Le FLN a, dans le cadre du cycle de conférences qu'il organise en prévision de la prochaine tenue de son 9e congrès, ouvert le débat sur le rôle de la société civile dans le renforcement de la pratique démocratique en Algérie. Des enseignants universitaires ont eu à disséquer le concept de société civile qui «est un concept encore confus dans le Monde arabe tant il demeure intimement lié à l'évolution de la pratique démocratique», comme l'a indiqué Menas Mesbah, enseignant à l'institut des sciences politiques de l'université d'Alger. Selon l'intervenant, «la société civile est encore marquée par de nombreuses insuffisances tant elle ne dispose pas d'une grande autonomie par rapport aux pouvoirs en place et ce, contrairement à ce qui se passe en Occident où les associations et les organisations de la société civile ont un poids certain et une grande influence vu qu'elles ont une autonomie de fonctionnement indépendante de l'Etat». Il a aussi souligné que «la société civile dans la pensée arabe a été utilisée à des fins politiques et idéologiques». Nacer Djabi, enseignant lui aussi à l'université d'Alger, plus exactement à l'institut de sociologie, est remonté jusqu'à la moitié des années quatre-vingt pour situer l'apparition de la société civile en Algérie. Une apparition favorisée par la nouvelle loi 87 -15 portant sur le mouvement associatif, mais qui est intervenue dans un contexte marqué par l'exacerbation de la crise due à la chute des prix de pétrole et qui a coïncidé aussi avec la montée en force des couches moyennes urbaines, des intellectuels et des femmes et qui commençaient à exprimer «bruyamment» leur mécontentement grandissant. A l'évidence, ces catégories n'ont pas hésité à revendiquer certains droits en réclamant aussi «plus d'infitah». Car selon le conférencier, «les espaces d'expressions étaient fermés». Une vingtaine d'années plus tard, où en est le mouvement associatif ? Nacer Djabi, qui a annoncé qu'il y'a en Algérie 962 associations nationales et 77.361 locales, n'a pas manqué par la suite de mettre en exergue les tares de la société civile qui souffre de nombreuses insuffisances. Ce qui, à l'évidence, pénalise leur rôle dans la promotion de la pratique démocratique. Le FLN a, dans le cadre du cycle de conférences qu'il organise en prévision de la prochaine tenue de son 9e congrès, ouvert le débat sur le rôle de la société civile dans le renforcement de la pratique démocratique en Algérie. Des enseignants universitaires ont eu à disséquer le concept de société civile qui «est un concept encore confus dans le Monde arabe tant il demeure intimement lié à l'évolution de la pratique démocratique», comme l'a indiqué Menas Mesbah, enseignant à l'institut des sciences politiques de l'université d'Alger. Selon l'intervenant, «la société civile est encore marquée par de nombreuses insuffisances tant elle ne dispose pas d'une grande autonomie par rapport aux pouvoirs en place et ce, contrairement à ce qui se passe en Occident où les associations et les organisations de la société civile ont un poids certain et une grande influence vu qu'elles ont une autonomie de fonctionnement indépendante de l'Etat». Il a aussi souligné que «la société civile dans la pensée arabe a été utilisée à des fins politiques et idéologiques». Nacer Djabi, enseignant lui aussi à l'université d'Alger, plus exactement à l'institut de sociologie, est remonté jusqu'à la moitié des années quatre-vingt pour situer l'apparition de la société civile en Algérie. Une apparition favorisée par la nouvelle loi 87 -15 portant sur le mouvement associatif, mais qui est intervenue dans un contexte marqué par l'exacerbation de la crise due à la chute des prix de pétrole et qui a coïncidé aussi avec la montée en force des couches moyennes urbaines, des intellectuels et des femmes et qui commençaient à exprimer «bruyamment» leur mécontentement grandissant. A l'évidence, ces catégories n'ont pas hésité à revendiquer certains droits en réclamant aussi «plus d'infitah». Car selon le conférencier, «les espaces d'expressions étaient fermés». Une vingtaine d'années plus tard, où en est le mouvement associatif ? Nacer Djabi, qui a annoncé qu'il y'a en Algérie 962 associations nationales et 77.361 locales, n'a pas manqué par la suite de mettre en exergue les tares de la société civile qui souffre de nombreuses insuffisances. Ce qui, à l'évidence, pénalise leur rôle dans la promotion de la pratique démocratique.