L'opération de renouvellement partiel des membres du Conseil de la nation se rapproche à grands pas. Prévu au mois de décembre prochain, ce rendez-vous politique majeur accapare toute l'attention et l'énergie des états majors des formations politiques qui mènent d'intenses campagnes de sensibilisations auprès de leurs élus dans les assemblées populaires communales (APC) et dans les assemblées populaires de wilaya (APW). C'est dire combien sont grands les enjeux de ce scrutin non seulement pour les grosses cylindrées que sont le FLN et le RND mais aussi pour les autres partis politiques de moindre envergure. Le parti des travailleurs (PT) tiendra, à cet effet, les mercredi et jeudi prochains, une conférence nationale des élus. Classé en 5e position lors des élections locales de novembre 2007. Après avoir remporté plus de 1000 siéges sièges, soit un taux de 6, 85%, le parti des travailleurs ne cache pas son ambition d'avoir des représentants dans la chambre haute. Louisa Hanoune ne manquera certainement pas au cours de cette rencontre d'instruire les élus du parti sur l'attitude à adopter lors de ces joutes électorales où il sera question inévitablement de recourir au jeu des alliance avec d'autres partis politiques pour espérer décrocher quelques sièges au sénat. La secrétaire général du PT n'ignore pas que cette mission est fort difficile au vu des spécificités locales qui font que, quelquefois, l'élu se montre réfractaire à suivre les consignes de son parti. Et il y a aussi le business autour des voix des élus, dont les voix s'achètent à coups de centaines de millions de centimes. "Ne vendez pas vos voix", a calmé il y a quelques jours le président du FNA à l'adresse des élus de son parti. Moussa Touati, s'est exprimé le week-end dernier lors d'une rencontre régionale organisée à Ain Temouchent. Moussa Touati, qui se considère comme le président de la troisième force politique du pays après avoir pu placer quelque 1.800 élus dans les assemblées locales, compte, comme il l'a déclaré lui-même, obtenir au moins 4 siéges au Conseil de la nation. Mais cela risque de ne pas être une simple sinécure au vu des problèmes internes que vit le FNA avec l'apparition d'un mouvement de redressement qui veut destituer le président du parti. De plus, les voix des élus locaux du parti sont grandement convoitées par le FLN notamment, et le RND. Car, en vérité, c'est entre ces deux partis politiques que la bataille du sénat promet d'être rude. Ces deux derniers partis mènent depuis de longues semaines maintenant des offensives de charme en direction dés élus d'autres partis, dont les chances de siéger au sénat sont minimes. Le vieux parti a entamé une campagne précoce pour ce rendez-vous. Abdelaziz Belkhadem, qui ne veut pas que son parti se fasse surprendre comme lors de la dernière élection de renouvellement partiel en 2006, a rencontré les élus de son parti des différentes régions du pays. Pour éviter la déperdition des voix qui a été fatale au FLN en 2006, puisque il a perdu 17 siéges au profit de son frère ennemi le RND, Belkhadem a exhorté les élus à faire preuve de discipline et d'organiser des élections primaires pour le choix des candidats devant porter les couleurs du parti. Mais nombreux sont les observateurs qui restent sceptiques quant au respect de ses instructions par les élus locaux et ce, eu égard au fait que le FLN est «peuplé» de courants divers aux intérêts souvent contradictoires. Et c'est pourquoi le RND en a profité en 2006 alors que le FLN détenait la majorité aux assemblées locales. Le parti de Ahmed Ouyahia, dont la discipline est mieux observée qu'au FLN, ne part pas vaincu lors de ce scrutin; loin s'en faut. En tout cas, c'est surtout le jeu des alliances à l'échelle locale qui risque de déterminer les résultats du vote. Rappelons que 24 sénateurs du FLN qui en compte 56 auront accompli le 31 décembre 6 ans de mandat et sont donc concernés par le renouvellement. Au RND, ce sont 16 sénateurs sur 29 qui auront à quitter les travées de la chambre haute alors que le président de la République, qui dispose du droit de nommer les 48 sénateurs du tiers présidentiel, va designer 24 nouveaux membres du conseil national en replacement de ceux dont le mandat aura expiré à cette date. L'opération de renouvellement partiel des membres du Conseil de la nation se rapproche à grands pas. Prévu au mois de décembre prochain, ce rendez-vous politique majeur accapare toute l'attention et l'énergie des états majors des formations politiques qui mènent d'intenses campagnes de sensibilisations auprès de leurs élus dans les assemblées populaires communales (APC) et dans les assemblées populaires de wilaya (APW). C'est dire combien sont grands les enjeux de ce scrutin non seulement pour les grosses cylindrées que sont le FLN et le RND mais aussi pour les autres partis politiques de moindre envergure. Le parti des travailleurs (PT) tiendra, à cet effet, les mercredi et jeudi prochains, une conférence nationale des élus. Classé en 5e position lors des élections locales de novembre 2007. Après avoir remporté plus de 1000 siéges sièges, soit un taux de 6, 85%, le parti des travailleurs ne cache pas son ambition d'avoir des représentants dans la chambre haute. Louisa Hanoune ne manquera certainement pas au cours de cette rencontre d'instruire les élus du parti sur l'attitude à adopter lors de ces joutes électorales où il sera question inévitablement de recourir au jeu des alliance avec d'autres partis politiques pour espérer décrocher quelques sièges au sénat. La secrétaire général du PT n'ignore pas que cette mission est fort difficile au vu des spécificités locales qui font que, quelquefois, l'élu se montre réfractaire à suivre les consignes de son parti. Et il y a aussi le business autour des voix des élus, dont les voix s'achètent à coups de centaines de millions de centimes. "Ne vendez pas vos voix", a calmé il y a quelques jours le président du FNA à l'adresse des élus de son parti. Moussa Touati, s'est exprimé le week-end dernier lors d'une rencontre régionale organisée à Ain Temouchent. Moussa Touati, qui se considère comme le président de la troisième force politique du pays après avoir pu placer quelque 1.800 élus dans les assemblées locales, compte, comme il l'a déclaré lui-même, obtenir au moins 4 siéges au Conseil de la nation. Mais cela risque de ne pas être une simple sinécure au vu des problèmes internes que vit le FNA avec l'apparition d'un mouvement de redressement qui veut destituer le président du parti. De plus, les voix des élus locaux du parti sont grandement convoitées par le FLN notamment, et le RND. Car, en vérité, c'est entre ces deux partis politiques que la bataille du sénat promet d'être rude. Ces deux derniers partis mènent depuis de longues semaines maintenant des offensives de charme en direction dés élus d'autres partis, dont les chances de siéger au sénat sont minimes. Le vieux parti a entamé une campagne précoce pour ce rendez-vous. Abdelaziz Belkhadem, qui ne veut pas que son parti se fasse surprendre comme lors de la dernière élection de renouvellement partiel en 2006, a rencontré les élus de son parti des différentes régions du pays. Pour éviter la déperdition des voix qui a été fatale au FLN en 2006, puisque il a perdu 17 siéges au profit de son frère ennemi le RND, Belkhadem a exhorté les élus à faire preuve de discipline et d'organiser des élections primaires pour le choix des candidats devant porter les couleurs du parti. Mais nombreux sont les observateurs qui restent sceptiques quant au respect de ses instructions par les élus locaux et ce, eu égard au fait que le FLN est «peuplé» de courants divers aux intérêts souvent contradictoires. Et c'est pourquoi le RND en a profité en 2006 alors que le FLN détenait la majorité aux assemblées locales. Le parti de Ahmed Ouyahia, dont la discipline est mieux observée qu'au FLN, ne part pas vaincu lors de ce scrutin; loin s'en faut. En tout cas, c'est surtout le jeu des alliances à l'échelle locale qui risque de déterminer les résultats du vote. Rappelons que 24 sénateurs du FLN qui en compte 56 auront accompli le 31 décembre 6 ans de mandat et sont donc concernés par le renouvellement. Au RND, ce sont 16 sénateurs sur 29 qui auront à quitter les travées de la chambre haute alors que le président de la République, qui dispose du droit de nommer les 48 sénateurs du tiers présidentiel, va designer 24 nouveaux membres du conseil national en replacement de ceux dont le mandat aura expiré à cette date.