Le haut commissaire du HCR, (Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés), Antonio Guterres, entamera, à partir d'aujourd'hui, une visite de deux jours dans les camps de réfugiés sahraouis. Le haut commissaire du HCR, (Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés), Antonio Guterres, entamera, à partir d'aujourd'hui, une visite de deux jours dans les camps de réfugiés sahraouis. Première du genre depuis 1976, cette visite permettra au responsable de l'Organisation des Nations unies de s'enquérir, de visu, de la situation humanitaire des réfugiés sahraouis. Cette visite revêt une importance particulière, selon le président du Croissant-Rouge sahraoui (CRS), Yahia Bouhoubeini dans une déclaration à l'Agence de presse sahraouie, soulignant, qu'elle «traduit l'intérêt accordé par le Haut-Commissariat de l'ONU aux réfugiés et tend à attirer l'attention de la communauté internationale sur la situation humanitaire des réfugiés et sur l'impératif de trouver une solution juste et définitive à ce conflit qui dure depuis plus de trois décennies». «Les réfugiés sahraouis, déplore le premier responsable de l'organisation humanitaire sahraouie, vivent actuellement avec le minimum d'aides humanitaires du fait que les organisations internationales et les pays donateurs accordent leurs aides sur la base des critères de secours d'urgence alors qu'il s'agit d'un programme à long terme». Une enquête réalisée en 2008 a révélé que 61% des enfants et 66% des femmes enceintes dans les camps souffraient d'anémie. Le HCR avait procédé, depuis quelques années, à une réduction drastique de 43% de l'assistance humanitaire destinée aux réfugiés sahraouis suite aux pressions exercées par le Maroc et ses alliés sur les pays donateurs. A cela, il faut ajouter les effets de la crise économique qui frappe les principaux pays donateurs. «Les réfugiés sahraouis sont victimes des crises et des situations d'urgence survenues dans le monde» a regretté le président du Croissant-Rouge sahraoui, précisant que «ces situations polarisent l'attention à leur détriment». Selon lui, le stock de sécurité, financé par Echo, «n'a jamais été renouvelé depuis octobre 2006», estimant que le retard enregistré dans l'acheminement de cette aide humanitaire trouve son explication dans «la bureaucratie très complexe» des deux organisations : HCR et PAM, malgré qu'elles accaparent 40 % du budget consacré à ces réfugiés. La visite du haut commissaire de l'ONU pour les réfugiés vient à point nommé pour une évaluation concrète de la situation dans les camps et des conditions de vie des réfugiés. «La situation des réfugiés sahraouis est très spécifique du fait qu'il s'agit du plus long programme pour les réfugiés sous la tutelle du HCR qui veut reconsidérer la situation», a indiqué le premier responsable du Croissant-Rouge sahraoui. Les dernières statistiques du HCR, PAM et Unicef ont fait ressortir que 66% des femmes en âge de procréer souffrent d'anémie, tout comme 76% parmi celles qui sont en état de grossesse, alors que le pourcentage d'anémie au sein des enfants de moins de cinq ans atteint 68 %, dont 39 % souffrent de malnutrition. Première du genre depuis 1976, cette visite permettra au responsable de l'Organisation des Nations unies de s'enquérir, de visu, de la situation humanitaire des réfugiés sahraouis. Cette visite revêt une importance particulière, selon le président du Croissant-Rouge sahraoui (CRS), Yahia Bouhoubeini dans une déclaration à l'Agence de presse sahraouie, soulignant, qu'elle «traduit l'intérêt accordé par le Haut-Commissariat de l'ONU aux réfugiés et tend à attirer l'attention de la communauté internationale sur la situation humanitaire des réfugiés et sur l'impératif de trouver une solution juste et définitive à ce conflit qui dure depuis plus de trois décennies». «Les réfugiés sahraouis, déplore le premier responsable de l'organisation humanitaire sahraouie, vivent actuellement avec le minimum d'aides humanitaires du fait que les organisations internationales et les pays donateurs accordent leurs aides sur la base des critères de secours d'urgence alors qu'il s'agit d'un programme à long terme». Une enquête réalisée en 2008 a révélé que 61% des enfants et 66% des femmes enceintes dans les camps souffraient d'anémie. Le HCR avait procédé, depuis quelques années, à une réduction drastique de 43% de l'assistance humanitaire destinée aux réfugiés sahraouis suite aux pressions exercées par le Maroc et ses alliés sur les pays donateurs. A cela, il faut ajouter les effets de la crise économique qui frappe les principaux pays donateurs. «Les réfugiés sahraouis sont victimes des crises et des situations d'urgence survenues dans le monde» a regretté le président du Croissant-Rouge sahraoui, précisant que «ces situations polarisent l'attention à leur détriment». Selon lui, le stock de sécurité, financé par Echo, «n'a jamais été renouvelé depuis octobre 2006», estimant que le retard enregistré dans l'acheminement de cette aide humanitaire trouve son explication dans «la bureaucratie très complexe» des deux organisations : HCR et PAM, malgré qu'elles accaparent 40 % du budget consacré à ces réfugiés. La visite du haut commissaire de l'ONU pour les réfugiés vient à point nommé pour une évaluation concrète de la situation dans les camps et des conditions de vie des réfugiés. «La situation des réfugiés sahraouis est très spécifique du fait qu'il s'agit du plus long programme pour les réfugiés sous la tutelle du HCR qui veut reconsidérer la situation», a indiqué le premier responsable du Croissant-Rouge sahraoui. Les dernières statistiques du HCR, PAM et Unicef ont fait ressortir que 66% des femmes en âge de procréer souffrent d'anémie, tout comme 76% parmi celles qui sont en état de grossesse, alors que le pourcentage d'anémie au sein des enfants de moins de cinq ans atteint 68 %, dont 39 % souffrent de malnutrition.