Selon un rapport de l'Agence internationale de l'énergie (AIE) publié hier par le «Financial Times», les émissions de gaz à effet de serre, principale cause du réchauffement planétaire, ont reculé grâce à la crise économique mondiale. Selon un rapport de l'Agence internationale de l'énergie (AIE) publié hier par le «Financial Times», les émissions de gaz à effet de serre, principale cause du réchauffement planétaire, ont reculé grâce à la crise économique mondiale. Alors que de nombreux Etats du monde entier s'apprêtent à entamer l'ultime Conférence mondiale de Copenhague sur les changements climatiques, prévue en décembre prochain, dans le but de conclure un accord pour la réduction des émissions des gaz à effet de serre (CO2), une enquête des plus satisfaisantes vient apaiser ces prochaines négociations. Ainsi, selon un rapport de l'Agence internationale de l'énergie (AIE), publié hier par le Financial Times, les émissions de gaz à effet de serre, principale cause du réchauffement planétaire, ont reculé grâce à la crise économique mondiale. L'AIE a souligné, dans son rapport, que la baisse des émissions de CO2, enregistrée en 2008, est la plus importante pour les 40 dernières années et dépasse celle survenue lors de la crise de 1981. «Nous avons une nouvelle situation avec des modifications de la demande énergétique et le report de nombreux investissements énergétiques basés sur les énergies fossiles», a déclaré l'économiste en chef de l'AIE, Fatih Birol, soulignant que «cela n'a de sens que si nous pouvons saisir cette opportunité unique». En effet, le sommet de Copenhague, au Danemark, a pour but de conclure un accord devant entrer en vigueur à l'expiration du Protocole de Kyoto, en 2012, afin de limiter les émissions de CO2. Pour rappel, le Protocole de Kyoto impose aux 36 pays industrialisés qui l'ont ratifié et à l'Union européenne, des réductions d'émissions des six principales substances responsables du réchauffement de l'atmosphère : CO2 (dioxyde de carbone), 4CH (méthane), protoxyde d'azote (N20) et trois gaz fluorés (HFC, PFC, 6SF). La contrainte pèse essentiellement sur l'usage des énergies fossiles (pétrole, gaz, charbon), responsables des deux tiers des émissions mondiales de gaz à effet de serre, la déforestation comptant pour 17% et l'agriculture pour 15,5%. Il faut dire que l'Afrique reste le continent qui produit le moins de carbone, mais c'est aussi celui qui en paie le plus lourd tribut. Le continent, dans son ensemble, ne participe à l'émission du CO2 qu'à hauteur de 2%, alors que les Etats-Unis sont responsables de 25% de la pollution de l'atmosphère de la planète. La crise alimentaire dans ce continent risque d'être aggravée puisque le calendrier agricole peut sérieusement être affecté par ces changements. La température moyenne a déjà augmenté de 0,7°C au cours du XXème siècle et les prévisions du scénario moyen sont alarmantes. Ainsi, la faim, la soif et les catastrophes naturelles feront partie de notre quotidien si rien n'est fait pour diminuer l'émission des gaz à effet de serre, induit par les pays industrialisés, en l'occurrence les Etats Unis et la Chine, qui sont en tête de liste des pays pollueurs au monde. Il est à noter que l'ancien gouvernement américain de George Walker Bush a refusé d'intégrer le protocole de Kyoto, qui faut-il le rappeler, dicte la réduction des émissions des gaz à effet de serre à 12% d'ici l'année 2012. Le nouveau président Barack Obama, quant à lui, a promis de prendre en charge le dossier des changements climatiques, ce qui a donné une lueur d'espoir. Les Etats africains se présenteront à Copenhague avec une plate-forme et une position commune pour permettre au continent de négocier, en position de force, un futur accord multilatéral de lutte contre les gaz à effet de serre, lors de cette rencontre mondiale qui réunira 190 Etats-parties à la Convention des Nations unies sur les changements climatiques (CNUCC). «Nous espérons qu'un accord à Copenhague donnera le signal en vue de nouveaux investissements durables. Si nous passons à côté de cette opportunité, amener le monde sur le chemin d'une énergie durable sera beaucoup plus cher et donc plus difficile», a estimé l'économiste en chef de l'AIE. Alors que de nombreux Etats du monde entier s'apprêtent à entamer l'ultime Conférence mondiale de Copenhague sur les changements climatiques, prévue en décembre prochain, dans le but de conclure un accord pour la réduction des émissions des gaz à effet de serre (CO2), une enquête des plus satisfaisantes vient apaiser ces prochaines négociations. Ainsi, selon un rapport de l'Agence internationale de l'énergie (AIE), publié hier par le Financial Times, les émissions de gaz à effet de serre, principale cause du réchauffement planétaire, ont reculé grâce à la crise économique mondiale. L'AIE a souligné, dans son rapport, que la baisse des émissions de CO2, enregistrée en 2008, est la plus importante pour les 40 dernières années et dépasse celle survenue lors de la crise de 1981. «Nous avons une nouvelle situation avec des modifications de la demande énergétique et le report de nombreux investissements énergétiques basés sur les énergies fossiles», a déclaré l'économiste en chef de l'AIE, Fatih Birol, soulignant que «cela n'a de sens que si nous pouvons saisir cette opportunité unique». En effet, le sommet de Copenhague, au Danemark, a pour but de conclure un accord devant entrer en vigueur à l'expiration du Protocole de Kyoto, en 2012, afin de limiter les émissions de CO2. Pour rappel, le Protocole de Kyoto impose aux 36 pays industrialisés qui l'ont ratifié et à l'Union européenne, des réductions d'émissions des six principales substances responsables du réchauffement de l'atmosphère : CO2 (dioxyde de carbone), 4CH (méthane), protoxyde d'azote (N20) et trois gaz fluorés (HFC, PFC, 6SF). La contrainte pèse essentiellement sur l'usage des énergies fossiles (pétrole, gaz, charbon), responsables des deux tiers des émissions mondiales de gaz à effet de serre, la déforestation comptant pour 17% et l'agriculture pour 15,5%. Il faut dire que l'Afrique reste le continent qui produit le moins de carbone, mais c'est aussi celui qui en paie le plus lourd tribut. Le continent, dans son ensemble, ne participe à l'émission du CO2 qu'à hauteur de 2%, alors que les Etats-Unis sont responsables de 25% de la pollution de l'atmosphère de la planète. La crise alimentaire dans ce continent risque d'être aggravée puisque le calendrier agricole peut sérieusement être affecté par ces changements. La température moyenne a déjà augmenté de 0,7°C au cours du XXème siècle et les prévisions du scénario moyen sont alarmantes. Ainsi, la faim, la soif et les catastrophes naturelles feront partie de notre quotidien si rien n'est fait pour diminuer l'émission des gaz à effet de serre, induit par les pays industrialisés, en l'occurrence les Etats Unis et la Chine, qui sont en tête de liste des pays pollueurs au monde. Il est à noter que l'ancien gouvernement américain de George Walker Bush a refusé d'intégrer le protocole de Kyoto, qui faut-il le rappeler, dicte la réduction des émissions des gaz à effet de serre à 12% d'ici l'année 2012. Le nouveau président Barack Obama, quant à lui, a promis de prendre en charge le dossier des changements climatiques, ce qui a donné une lueur d'espoir. Les Etats africains se présenteront à Copenhague avec une plate-forme et une position commune pour permettre au continent de négocier, en position de force, un futur accord multilatéral de lutte contre les gaz à effet de serre, lors de cette rencontre mondiale qui réunira 190 Etats-parties à la Convention des Nations unies sur les changements climatiques (CNUCC). «Nous espérons qu'un accord à Copenhague donnera le signal en vue de nouveaux investissements durables. Si nous passons à côté de cette opportunité, amener le monde sur le chemin d'une énergie durable sera beaucoup plus cher et donc plus difficile», a estimé l'économiste en chef de l'AIE.