coercitives les unes que les autres, aient montré les limites de leur efficacité. X nombre de personnes ont été tuées, et un autre chiffre de personnes grièvement blessée dans un accident survenu un jour sur la route reliant deux localités dans la wilaya de Y indique les autorités concernées. Ce genre de communiqué établissant une comptabilité macabre est transmis tous les jours que Dieu fait aux rédactions des journaux. 4.000 morts, 33.000 blessés, tel est le bilan des 8.000 accidents de la circulation, survenus durant l'année 2008. Ce bilan sera sûrement battu quand viendra l'heure de faire la balance pour l'année 2009. D'ores et déjà, on peut dire au vu des chiffres fournis par le Centre national de prévention et sécurité routières (CNPSR) pour le premier trimestre, il été a enregistré 9.005 accidents de la circulation, soit une hausse de 2,94% par rapport à la même période 2008, que la courbe ne peut-être qu'ascendante. Quelles sont la ou les causes de cette hécatombe qui survient tous les jours sur nos routes ? Et surtout, qui peut arrêter ce carnage, œuvre de chauffards, beaucoup en mal de sensation et grisés par la vitesse qui donne un semblant de liberté. Selon des statistiques «90% des accidents de la circulation sont dus au non-respect du Code de la route», en langage plus clair, le facteur humain est la cause principale des accidents de la route. Les efforts consentis par les pouvoirs publics dans la prévention routière, depuis quelques années n'ont pas donné de fruits, dans la mesure où, loin de diminuer, le nombre d'accidents, est en hausse. Le code de la route vient d'être modifié pour la troisième fois depuis 2001 et 2004. Le Parlement a adopté jeudi la loi portant approbation de l'ordonnance n°09-03 du 22 juillet 2009 modifiant et complétant la loi n° 01-14 du 19 août 2001 relative à l'organisation, la sécurité et la police de la circulation routière. Le retrait du permis de conduire devient automatique pour toutes les infractions constatées par les forces de l'ordre. Cette sanction qui semble sévère à première vue, amènera-t-elle les chauffards à plus de respect du code de la route. Des sanctions plus vigoureuses sont contenues dans cette ordonnance. Les amendes pour des infractions ne causant pas de victimes ou de blessures ont été revues à la hausse, entre 2.000 et 6.000 dinars, selon les cas. Les conducteurs responsables d'accidents de la route meurtriers seront sanctionnés sévèrement. Des peines de prison pouvant aller jusqu'à dix ans et de fortes amendes, pouvant atteindre un million de dinars pour les homicides involontaires, sont prévues pour les amateurs du terrorisme routier. Toute cette série de sanction graduelle incitera peut-être un grand nombre d'automobilistes à observer les règles du code de la route. Il reste tout de même une autre partie qui n'en fera qu'à sa tête en l'absence d'une quelconque autorité, peur du gendarme ou du policier, à des kilomètres de la ronde. Les statistiques du CNPSR montrent qu'il y a eu approximativement autant d'accidents en ville qu'à la campagne, respectivement 4.251 et 4.754, mais c'est en zone rurale que les décès sont les plus nombreux. Selon les statistiques du même centre, pour un total de 951 décès, 762 ont été enregistrés en zones rurales contre 189 en zones urbaines. A cela, une explication : En zone rurale, il n'existe pratiquement pas d'infrastructure sanitaires lourdes qui prennent en charge les victimes d'accidents de la circulation. Un déficit qu'il faudra peut-être combler. A l'issue d'un colloque scientifique sur «les expériences arabes et internationales dans l'organisation de la circulation» routière, organisé récemment à Alger, les séminaristes ont appelé «aux renforcement des campagnes de formation et de sensibilisation pour les citoyens sur les causes réelles des accident». Ils ont recommandé par la même occasion d'informer la population sur les précautions et les initiatives à prendre pour tenter au moins de les diminuer». C'est, sans doute sur ce terrain qu'il faut agir. Inculquer aux automobilistes le respect de la vie après que toutes les autres actions, plus coercitives les unes que les autres, aient montré les limites de leur efficacité.