Le forum des chefs d'entreprise (FCE) a appelé, lundi, lors d'une rencontre tenue avec des experts, à l'instauration d'un dialogue entre décideurs et entreprises, mais aussi à une meilleure protection de l'Etat au profit de l'entreprise nationale dans le cadre du nouveau Plan quinquennal de développement 2009-2014. Le forum des chefs d'entreprise (FCE) a appelé, lundi, lors d'une rencontre tenue avec des experts, à l'instauration d'un dialogue entre décideurs et entreprises, mais aussi à une meilleure protection de l'Etat au profit de l'entreprise nationale dans le cadre du nouveau Plan quinquennal de développement 2009-2014. Cette rencontre a eu pour thème «La place de l'entreprise algérienne dans le nouveau Plan quinquennal 2009-2014». Le président du FCE, Réda Hamiani a déclaré au cours de son intervention que «l'entreprise nationale se doit d'être associée au dialogue lié au développement du pays et être protégée davantage par l'Etat ce, en vue d'une meilleure efficacité économique». Il estime que le plan de relance économique actuel établi par les pouvoirs publics a accordé «une place marginale, voire dérisoire à l'entreprise et son poids est extrêmement faible». S'agissant des dispositions prises dans la loi de finances complémentaires et mises en application depuis plus d'un mois, M. Hamiani a déploré «l'absence de dialogue et de concertation avec l'entreprise» tout en affirmant que «la fermeture de l'économie à laquelle nous assistons est autant préjudiciable à l'entreprise nationale que l'ouverture de l'économie qui s'est faite dans la précipitation». Présent à la rencontre, l'économiste Abdelmadjid Bouzidi est allé dans le même sens que le président du FCE en précisant qu'il est nécessaire pour l'Etat algérien de protéger ses entreprises. Il cite, dans ce cadre, l'exemple de l'Inde, de Taïwan, de l'Indonésie, de la Malaisie et de la Chine, où l'entreprise privée est protégée en tant qu'acteur participant au développement national. Il a de même expliqué, dans son exposé, le mal-être vécu par l'entreprise nationale alors que le pays regorge de richesses et de même réunit tous les ingrédients pour être pays émergent par un problème d'organisation et de gestion. «Il y a urgence à le faire en Algérie», a dit l'expert préconisant la formule des 3 D, c'est à dire faire un diagnostic, établir un dialogue et prendre la décision qui s'impose, a rapporté l'APS. D'autres experts, présents à la rencontre, à l'image de Mouloud Hedir ont plaidé pour l'instauration d'un «débat économique pour utiliser au mieux nos ressources». Par ailleurs, «les améliorations enregistrées depuis 2000 en dépit de grossières erreurs de gestion» ont été énumérées au cours des interventions de plusieurs experts. Un patron d'entreprise a, pour sa part, estimé que «l'Algérie a fait des efforts considérables, notamment, en matière d'infrastructures; elle termine sa base de développement et nous sommes partie prenante de ce développement». «Il faut réfléchir national, rester groupés autour d'un même objectif plutôt que de réfléchir en groupes d'intérêt et en solo», a-t-il ajouté. Cette rencontre a eu pour thème «La place de l'entreprise algérienne dans le nouveau Plan quinquennal 2009-2014». Le président du FCE, Réda Hamiani a déclaré au cours de son intervention que «l'entreprise nationale se doit d'être associée au dialogue lié au développement du pays et être protégée davantage par l'Etat ce, en vue d'une meilleure efficacité économique». Il estime que le plan de relance économique actuel établi par les pouvoirs publics a accordé «une place marginale, voire dérisoire à l'entreprise et son poids est extrêmement faible». S'agissant des dispositions prises dans la loi de finances complémentaires et mises en application depuis plus d'un mois, M. Hamiani a déploré «l'absence de dialogue et de concertation avec l'entreprise» tout en affirmant que «la fermeture de l'économie à laquelle nous assistons est autant préjudiciable à l'entreprise nationale que l'ouverture de l'économie qui s'est faite dans la précipitation». Présent à la rencontre, l'économiste Abdelmadjid Bouzidi est allé dans le même sens que le président du FCE en précisant qu'il est nécessaire pour l'Etat algérien de protéger ses entreprises. Il cite, dans ce cadre, l'exemple de l'Inde, de Taïwan, de l'Indonésie, de la Malaisie et de la Chine, où l'entreprise privée est protégée en tant qu'acteur participant au développement national. Il a de même expliqué, dans son exposé, le mal-être vécu par l'entreprise nationale alors que le pays regorge de richesses et de même réunit tous les ingrédients pour être pays émergent par un problème d'organisation et de gestion. «Il y a urgence à le faire en Algérie», a dit l'expert préconisant la formule des 3 D, c'est à dire faire un diagnostic, établir un dialogue et prendre la décision qui s'impose, a rapporté l'APS. D'autres experts, présents à la rencontre, à l'image de Mouloud Hedir ont plaidé pour l'instauration d'un «débat économique pour utiliser au mieux nos ressources». Par ailleurs, «les améliorations enregistrées depuis 2000 en dépit de grossières erreurs de gestion» ont été énumérées au cours des interventions de plusieurs experts. Un patron d'entreprise a, pour sa part, estimé que «l'Algérie a fait des efforts considérables, notamment, en matière d'infrastructures; elle termine sa base de développement et nous sommes partie prenante de ce développement». «Il faut réfléchir national, rester groupés autour d'un même objectif plutôt que de réfléchir en groupes d'intérêt et en solo», a-t-il ajouté.