La crise du ciment est-elle de retour ? La récente saisie par la Gendarmerie nationale de 100 tonnes de ciment sur la RN 5, à Aïn Taghrout dans la wilaya de Bordj Bou-Arréridj, en serait peut-être la preuve. En effet, certaines voix laissent entendre que cette saisie ne serait pas «un fait isolé», avançant que le commerce des matériaux de construction fait l'objet de fortes spéculations. Cela a, d'ailleurs, été confirmé par les services de la Gendarmerie qui assurent que cette quantité de ciment, saisie à bord de quatre camions, était destinée à alimenter le marché noir dans la wilaya de Bordj Bou-Arréridj et dans la capitale. «Les transporteurs de grand tonnage sont devenus les vrais maîtres de la brique, du ciment, du rond à béton et d'autres matériaux comme le carrelage ou la faïence locale ou d'importation, au détriment des commerçants possédant des registres de commerce et payant leurs impôts à l'Etat», dénonce avec véhémence un revendeur autorisé. Selon M. Messaoud Derouaz, commerçant spécialisé, les camionneurs spéculent, influent sur les prix, notamment, celui du ciment et écoulent leurs produits à Bordj Bou-Arréridj et dans la capitale où le sac de ciment a dépassé les 700 DA. «Les transporteurs de ciment achètent souvent ce produit stratégique auprès des constructeurs privés pour faire exploser le prix du sac de 50 kg sur le marché noir », ajoute le commerçant, dans une déclaration à l'APS, qui signale que la même spéculation concerne la brique, le fer, le carrelage et la faïence qui sont écoulés dans plusieurs wilayas notamment, Oran. Pendant ce temps, les services concernés avouent leur impuissance, ce qui n'est pas fait pour arranger les choses. En effet, à en croire un responsable de la direction du commerce, structure censée traquer les pratiques frauduleuses, les services concernés «font ce qu'ils peuvent», ne laissant aucun répit aux spéculateurs. «Que pouvons-nous contre un citoyen qui cède, dans un café et au coin d'une rue, tout ou une partie du ciment qu'il s'est fait légalement livrer pour construire sa maison?», s'interroge-t-il. La crise du ciment est-elle de retour ? La récente saisie par la Gendarmerie nationale de 100 tonnes de ciment sur la RN 5, à Aïn Taghrout dans la wilaya de Bordj Bou-Arréridj, en serait peut-être la preuve. En effet, certaines voix laissent entendre que cette saisie ne serait pas «un fait isolé», avançant que le commerce des matériaux de construction fait l'objet de fortes spéculations. Cela a, d'ailleurs, été confirmé par les services de la Gendarmerie qui assurent que cette quantité de ciment, saisie à bord de quatre camions, était destinée à alimenter le marché noir dans la wilaya de Bordj Bou-Arréridj et dans la capitale. «Les transporteurs de grand tonnage sont devenus les vrais maîtres de la brique, du ciment, du rond à béton et d'autres matériaux comme le carrelage ou la faïence locale ou d'importation, au détriment des commerçants possédant des registres de commerce et payant leurs impôts à l'Etat», dénonce avec véhémence un revendeur autorisé. Selon M. Messaoud Derouaz, commerçant spécialisé, les camionneurs spéculent, influent sur les prix, notamment, celui du ciment et écoulent leurs produits à Bordj Bou-Arréridj et dans la capitale où le sac de ciment a dépassé les 700 DA. «Les transporteurs de ciment achètent souvent ce produit stratégique auprès des constructeurs privés pour faire exploser le prix du sac de 50 kg sur le marché noir », ajoute le commerçant, dans une déclaration à l'APS, qui signale que la même spéculation concerne la brique, le fer, le carrelage et la faïence qui sont écoulés dans plusieurs wilayas notamment, Oran. Pendant ce temps, les services concernés avouent leur impuissance, ce qui n'est pas fait pour arranger les choses. En effet, à en croire un responsable de la direction du commerce, structure censée traquer les pratiques frauduleuses, les services concernés «font ce qu'ils peuvent», ne laissant aucun répit aux spéculateurs. «Que pouvons-nous contre un citoyen qui cède, dans un café et au coin d'une rue, tout ou une partie du ciment qu'il s'est fait légalement livrer pour construire sa maison?», s'interroge-t-il.